CONFLIT
ISRAELO-PALESTINIEN
CESTREPARTI
POURDESNEGOCIATIONS...
INDIRECTES
Source : lenouvelobs.com via
l'Associated Press en ligne le 8 mai
Les Palestiniens donnent leur feu vert
à des pourparlers indirects avec Israël
RAMALLAH,
Cisjordanie
Les dirigeants de l'Organisation de libération de la Palestine (OLP) et du Fatah du président palestinien Mahmoud Abbas ont donné leur feu vert samedi à l'ouverture de pourparlers de paix indirects avec Israël après plus d'un an d'impasse.
Cette décision a été annoncée par Jibril Rajoub, un responsable du Fatah, à l'issue d'une réunion de trois heures à Ramallah entre les dirigeants de l'OLP et du Fatah. Elle était attendue depuis que Mahmoud Abbas s'était dit intéressé par l'ouverture de telles négociations.
Le secrétaire général de l'OLP, Yasser Abed Rabbo, a affirmé avoir "reçu des assurances concernant les activités de colonisation et la nécessité de les arrêter" et la détermination des Etats-Unis à réagir "en cas de provocation qui influencerait le cours des négociations".
L'émissaire américain George Mitchell va désormais pouvoir faire la navette entre les dirigeants israéliens et palestiniens, pendant une durée maximale de quatre mois, pour essayer notamment de réduire les grandes divergences de vue entre les deux camps concernant la création d'un Etat palestinien.
M. Mitchell a déjà rencontré le Premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou deux fois cette semaine et devait s'entretenir avec M. Abbas samedi soir et dimanche matin.
Le Hamas, qui a pris le contrôle de la Bande de Gaza en juin 2007, a dénoncé la décision de l'OLP. L'organisation a "poignardé notre peuple dans le dos", a-t-il lancé dans un communiqué, estimant que les négociations seraient vaines et serviraient de couverture à Israël de poursuivre la colonisation.
Les islamistes avaient affirmé par le passé qu'ils accepteraient tout accord de paix négocié par Mahmoud Abbas à condition qu'il soit soumis à un référendum, mais on ignore si cette position est toujours valable.
De son côté, le président syrien, Bachar el-Assad, répondant à une nouvelle offre de médiation de la Turquie, a jugé samedi que ce n'était pas le moment pour Damas de reprendre les négociations de paix avec l'Etat hébreu. "Israël n'a pas l'air prêt pour la paix", a-t-il dit lors d'une conférence de presse aux côtés de son homologue turc Abdullah Gül à Ankara.
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