"LES MUSULMANS ET LE SEXE" de NADER ALAMI Editions GUMUS

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Recueil de Poésie en Hommage à Jenny Alpha

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Couv "LES PLEURS DU MÂLE" Recueil de Slams d'Aimé Nouma Ed Universlam

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CAMILLE CLAUDEL Naissance d'une vocation parJeanne Fayard Rivages Editions

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Sortie en librairie début mai 2013

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE
de GISELE SARFATI Editions PLUMES et CERFS-VOLANTS

dimanche, mars 17, 2013

OBAMA
ENISRAËL
NETANHYOU
SOUSPRESSION
Source ; jolpress.com en ligne le dimanche 17 mars 2013


Ce que Barack Obama
veut obtenir en Israël




Barack Obama se rend en Israël, ce mercredi 20 mars. C’est la première visite du président américain depuis son entrée en fonction en 2008. A Jérusalem, il rencontrera Benjamin Netanyahu, un homme qui lui aurait vivement préféré son adversaire lors de la dernière présidentielle, Mitt Romney. Pourtant, les deux pays doivent faire front. Au Moyen-Orient, leurs problèmes sont les mêmes.


La visite est historique. Pour la première fois depuis sa prise de fonctions en 2008, le président Barack Obama se rendra en Israël et dans les Territoires palestiniens, à partir du 20 mars prochain.


Les relations mitigées entretenues par Barack Obama et Benjamin Netanyahu

Si le voyage du président américain est lourd de sens, il sera également lourdement chargé d’actualité et de dossiers brûlants qui font le quotidien des relations bilatérales qu’entretiennent Barack Obama et Benjamin Netanyahu depuis plusieurs années.

Ces dernières n’ont jamais été réellement simples. Questions de caractères, d’ambitions également. Benjamin Netanyahu aimerait bien voir en son allié américain un va-t’en guerre un peu plus virulent qu’il ne l’est, c’est d’ailleurs ce trait de caractère qu’il avait apprécié chez le candidat républicain à la présidentielle de l’automne dernier, Mitt Romney.

Benjamin Netanyahu n’avait à l’époque pas caché son parti pris pour le candidat républicain - qui lui avait d’ailleurs rendu visite en Israël.

Empêcher Israël de se lancer dans une guerre contre l’Iran

C’est sur le dossier du nucléaire iranien sur lequel les deux hommes se confrontent depuis plusieurs mois, et se confronteront encore tant la menace reste persistante du côté des projets de Mahmoud Ahmadinejad, que les deux hommes auront sans doute le plus d’échanges.

Depuis que la communauté internationale tente de mettre un terme aux velléités nucléaires du président iranien, Israël veut frapper fort, et le plus tôt possible. En septembre dernier, dans une énième alerte à ses homologues du monde entier, Benjamin Netanyahu illustrait son propos à la tribune de l’Assemblée générale de l’ONU par le dessin d’une bombe prête à exploser, signifiant ainsi que plus les heures passent, plus l’Iran se dote d’une arme qui pourrait, en quelques coups, réduire l’Etat hébreu à néant.

Selon les estimations du Premier ministre israélien, il y a quelques mois, il ne reste plus beaucoup de temps à la communauté internationale pour agir, et à la tribune des Nations unies, Benjamin Netanyahu traçait la ligne rouge, et fatale, pour l’été 2013.

Dans ce contexte, tout l’enjeu pour Barack Obama sera de défendre le droit à la diplomatie de faire son travail. La communauté internationale a mis de nombreuses sanctions en route, et pour Washington, le temps fera le reste.


Relancer le processus de paix

Deuxième dossier chaud : le processus de paix israélo-palestinien. Un autre vieux dossier qui tarde, et pourtant, Barack Obama avait fait de cette paix un point fondamental de son mandat, le premier en tout cas. Le deuxième étant démarré, l’Autorité palestinienne s’inquiète.

Il faut dire que si Barack Obama s’est fait la promesse de tenter la paix, Benjamin Netanyahu s’est promis de retarder le dossier au maximum.

C’est d’ailleurs pour cela que le Premier ministre israélien, réélu récemment, s’acharne tant sur l’Iran. Plus la menace paraît grande, plus les yeux de la communauté internationale se fixent sur Téhéran. Pendant ce temps, Israël mène, dans la plus grande discrétion, de nouveaux et nombreux projets de construction de colonies.


Pour la destruction de l’axe Syrie-Iran-Hezbollah

Le conflit syrien sera bien entendu au cœur des enjeux de cette visite. Au-delà de la guerre civile qui vient de fêter son deuxième anniversaire, l’objectif de Barack Obama et de Benjamin Netanyahu est le même : réduire à néant le triangle d’amitié qui unit Bachar al-Assad, Mahmoud Ahmadinejad et le Hezbollah, ce triumvirat chiite embarrassant pour les ambitions des deux pays.

Pour Barack Obama comme pour Benjamin Netanyahu, la résolution de la crise syrienne ne doit passer que par l’instauration d’un nouveau régime syrien, modéré, pro-occidental et bien entendu détaché de l’Iran.

La guerre faisant rage, il faut également veiller à ce que la fin du conflit ne se traduise pas par le transfert des armes actuelles vers le Hezbollah libanais, ni vers les groupes djihadistes qui se sont formés tout au long du conflit.

Une affaire subtile car qu’il soit chiite libanais, ou sunnite lié à Al-Qaïda, le danger guette Israël tout comme les Etats-Unis.



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