LESANTILLES
ENCOLERE
Source : nouvelobs.com en ligne le 20 février
Jégo reste "très prudent"
sur la possibilité d'un accord
"Depuis le début (du conflit) je dis que si on n'a pas un accord des syndicats et du patronat, on n'y arrivera pas". Le LKP a déjà annoncé la reprise des négociations.
Le secrétaire d'Etat à l'Outre-mer Yves Jégo a affirmé vendredi 20 février qu'il "fallait être très prudent", après les mesures annoncées par Nicolas Sarkozy pour débloquer le conflit outre-mer, car "ce n'est pas parce que la solution est sur la table que l'accord est conclu". "Aujourd'hui il y a un geste de bonne volonté" de la part de l'Etat, mais "depuis le début (du conflit) je dis que si on n'a pas un accord des syndicats et du patronat, on n'y arrivera pas", a-t-il expliqué sur Canal +.
"Tirer des leçons""Le point dur, je l'ai dit depuis le début, ça ne m'a pas fait que des amis, c'était le patronat, qui considérait que tous les efforts salariaux qu'il devait faire devait être compensé à 100% par l'Etat", a poursuivi le secrétaire d'Etat. "C'est ça qui bloquait" et le montage proposé avec le RSA adapté à l'outre-mer "permet de demander au patronat de payer sa part", a-t-il ajouté. Interrogé sur sa gestion du conflit, Yves Jégo a déclaré : "Je retiens des leçons à titre personnel sur les tempêtes et la façon dont il faut les gérer". Il estime qu'une fois la crise "apaisée", "il faudra tous qu'on tire des leçons".
Effort de l'Etat de 580 millions
Nicolas Sarkozy, rompant un silence public qui lui a été beaucoup reproché, a reçu jeudi soir à l'Elysée les élus de l'outre-mer, auxquels il a promis d'agir pour ramener la paix civile.Le chef de l'Etat, qui doit se rendre en Guadeloupe en avril pour y ouvrir des "états généraux", a aussi annoncé un effort de l'Etat de 580 millions d'euros pour les départements d'outre-mer (DOM), dont une large part consacrée à un effort particulier sur le Revenu de solidarité active (RSA).C'est par ce biais que le gouvernement entend permettre une hausse de presque 200 euros des plus bas salaires (jusqu'à 1,4 fois le salaire minimum).
Propositions "particulièrement floues"
Le patronat aurait à accomplir une part de l'effort, sous la forme d'une prime exonérée de charges, d'un montant variable selon les entreprises, et qui serait versée par les employeurs pendant deux 2 ans.La mesure concernera en cas d'accord 45.000 Guadeloupéens. C'était la principale demande insatisfaite du LKP.Le leader du Collectif contre l'exploitation (LKP), Elie Domota, a annoncé quelques heures plus tard la reprise, vendredi à 15H00 (20H00 à Paris), des discussions officiellement interrompues depuis une semaine.Il s'est toutefois montré extrêmement circonspect, jugeant "particulièrement floues" les propositions de Nicolas Sarkozy.
ENCOLERE
Source : nouvelobs.com en ligne le 20 février
Jégo reste "très prudent"
sur la possibilité d'un accord
"Depuis le début (du conflit) je dis que si on n'a pas un accord des syndicats et du patronat, on n'y arrivera pas". Le LKP a déjà annoncé la reprise des négociations.
Le secrétaire d'Etat à l'Outre-mer Yves Jégo a affirmé vendredi 20 février qu'il "fallait être très prudent", après les mesures annoncées par Nicolas Sarkozy pour débloquer le conflit outre-mer, car "ce n'est pas parce que la solution est sur la table que l'accord est conclu". "Aujourd'hui il y a un geste de bonne volonté" de la part de l'Etat, mais "depuis le début (du conflit) je dis que si on n'a pas un accord des syndicats et du patronat, on n'y arrivera pas", a-t-il expliqué sur Canal +.
"Tirer des leçons""Le point dur, je l'ai dit depuis le début, ça ne m'a pas fait que des amis, c'était le patronat, qui considérait que tous les efforts salariaux qu'il devait faire devait être compensé à 100% par l'Etat", a poursuivi le secrétaire d'Etat. "C'est ça qui bloquait" et le montage proposé avec le RSA adapté à l'outre-mer "permet de demander au patronat de payer sa part", a-t-il ajouté. Interrogé sur sa gestion du conflit, Yves Jégo a déclaré : "Je retiens des leçons à titre personnel sur les tempêtes et la façon dont il faut les gérer". Il estime qu'une fois la crise "apaisée", "il faudra tous qu'on tire des leçons".
Effort de l'Etat de 580 millions
Nicolas Sarkozy, rompant un silence public qui lui a été beaucoup reproché, a reçu jeudi soir à l'Elysée les élus de l'outre-mer, auxquels il a promis d'agir pour ramener la paix civile.Le chef de l'Etat, qui doit se rendre en Guadeloupe en avril pour y ouvrir des "états généraux", a aussi annoncé un effort de l'Etat de 580 millions d'euros pour les départements d'outre-mer (DOM), dont une large part consacrée à un effort particulier sur le Revenu de solidarité active (RSA).C'est par ce biais que le gouvernement entend permettre une hausse de presque 200 euros des plus bas salaires (jusqu'à 1,4 fois le salaire minimum).
Propositions "particulièrement floues"
Le patronat aurait à accomplir une part de l'effort, sous la forme d'une prime exonérée de charges, d'un montant variable selon les entreprises, et qui serait versée par les employeurs pendant deux 2 ans.La mesure concernera en cas d'accord 45.000 Guadeloupéens. C'était la principale demande insatisfaite du LKP.Le leader du Collectif contre l'exploitation (LKP), Elie Domota, a annoncé quelques heures plus tard la reprise, vendredi à 15H00 (20H00 à Paris), des discussions officiellement interrompues depuis une semaine.Il s'est toutefois montré extrêmement circonspect, jugeant "particulièrement floues" les propositions de Nicolas Sarkozy.
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