"LES MUSULMANS ET LE SEXE" de NADER ALAMI Editions GUMUS

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Recueil de Poésie en Hommage à Jenny Alpha

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Couv "LES PLEURS DU MÂLE" Recueil de Slams d'Aimé Nouma Ed Universlam

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CAMILLE CLAUDEL Naissance d'une vocation parJeanne Fayard Rivages Editions

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Sortie en librairie début mai 2013

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE
de GISELE SARFATI Editions PLUMES et CERFS-VOLANTS

lundi, juin 21, 2010

DESSTARS
DEFENDENT
LECINEMA
Source : le site streetgeneration en ligne
le 21 juin



Israel – Palestine boycott :
Romain Goupil, Elie Chouraqui
manifestent


Reportage 21 juin 2010
de Bernard Abouaf

Les deux cinéastes, Romain Goupil et Elie Chouraqui ont participé, dimanche soir, à une reprogrammation de l’avant-première du film israélien «A cinq heures de Paris», organisée par l’UEJF en réponse à son boycott par les cinémas Utopia.

Ygal est chauffeur de taxi et Lina est prof de musique dans la classe du fils d’Ygal…. « A cinq heures de Paris » est l’une de ces comédies romantiques qui célèbrent les élans du palpitant et donnent envie (sur fond de Joe Dassin et Alain Barrière) de se remettre une couche de monoÏ avant de partir sur le chemin du boulot juste au cas où. Pas de quoi, a priori, déclencher un mistral de polémiques (sinon, peut-être, concernant l’épineuse question du port du jeans taille haute par le charmant Dror Keren). Mais c’était sans compter avec la nationalité du réalisateur : Leon Prudovsky est Israélien. Aussi son film a-t-il été boycotté, début juin, par la direction des cinémas Utopia. « Notre geste est symbolique et ponctuel, avait expliqué Anne-Marie Faucon, co-fondatrice du réseau d’art et d’essai (composé de six cinémas) dans les colonnes du Parisien, le 9 juin dernier. Il nous a semblé, citoyens de base, animateurs d’un cinéma, que le seul moyen pacifiste et visible qui était à notre portée pour attirer l’attention et dire notre désapprobation (ndlr: suite à l’attaque de la flottille Mavi Marmara par un commando d’assaut israélien qui a fait le 9 morts) c’était la déprogrammation d’un film produit avec l’aide de l’organe de production officiel d’Israël». Le ministre de la Culture qualifie la décision de« navrante et incompréhensible ».


Reprogrammation à la hâte

«Croire en la culture, c’est croire au dialogue. Non au boycott». Les militants de l’Union des Etudiants Juifs de France (UEJF) se sont donc mis à quelques uns pour que les lettres collées à la hâte ne tombent pas de la banderole un poil brinquebalante qui orne la scène du cinéma Les Ursulines. Ils la maintiennent, tant bien que mal, pendant que se succèdent à la tribune des membres de la grande famille du 7e art, venus défendre le film « A cinq heures de Paris». «L’idée de boycotter un film, un livre est extraordinairement choquant. C’est un travail de mise à l’écart, de sabotage, de prise d’otage du film d’un artiste, c’est la négation de l’autre », s’est insurgée la productrice Simone Harari, transmettant par la même occasion un message de François Zimeray, ambassadeur des Droits de l’Homme pour la France et de Corinne Lepage, député européen.

Pour Elie Chouraqui, « si on a ressorti les écharpes à la veille de l’été, c’est qu »on n’a que le temps qu’on mérite. Et ce temps pourri, c’est ce que nous vivons en France : la France qui est en train de perdre la tête. (…) Je pense que l’acte d’Utopia est antisémite, ajoute-t-il, je le dis avec force. » Au milieu de la centaine de spectateurs, Georges-Marc Benamou, ancien conseiller de Nicolas Sarkozy à l’Elysée, acquiesce. Et Romain Goupil d’ asséner«Le cinéma n’a pas de nationalité, il est de toutes les langues, il se répand, il se diffuse sans demande de passeport, il est une force de proposition. Surtout ne le mettez pas dans des cases, Utopia a essayé de le mettre dans des cases. C’est une erreur monstrueuse, c’est une attaque contre tous les réalisateurs».

Petite comédie sentimentale universelle, le film «A cinq heures de Paris» est en train de devenir « un symbole de lutte pour la liberté d’expression et la libre circulation de la culture, en tant qu’espace de dialogue et d’échange», selon Arielle Schwab, la présidente de l’UEJF.

Décidément, à cinq heures de Tel Aviv, on parle beaucoup des histoires d’Ygal et de Lina. Enfin, on devrait.

«A cinq heures de Paris» de Leon Prudovski sort dans les salles ce mercredi 23 juin dans les salles UGC, MK2 et Pathé.

Johanna Nezri

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