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Source : lejdd.fr enligne le 10 septembre
Hariri jette l'éponge
Le Premier ministre désigné du Liban, Saad Hariri, a annoncé jeudi qu'il renonçait à former un gouvernement après deux mois et demi d'efforts infructueux.
Il devait représenter le symbole de la stabilité politique retrouvée du Liban. Saad Hariri, fils de l'ancien Premier ministre Rafic Hariri, assassiné en 2005, voulait créer un gouvernement d'union nationale. Dix semaines après sa nomination comme Premier ministre, Saad Hariri a avoué jeudi avoir échoué dans sa mission. Ses tentatives de réunir ses rivaux du Hezbollah et les alliés chrétiens de la milice chiite pro-iranienne au sein d'un même gouvernement on toutes été infructueuses.
"J'annonce à tous les Libanais que j'ai dit aujourd'hui au président (Michel) Sleimane que je renonçais à former un gouvernement et j'espère que cette décision servira les intérêts du Liban", a-t-il déclaré jeudi après un entretien avec le chef de l'Etat. L'opposition avait rejeté mardi le cabinet proposé, dont les trente postes ministériels étaient répartis entre la coalition majoritaire dirigée par Hariri, l'alliance d'opposition dont fait partie le Hezbollah et un troisième groupe désigné par le président Michel Sleimane.
"Obstruction"
Pour Hariri, ce refus a sonné le glas de son projet et, l'air grave, il a dénoncé sans les nommer, ses opposants comme responsable de son échec: "Il m'est apparu que certains n'avaient pas l'intention d'aller de l'avant ou de sortir de cette situation d'immobilisme en voulant imposer des conditions extravagantes", a-t-il ajouté, soulignant qu'il avait procédé à "une multitude de consultations qui se sont systématiquement heurtées à de l'obstruction".
Maintenant, quel avenir pour le Liban? Evidemment, cette impasse fait craindre une nouvelle crise politique de longue durée dans le pays, où les luttes pour le pouvoir ont entraîné ces dernières années des paralysies gouvernementales prolongées et des accès de violence. Saad Hariri a dit espérer que son effacement permettrait de "faire tourner la roue d'un dialogue qui s'achèvera par la formation d'un gouvernement", mais il n'est pas exclu que Sleimane le charge à nouveau de la même mission. Hariri demeure le seul homme politique à bénéficier d'un soutien important au sein de la Chambre des députés. En attendant le règlement de cette énième crise politique, le gouvernement sortant dirigé par le Premier ministre Fouad Siniora, un financier proche de la famille Hariri, expédie les affaires courantes.
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