ISRAËL
NOUSBLUFFE-T-IL
SURSESRELATIONS
AVECLEMONDEARABE?
Source : Streetgeneration.com
via Israelvalley.com en ligne le 5 octobre



Israël, Iran, Liban et Syrie :
les fructueuses relations économiques



Reportage
de Bernard Abouaf


Le site Israël Valley révèle qu’Israël entretient des relations économiques avec ses pires ennemis par le biais de sociétés écran.


Selon l’association des chambres de commerce israéliennes, 60% du marbre vendu en Israël est d’origine turque. Mais savez-vous d’où est extraite cette précieuse matière première ? Elle vient des carrières iraniennes… En fait, le marbre est produit en Iran, traité en Turquie puis exporté en bonne et due forme vers l’Etat hébreux avec une étiquette «made in Turkey». Et il ne s’agit pas d’un marché marginal : le montant global des importations de marbre, l’an dernier, s’est élevé à 22 millions de dollars sachant (petit détail croustillant) que 90% des carrières iraniennes sont la propriété de l’Etat iranien. On savait déjà que des voitures étaient importées en Israël puis transférées en Jordanie et revendues en Irak. Mais l’Iran est supposé être l’ennemi numéro un d’Israël. Or 40% des tapis iraniens vendus en Israël sont fabriqués aux pays des mollahs puis envoyés aux Etats-Unis et redirigés vers Tel Aviv. Idem pour les pistaches qui, elles, passent par la Turquie. Au demeurant, « les consommateurs iraniens, mais aussi libanais et syriens, ignorent sans doute que les composantes électroniques, qui équipent leurs ordinateurs domestiques, sont fabriquées dans les usines israéliennes d’Intel», écrit Israël Valley.

Mais la Syrie n’est pas en reste. Les douanes israéliennes ont saisi des tonnes de produits cosmétiques et de chocolats «made in syria» destinées à la population arabe israélienne. Reste l’Arak, (le must de l’apéritif israélien) qui vient du Liban en passant par Chypre. Moins surprenant mais curieux, tout de même, des industriels israéliens ont révélé au quotidien Maariv que Jamal Moubarak, le fils du président égyptien, Hosni Moubarak entretient des relations «exceptionnelles» avec eux. «Nous avons eu beaucoup de relations commerciales entre nous et je n’ai jamais eu de problème avec lui ; nous sommes toujours en contact et entretenons des liens sociaux excellents », a expliqué l’un d’entre eux sous couvert d’anonymat.

Bernard Abouaf