DANS
LALUCARNE

SUR ARTE


SUR SA GRILLE D'ETE,
LA CHAÎNE CULTURELLE FRANCO-ALLEMANDE
REND HOMMAGE A LA CULTURE JUIVE



Ce soir à 19h et demain soir à 23h 50 la culture juive est à l'honneur sur Arte.

Cela commence ce soir par un concert réunissant en 2005, dans une salle de la capitale belge, l'ancienne et la nouvelle génération de musiciens et de chanteurs klezmers (klezmorim). Gardiens de cette musique venue du fond des villages de l'Europe de l'Est et qui, au contact des autres cultures, a su se reformer, s'enrichir de nouvelles sonorités, de nouveaux instruments. Shura Lipovsky d'Amsterdam, Myriam Fucks de Bruxelles, Karsen Troyke de Berlin, les KlezRoyms de Rome et le trio Scho d'Ukraine viennent nous dire que la musique yiddish "is alive", est vivante et qu'elle continue à charmer et à poursuivre son périple à travers le monde. Que d'une génération à l'autre, cette musique populaire, aussi populaire que la musique populaire noire américaine, ne perd rien de sa vitalité et qu'elle gagne en public dépassant largement le public d'initié. Et c'est surtout le renouvellement de ceux qui maintiennent sa tradition qui facilitent sa diffusion universelle.
Musiques et chants d'hier (Der Rebbe Eli Melekh, Papirosn) croisent des ouvres du répertoire yidddish plus récents. Sans jamais creuser l'écart entre tradition et modernité.

Les réalisateurs de ce documentaire, Nathalie Rossetti et Turi Turichiaro filment simplement une heure de bonheur.

Cette heure de pure plaisir introduit le documentaire à ne manquer sous aucun prétexte que diffuse Arte lundi 4 août à 23h 50 : "DU SCHTETL A BROADWAY, Une Odyssée musicale". Un parcours exceptionnel qui nous mène des petits villages du fond de l'Europe de l'Est au coeur de l'Amérique des cultures. Où comment des émigrés juifs devinrent les Rois de la musique américaine à partir des années 20.
Ce documentaire, en forme de joyau, est un réel chef-d'oeuvre réalisé par Fanienne Rousso-Lenoir, sur des commentaires éblouissants dit par Michel Jonasz.

Vous en serez davantage ce soir.


Bernard Koch