"LES MUSULMANS ET LE SEXE" de NADER ALAMI Editions GUMUS

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Recueil de Poésie en Hommage à Jenny Alpha

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Couv "LES PLEURS DU MÂLE" Recueil de Slams d'Aimé Nouma Ed Universlam

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CAMILLE CLAUDEL Naissance d'une vocation parJeanne Fayard Rivages Editions

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Sortie en librairie début mai 2013

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE

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de GISELE SARFATI Editions PLUMES et CERFS-VOLANTS

samedi, juillet 31, 2010

ISRAELIENS
PALESTINIENS
DIRECTIONPOURPARLERS
DEPAIXDIRECTS

Source : israelvalley.com via
la revue de presse de l'Ambassade
de France en Israël en ligne le 31 juillet



POURPARLERS DIRECTS ?
Le comité de suivi de l’initiative de paix
de la Ligue arabe a approuvé hier
le passage à des pourparlers directs
entre Israël et l’Autorité palestinienne



Le comité de suivi de l’initiative de paix de la Ligue arabe a approuvé hier le passage à des pourparlers directs entre Israël et l’Autorité palestinienne, tout en laissant au président de l’Autorité, Mahmud Abbas (Abou Mazen), le pouvoir de décider quand ces pourparlers devront commencer. Cette décision est contraire au souhait de Mahmud Abbas qui avait demandé à la Ligue de s’opposer à la tenue de pourparlers directs et de soutenir la poursuite des « pourparlers de proximité ».

Le président du comité de suivi, le Premier ministre qatari Hamad bin Jaber al-Thani, a laissé hier planer une certaine ambigüité autour de ce qui avait été décidé. « Nous nous sommes mis d’accord, mais uniquement sur la mise en place de pourparlers et sur ce qui y sera discuté », a-t-il déclaré au terme de la réunion.

Une heure auparavant, Mahmud Abbas s’est exprimé devant les représentants des différents pays arabes, leur demandant d’approuver la poursuite des pourparlers indirects jusqu’au terme des quatre mois qui leur ont été alloués, c’est-à-dire jusqu’à début septembre, avant de prendre une décision. Mahmud Abbas a expliqué que les pressions qui sont exercées sur lui pour qu’il accepte des pourparlers directs sont les plus fortes qu’il n’ait jamais subies.

Peut-être Mahmud Abbas s’attendait-il à un soutien total de la part des pays arabes qui, ces derniers mois, avait adopté sa position. Mais les événements de cette semaine étaient un signe avant-coureur de ce qui l’attendait hier : la rencontre entre le roi Abdallah de Jordanie et le Premier ministre Netanyahu, celle attendue dimanche du président Pérès avec le président Moubarak et l’annonce égyptienne d’avant-hier selon laquelle les Américains ont fourni des garantie qui permettront la reprise des pourparlers directs. De tout cela on peut appendre que les principaux acteurs de la Ligue arabe ne souhaitent pas d’affrontement diplomatique avec Washington et qu’au contraire, ils veulent apparaître aux yeux du président Obama comme des soldats disciplinés pour tout ce qui a trait aux négociations israélo-palestiniennes.

La principale raison à ce changement de position de la part de la Ligue arabe se trouve semble-t-il dans la suite des propos du Premier ministre qatari. Selon lui, la Ligue arabe est convaincue qu’Israël ne souhaite pas sérieusement la paix et ne cherche qu’à gagner du temps. Mais, a-t-il déclaré, « nous sommes convaincus que le président américain souhaite véritablement parvenir à la paix ». En d’autres termes, le président Obama a fait pression sur les pays arabes afin qu’ils acceptent des pourparlers directs, ce qu’ils ont fait, même au prix d’une légère dispute avec les Palestiniens.

Le Premier ministre Binyamin Netanyahu s’est félicité hier de la décision de la Ligue arabe qui a donne son feu vert à la reprise de pourparlers directs entre l’Autorité palestinienne et Israël. « Je suis prêt à entamer des pourparlers directs et francs avec Abou Mazen dans les tout prochains jours. Dans le cadre de pourparlers directs ont pourra parvenir au plus tôt à un accord de paix entre les deux peuples », a déclaré M. Netanyahu.

En Israël on estime cependant que le président de l’Autorité palestinienne, Mahmud Abbas, essaiera de retarder autant que possible sa décision concernant le passage à des pourparlers directs. Selon un haut responsable israélien, M. Abbas se rapprochera le plus possible de la fin du gel de la construction dans les colonies pour pouvoir faire pression sur le Premier ministre Netanyahu et obtenir de lui la prolongation du gel ou des mesures équivalentes.

M. Netanyahu et ses conseillers ont eux l’intention de poursuivre leurs contacts avec le gouvernement américain et les autres membres du Quartette à qui ils demanderont de faire pression sur Abou Mazen afin qu’il déclare adopter la décision de la Ligue arabe et accepter l’ouverture de pourparlers directs avec Israël.

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