ILSONT
FAILLI...
Source : la revue de presse
de l'Ambassade de France
en Israël diffusée le 21 septembre
A portée de main
Adi Gold
et Itamar Eichner
Yediot Aharonot
Image rare à l’Assemblée générale des Nations-Unies : Le président d’Israël, Shimon Pérès, et le président iranien, Mahmud Ahmedinejad, étaient assis hier à moins de dix mètres l’un de l’autre, séparés uniquement par les délégations irlandaise et irakienne.
Lorsque le président Pérès, le vice-ministre des Affaires étrangères, Danny Ayalon, et le nouvel ambassadeur à l’ONU, Meiron Reuven, sont entrés dans la salle de l’Assemblée générale, ils ne savaient pas que la délégation iranienne s’y trouvait déjà. Le président iranien a toutefois quitté la salle avec ostentation lorsque le président français a pris la parole et n’est pas revenu pour entendre Shimon Pérès, qui s’exprimait après le président Sarkozy.
Dans un discours riche en messages de paix, M. Pérès a évoqué notamment les dernières déclarations de Mahmud Ahmedinejad : « Il y a quelques jours, le président iranien a appelé à détruire Israël et à le rayer de la carte. Nous pensons qu’il y a au Proche-Orient la place pour tous les hommes, toutes les nations et toutes les religions. Israël continuera à exister et à aspirer à la paix avec tous ses voisins. Il y a assez de place pour tous les pays au Proche-Orient ».
Le président s’est également adressé à Damas : « Israël est prêt à des pourparlers directs et immédiats avec la Syrie. Nous menons des négociations pour réaliser le projet des deux Etats, Israël et la Palestine. Je suis convaincu que nous y parviendrons ».
Par ailleurs, la tentative d’organiser une rencontre entre le président Pérès et le président turc, Abdullah Gül, qui participe lui aussi à l’Assemblée générale, s’est terminée par un fiasco, le chef de l’Etat turc ayant fait savoir que son emploi du temps « chargé » ne lui permettrait pas de rencontrer le président israélien, ce qui ne l’a cependant pas empêché de rencontrer le président iranien.
Les deux chefs d’Etat étaient censés participer tous deux à un débat sur le Proche-Orient. Selon l’entourage du président Pérès, l’ancien président américain, Bill Clinton, s’est adressé au président israélien et lui a demandé s’il accepterait de rencontrer le président Gül. M. Pérès a accepté, mais le président turc a alors posé comme condition qu’Israël s’excuse pour les événements de la flottille et accepte de verser des dédommagements aux familles des victimes.
« J’avais volontiers accepté de rencontrer M. Gül, mais après que celui-ci ait posé des conditions préalables à la rencontre, nous avons décidé que nous n’étions pas prêts à les accepter », a déclaré hier le président Pérès lors de sa conférence de presse. Interrogé sur l’état des relations entre les deux pays, M. Pérès a répondu : « Nous n’avons pas changé d’attitude vis-à-vis de la Turquie. C’est un pays ami. Ce sont, semble-t-il, les Turcs qui ont changé leur attitude à notre égard et cela, c’est leur problème »./.
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