ISRAËL
PRÊTAFAIREBOUGER
LESLIGNES
Source : lepoint.fr en ligne le 17 janvier
Israël serait prêt à discuter
des frontières et de Jérusalem
Le gouvernement israélien se dit prêt à discuter avec les Palestiniens de tous les dossiers en suspens, y compris les frontières et le statut de Jérusalem.
Vendredi, le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas avait laissé entendre qu'il serait prêt à une possible reprise des négociations de paix, suspendues depuis plus d'un an, si Washington intervenait pour faire avancer les choses sur les grands sujets de désaccord entre Israéliens et Palestiniens.
"Israël ne pose aucune condition préalable à la reprise des discussions", a assuré dimanche un conseiller du Premier ministre Benjamin Netanyahu.
"Nous sommes prêts à discuter des questions au coeur du conflit", a ajouté ce responsable qui a requis l'anonymat. "Nous sommes prêts à parler de tout."
L'émissaire du président américain Barack Obama, George Mitchell, doit entamer dans les prochains jours une nouvelle tournée dans la région pour tenter de relancer les négociations, gelées après l'offensive israélienne dans la bande de Gaza en décembre 2008.
Pour une reprise des discussions, le président de l'Autorité palestinienne a exigé le gel total des constructions dans les colonies juives en Cisjordanie et à Jérusalem-Est.
Vendredi, lors d'une réunion du Fatah, sa formation, il a laissé entendre que les Etats-Unis pourraient être en mesure de débloquer la situation en présentant un programme de négociations sur les dossiers essentiels du conflit.
"Soit Israël s'engage à mettre fin à la colonisation, (...), soit l'Amérique arrive et siffle la fin de la partie sur des questions comme les frontières, les réfugiés, ou autres, afin que nous puissions parvenir à une solution politique", a dit Abbas, dont les propos étaient rapportés par l'agence de presse palestinienne Wafa.
Ces propos sont interprétés par des responsables palestiniens comme allant dans le sens de la récente proposition de la secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton, pour qui un accord sur les frontières et le statut de Jérusalem permettrait de faire passer au second plan le dossier bloqué des colonies et de progresser sur la voie d'un règlement.
"Régler la question des frontières, c'est régler celle des colonies. Régler la question de Jérusalem, c'est régler celle des colonies", avait dit Hillary Clinton. "Nous devons prendre plus de recul et, au lieu de regarder les arbres, regarder la forêt dans son ensemble."
Allyn Fisher-Ilan,
avec Ari Rabinovitch,
version française
Guy Kerivel
Revue de presse, panorama du monde, blog de lutte contre l'antisémitisme et le racisme, ouvert au dialogue, l'autre image d'Israël, la culture juive à la rencontre de toutes les cultures, le monde juif tel qu'il est.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire