"LES MUSULMANS ET LE SEXE" de NADER ALAMI Editions GUMUS

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Recueil de Poésie en Hommage à Jenny Alpha

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Couv "LES PLEURS DU MÂLE" Recueil de Slams d'Aimé Nouma Ed Universlam

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CAMILLE CLAUDEL Naissance d'une vocation parJeanne Fayard Rivages Editions

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Sortie en librairie début mai 2013

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE

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de GISELE SARFATI Editions PLUMES et CERFS-VOLANTS

vendredi, juillet 10, 2009

VERDICT DUPROCES
DESASSASSINS
DILANHALIMI

Source : lefigaro.fr en ligne le 10 juillet à 22h 46
sur Diasporablog à 22h 58


Youssouf Fofana condamné
à la peine maximale

Cécilia Gabizon



Le chef du «gang des barbares», jugé pour l'assassinat d'Ilan Halimi, écope de la perpétuité, avec 22 ans de sûreté.

La cour d'assises des mineurs de Paris a condamné vendredi soir le chef du «gang des barbares», Youssouf Fofana, 28 ans, à la réclusion criminelle à perpétuité assortie d'une mesure de sûreté de 22 ans, pour avoir enlevé, sequestré et torturé à mort Ilan Halimi, un jeune homme de confession juive. Une peine conforme aux réquisitions du ministère public. A l'annonce du verdict, Fofana a mimé des applaudissements.

Contre les 26 autres accusés, la cour a prononcé deux acquittements et des peines allant de six mois de prison avec sursis jusqu'à 18 ans de réclusion. Les deux complices jugés les plus actifs, Samir Aït Abdelmalek, 30 ans, et Jean-Christophe Soumbou, 23 ans, ont écopé respectivement de 15 et 18 ans de réclusion. La jeune fille qui avait servi d'appât, mineure au moment des faits et aujourd'hui âgée de 21 ans, a été condamnée à neuf ans de prison.

Pour la famille Halimi, ce n'est pas Youssouf Fofana qui a tué Ilan, mais 27 personnes, chacune d'un geste, d'un coup, d'un silence lâche. Vingt-sept accusés qui ont contribué au dénouement tragique, le 13 février 2006, après trois semaines de séquestration. L'appât qui lui a tendu le piège, aussi cupide qu'indifférente. Le gardien d'immeuble qui pour quelques sous a prêté l'appartement où la victime a été retenue durant trois semaines. Les geôliers qui l'ont torturé. Tous méritaient, selon les proches du jeune homme, une peine exemplaire.

Si ces seconds rôles ont tous demandé pardon, leurs silences persistants sur les noms des gros bras qui ont assommé Ilan lors de l'enlèvement montrent les limites de leur mea culpa. « En raison d'une amnésie collective, on ne sait pas non plus qui tenait l'arme et le rideau lors des séances photos, qui a pris le cliché et qui l'a envoyé à sa famille pour réclamer une ­rançon », avait relevé Me Filet, avocat des parties civiles. «À de nombreuses questions, les réponses sont restées courtes, soulignait encore un avocat. On a parfois menti, on a aménagé la vérité pour mieux se présenter.»

La communauté juive voit dans le meurtre d'Ilan « la cristallisation de l'antisémitisme qui s'est développé dans certains quartiers de France ». Un encart anonyme dans l'hebdomadaire Actu J appelle à manifester lundi devant le ministère de la Justice. Vendredi, ils étaient quelques dizaines, massés en fin d'après-midi devant le Palais de justice. Certains pestaient contre un verdict rendu «tard dans la soirée, juste au moment de shabbat, alors que la famille Halimi est religieuse» ou encore soupçonnaient les autorités «d'avoir voulu éviter les débordements en délivrant le verdict après les journaux de 20 heures». D'importants renforts de gendarmerie étaient d'ailleurs placés devant le palais pour éviter des incidents.

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