"LES MUSULMANS ET LE SEXE" de NADER ALAMI Editions GUMUS

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Recueil de Poésie en Hommage à Jenny Alpha

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Couv "LES PLEURS DU MÂLE" Recueil de Slams d'Aimé Nouma Ed Universlam

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CAMILLE CLAUDEL Naissance d'une vocation parJeanne Fayard Rivages Editions

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Sortie en librairie début mai 2013

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE
de GISELE SARFATI Editions PLUMES et CERFS-VOLANTS

samedi, décembre 13, 2008

LIBRE
EXPRESSION
TEXTE PUBLIE LE SAMEDI 13 DECEMBRE
DANS LES PAGES DEBATS ET OPINIONS DU FIGARO


Iran :
que le régime des mollahs cesse ses calomnies


Par Afchine Alavi



Le régime des mollahs, plus que discrédité par ses violations flagrantes des droits humains et la situation catastrophique dans laquelle il a plongé l'économie iranienne, suscite l'aversion du peuple iranien.
L'or noir iranien attire malheureusement, certains pays occidentaux et les incite à des compromissions, comme celle dont la résistance est la victime: l'inscription de l'Organisation des Moudjahidine du peuple d'Iran (OMPI) sur une liste d'organisations terroristes.
Fort heureusement un vaste mouvement se dessine en Europe pour que justice soit rendue à la résistance. A trois reprises, l'inscription de l'OMPI sur la liste des organisations terroriste de l'Union européenne a été annulée par la justice européenne. D'abord le 1é décembre 2006, puis le 23 octobre 2008. Dans un verdict retentissant rendue le 4 décembre, le tribunal européen a annulé la dernière décision d'inscrire l'OMPI, prise le 15 juillet dernier. Pour la justice européenne, l'OMPI n'est donc plus sur cette liste.
En juin 2008 le gouvernement britannique avait déjà officiellement retiré l'OMPI de sa liste. Ce retrait faisait suit à un vote unanime au Parlement et à trois décisions des plus hautes instances juridiques de ce pays, estimant qu'il n'y avait aucun lien entre l'OMPI et le terrorisme.
Cette décision a été saluée cette année successivement par le parlement britannique la majorité du Sénat belge, des deux chambres italiennes et de l'Assemblée nationale française.

Contrairement à ce qu'affirme l'ambassade, l'OMPI n'a jamais revendiqué d'action terroriste en Iran, ni le moindre crime ou atteinte à la vie des civils et des innocents et condamne le recours à la violence.
Il est même ironique de lire dans la lettre que « la République islamique d'Iran est l'une des plus grandes victimes des actions terroristes perpétrées par le groupe ». Les victimes, sont en effet du côté du peuple iranien et de l'OMPI. Le régime des mollahs est en effet responsable de l'exécution de plus de 120000 prisonniers politiques en Iran, ainsi que l'assassinat de nombreux opposants à l'étranger.

Le tribunal fédéral de Berlin a conclu en 1997 que les assassinats des opposants étaient commandités par un comité composé du dirigeant de la "République islamique", de son président, du ministre des affaires étrangères et du ministre des renseignements. Un juge a conclu que l'assassinat en 1990 du Pr. Kazem Radjavi, représentant du CNRI auprès de la commission des droits de l'Homme de l'ONU avait impliqué la participation de 13 diplomates et de l'ambassadeur du régime.

La responsabilité de Téhéran est établie dans des centaines d'attentats à l'étranger, dont en 1994 le centre juif argentin AMIA à Buenos Aires, à l'origine de 85 morts et 200 blessés. Plusieurs mandats d'arrêts internationaux sont lancés contre les plus hautes autorités du régime iranien.

En revanche, à chaque fois qu'un tribunal indépendant s'est penché sur les accusations dont sont victimes les Moudjahidine, ces derniers ont été blanchis.
L'auteur de la lettre évoque l'existence d'un dossier pénal contre des membres de la résistance iranienne en France. Ce n'est un secret pour personne que Téhéran a impulsé ce dossier. Il est vide et la résistance souhaite ardemment voire arriver devant un tribunal pour pouvoir y faire le procès du régime iranien et de ses alliés.

La justice européenne vient d'ailleurs de porter un coup fatal à cette affaire en soulignant "qu'aucun élément du dossier ne permet d'établir que l'information judiciaire ouverte en France en avril 2001, serait fondée sur des preuves ou des indices sérieux et crédibles".
Le régime des mollahs nous calomnie, parce qu'il craint la popularité de la résistance et sa capacité à réaliser le changement démocratique en Iran.

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