"LES MUSULMANS ET LE SEXE" de NADER ALAMI Editions GUMUS

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Recueil de Poésie en Hommage à Jenny Alpha

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Couv "LES PLEURS DU MÂLE" Recueil de Slams d'Aimé Nouma Ed Universlam

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CAMILLE CLAUDEL Naissance d'une vocation parJeanne Fayard Rivages Editions

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Sortie en librairie début mai 2013

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE
de GISELE SARFATI Editions PLUMES et CERFS-VOLANTS

lundi, septembre 01, 2008

ISRAËL
VIE
ECONOMIQUE
Source : israelvalleys.com en ligne le 1er septembre



Un changement de gouvernement
ne devrait pas avoir d'influence
sur l'économie israélienne.


Par Jacques Bendelac,


SPÉCIAL RENTRÉE: l’économie israélienne est suffisamment forte pour bien résister à une période d’instabilité politique.

Pour l’instant, les marchés financiers sont davantage sensibles aux fluctuations des taux d’intérêt qu’à la valse des gouvernements.
Elections anticipées ou nouvelle coalition gouvernementale dirigée par le futur leader de Kadima: quelle que soit la future configuration politique, la situation économique en Israël ne devrait pas souffrir du choc politique de la rentrée.

Depuis ces vingt dernières années, l’influence des élections législatives sur l’économie israélienne va en diminuant. L’Etat a réduit ses interventions dans l’activité économique et “l’économie électorale” tend à se rétrécir.
En 2008, l’économie israélienne est davantage influencée par les développements de l’économie globale que par les caprices de la politique intérieure.
Le seul risque qu’encoure aujourd’hui l’économie israélienne serait un dérapage budgétaire incontrôlé. Les formations politiques vont faire monter les enchères pour monnayer leur participation à une coalition gouvernementale. Des lois “populistes” pourraient provoquer des dépenses publiques supplémentaires et un dérapage de l’inflation.

Pourtant, le risque de turbulences monétaires reste faible. Le Gouverneur de la Banque centrale Stanley Fisher est à l’affût des tensions inflationnistes et il n’hésitera pas à relever à nouveau les taux d’intérêt pour pallier à l’instabilité des prix.
Certes, le vote du Budget 2009 sera retardé jusqu’à la mise en place d’un nouveau gouvernement. Dans ce cas, le budget de 2008 sera reconduit en 2009, ce qui garantira une continuité budgétaire en cas de vacance du pouvoir.

Malgré l’instabilité politique, l’économie israélienne de cette fin de 2008 présente une santé insolente. La croissance israélienne a bien résisté à la crise internationale. Le PIB poursuit sa hausse au rythme de 4,2% l’an, tiré par les exportations et la consommation des ménages.
En dépit de la hausse des carburants et de la poussée des prix, la “job machine” israélienne tourne à plein régime. Durant le 1er semestre de 2008, l’économie israélienne a créé 57.000 nouveaux emplois, essentiellement dans les branches du commerce et des services aux entreprises. Résultat: le taux de chômage est tombé à 5,9% le mois dernier, soit son plus bas niveau depuis 23 ans.

Reste à savoir comment vont réagir les capitaux étrangers. Bien sûr, les investisseurs préfèrent placer leur argent dans les pays qui font preuve de continuité dans le domaine fiscal et monétaire.
En Israël, les investisseurs supposent que la politique économique ne changera pas fondamentalement avec la mise en place d’un nouveau gouvernement. L’incertitude politique ne devrait donc pas trop influencer les marchés et l’économie israélienne devrait garder le cap d’une croissance modérée.

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