"LES MUSULMANS ET LE SEXE" de NADER ALAMI Editions GUMUS

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Recueil de Poésie en Hommage à Jenny Alpha

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Couv "LES PLEURS DU MÂLE" Recueil de Slams d'Aimé Nouma Ed Universlam

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CAMILLE CLAUDEL Naissance d'une vocation parJeanne Fayard Rivages Editions

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Sortie en librairie début mai 2013

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE
de GISELE SARFATI Editions PLUMES et CERFS-VOLANTS

vendredi, juillet 10, 2009

REMISENCAUSE
ENEUROPE
DESPRATIQUES
RELIGIEUSES
Source : Guysen International News

en ligne le 8 juillet


TITRE DE LA REDACTION DE DIASBORAG :

"EN FRANCE, LA BURQA, EN GRANDE-BRETAGNE
LES EXIGENCES DES ECOLES JUIVES RELIGIEUSES"


Grande-Bretagne :
deux ''affaires juives'' défrayent la chronique

Par Paul Leslie
pour Guysen International News


La liberté de conscience et les convictions religieuses sont-elles toujours protégées par les lois se voulant anti-discriminatoires et promotrices d’égalité citoyenne ? Deux affaires judicaires ont récemment défrayé la chronique en Grande-Bretagne…

Première affaire. Il s’agit d’un couple marié. Les Coleman. La femme - autrefois chargée de la direction d’une école juive assez bien connue, « Hasmonean Girls School » - est actuellement directrice d’une école juive située à Borehamwood (quartier situé en banlieue londonienne).

Il était question de l’appartement de vacances faisant partie de l’immeuble Embassy Court - situé à Bournemouth, ville au bord de la mer qui se trouve dans le sud de l’Angleterre – qu’ils possédaient depuis le printemps 2003. Au début, ils étaient locataires, puis ils s’étaient décidés à acheter, après que le syndic de copropriété s’était engagé à ne pas faire installer dans les parties communes, un système de détecteurs de mouvements. Des détecteurs électroniques ont bel et bien été installés, pourtant, suite à une décision récemment prise par le syndic.

Après avoir offert de payer les dépenses supplémentaires que représenterait l’installation d’un interrupteur de neutralisation, ainsi que l’électricité supplémentaire consommée les jours de Chabbat et, selon le cas, les jours des fêtes juives - pour heurter le refus du syndic précité, qui parlait d’« un précédent inacceptable » - les Coleman ont décidé de saisir le tribunal d’instance de Bournemouth.

Ils croyaient avoir toutes les chances de gagner leur procès, en invoquant les dispositions pertinentes des lois les plus récentes - telles que l’Equality Act de 2006 et l’Human Rights Act de 1998 - qui ne se bornent pas à punir les actes de discrimination directe, mais qui visent également la « discrimination indirecte ». En l’occurrence, la fourniture de services selon un critère soi-disant démocratique (la volonté présumée de la majorité des habitants de l’immeuble en question) qui fait subir aux « personnes de la même race ou des mêmes origines ethniques ou nationales un désavantage tout particulier », et finit par les défavoriser.

Le syndic chargé de l’entretien et de l’administration des affaires de l’Embassy Court a fini par accepter la solution transactionnelle proposée par les Coleman.

Dans son excellent analyse intitulée « Laïcité 2005 : zones d'ombre et droits de l'individu. L’exclusion rampante des Juifs pratiquants », parue dans la revue Controverses de février 2006, le professeur Jacques Amar cite une des définitions de la « discrimination indirecte », selon laquelle « l’application d’une norme neutre, qui apparemment traite de la même manière l’ensemble des individus, aboutit finalement à exclure les personnes sur le fondement d’un critère qui, s’il avait été énoncé, aurait été considéré illégitime ».

Cette définition devrait s’appliquer aux circonstances du litige qui opposait les Coleman au syndic d’Embassy Court. Une décision récente de la Cour d’appel, rendue le 25 juin 2009 par les juges Lady Justice Smith, Lord Justice Rimer et Lord Justice Sedley, semble démontrer qu’elle est susceptible d’être interprétée de façon malhonnête.

Deuxième affaire. Fondée en 1732 (située alors dans l’East End londonien, maintenant dans le quartier de Brent), la Jewish Free School (JFS), tout en insistant sur le statut halakhiquement juif de tous les élèves qu’elle accepte - exigence minimale qui fait partie du règlement de toute école traditionaliste orthodoxe -, en comptent bon nombre qui sont issus de familles peu pratiquantes ou même non religieuses.

Placée à ce propos sous l’autorité du grand rabbinat de Grande-Bretagne, Chief Rabbi’s Office, elle avait obtenu gain de cause devant le juge Mumby du tribunal d’instance, après avoir été poursuivi en justice par le père d’un garçon qui n’avait pas été admis, la mère n’ayant pas accepté de se faire convertir conformément aux prescriptions halakhiques, se contentant d’une conversion réalisée sous l’égide du judaïsme libéral.

La Cour d’appel en a décidé autrement, à la grande satisfaction de groupes juifs dits « progressistes », qui prétendent être «marginalisés», et en particulier du directeur général du Judaïsme libéral, le Rabbi Danny Rich : «Nous nous insurgeons contre l’imposition de normes par une seule partie de la communauté juive, au détriment des autres.» (des propos cités dans The Times du 26 juin 2009), et « nous devrions faire des critères de la sincérité, de l’engagement religieux et des connaissances, une priorité sur les préjuges historiques, les origines biologiques et des versets obscurs de la Thora ». Des observations ô combien irrespectueuses pour les Juifs traditionalistes, citées dans London Jewish News du 3 juillet 2009… Comme si les Juifs libéraux n’étaient pas tout aussi libres que les Juifs orthodoxes de fonder des écoles, conformément à leurs critères.

Par ailleurs, est-il bien libéral, de la part de responsables de la tendance « progressiste » de la communauté juive, de faire imposer ses normes aux autres, notamment aux établissements traditionalistes - par le biais d’actions judiciaires qui risquent de faire accréditer les détracteurs du judaïsme ?

Coïncidence ? Le cabinet d’avocats chargé de poursuivre la Jewish Free School en justice, Bindman & Partners, a été fondé par Sir Geoffrey Bindman, doyen des associés et partisan de « Jews for Justice for Palestinians », sorte de « relais juif » du Palestine/International Solidarity Movement, promoteur et organisateur de boycotts anti-israéliens dans tous les domaines…

Il est vrai que l’instance supérieure rend compte, au début de son jugement du 25 juin, de la vocation des écoles juives telles que la Jewish Free School, qui consiste à enseigner tant aux personnes issues de familles non religieuses qu’aux enfants de parents orthodoxes (United Synagogue et autres) la culture et les pratiques et traditions juives – vocation qui, bien entendu, concerne une éducation spécialisée, comportant des valeurs, des principes et des notions proprement juives.

La Cour d’appel est arrivée à la conclusion - basée sur une argumentation à la fois absurde et malhonnête - que le critère de sélection essentiellement religieux appliqué par l’école dans ce cas relèverait de la discrimination illicite, supposée désavantager un groupe ethnique, conformément aux définitions et aux applications qui font partie du Race Relations Act de 1976.

Ayant de bonnes raisons de croire que ce jugement fera jurisprudence et qu’il risque de mettre en péril le fonctionnement des écoles juives traditionalistes, les responsables de l’école, comptant sur la collaboration totale des organismes représentatifs du judaïsme anglais - à l’exception du Liberal Judaism - vont introduire un recours devant la Chambre des Pairs.

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