"LES MUSULMANS ET LE SEXE" de NADER ALAMI Editions GUMUS

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Recueil de Poésie en Hommage à Jenny Alpha

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Couv "LES PLEURS DU MÂLE" Recueil de Slams d'Aimé Nouma Ed Universlam

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CAMILLE CLAUDEL Naissance d'une vocation parJeanne Fayard Rivages Editions

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Sortie en librairie début mai 2013

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE
de GISELE SARFATI Editions PLUMES et CERFS-VOLANTS

vendredi, septembre 07, 2012

ISRAËL
ECONOMIE
COMPETITIVITE
ENLEGEREBAISSE
Source : israelvalley.com via atlantico.fr en ligne
le 7 septembre 2012



COMPETITIVITE 2012 .
Dans le classement global
de la compétitivité réalisé
par le World Economic Forum
Israël se retrouve à la 22 ème place.


Par
Daniel Assayah
(Paris)



La Suisse est en tête du classement établi par le Rapport Global sur la Compétitivité 2011-2012, publié aujourd’hui par le World Economic Forum. Singapour dépasse la Suède pour se classer deuxième. Les pays d’Europe du nord et d’Europe occidentale dominent le top 10 avec la Suède (3e), la Finlande (4e), l’Allemagne (6e), les Pays-Bas (7e), le Danemark (8e) et le Royaume-Uni (10e). Bien qu’il ait perdu trois places depuis l’année dernière, le Japon (9e) occupe le deuxième rang parmi les pays asiatiques.

Israël a perdu 4 places dans l’Indice de compétitivité mondiale publié par le Forum économique mondial. Au Moyen-Orient, le Qatar (14e) renforce sa position dans le top 20 tandis que l’Arabie Saoudite (17e) s’y hisse pour la première fois, suivie par Israël (22e), les Emirats arabes unis (27e), le Koweït (34e) et le Bahreïn (37e). La plupart des Etats du Golfe poursuivent leur progression. En Afrique subsaharienne, l’Afrique du Sud (50e) et l’île Maurice (54e) figurent également dans la première moitié du classement, suivies par le Rwanda (70e), le Botswana (80e) et la Namibie (83e). En Amérique latine, le Chili (31e) reste le premier de la classe et certains pays voient leur compétitivité s’améliorer comme le Panama (49e), le Brésil (53e), le Mexique (58e) et le Pérou (67e). Plus d’informations sur les conclusions principales du rapport.

ISRAELVALLEY PLUS
La France perd donc encore trois places dans le classement global de la compétitivité réalisé par le World Economic Forum, et six places depuis 2010. On peut ne pas aimer ce thermomètre, mais il faut bien avouer qu’il n’est pas contradictoire avec d’autres mesures comme celle de l’OCDE sur la qualité de vie dans 34 pays dits développés qui classe la France en 18ème position. Car sans compétitivité, pas de productivité ; sans productivité, pas de croissance ; et sans croissance, pas de qualité de la vie !

Pas étonnant dans ces conditions que le président Hollande affirme dans son discours de Châlons-en-Champagne : « La France a un problème de compétitivité qu’il faut résoudre ». De fait le débat ne porte déjà plus sur la réalité du décrochage de compétitivité de la France mais sur ses causes.

A la suite des travaux de nombreux économistes, la compétitivité d’une économie se définie par l’ensemble des institutions, politiques et facteurs qui concourent à sa productivité. Pour synthétiser tout ça et permettre une comparaison entre pays d’une année à l’autre, Xavier Sala-i-Martin, Professeur d’économie à Columbia University et co-auteur du rapport du World Economic Forum, a créé un indice de compétitivité globale qui repose sur 10 piliers de compétitivité.

A côté des piliers qui sont traditionnellement cités comme soutiens indéfectibles du modèle économique français, à savoir sa démographie et la santé de sa population, la qualité de ses infrastructures, la qualité et le niveau d’offre de ses services d’éducation ; la culture managériale de ses élites, sa capacité à intégrer les nouvelles technologies, il y a quelques piliers qui présentent de sérieuses fissures voire un affaissement gravissime. Peu ou prou, tout le monde s’accorde sur le même diagnostic mais préfère mettre en avant telle ou telle faiblesse structurelle plutôt qu’une autre pour des raisons qui tiennent plus du positionnement politique ou de la pédagogie sociale que de l’analyse économique articulée.

Premier pilier bancal, la place et le rôle de l’Etat. Par tradition et parce qu’il faut bien reconnaître que l’Etat français a de beaux atouts, l’Etat doit tout résoudre dans ce pays et tout remonte vers lui. Cela a trois conséquences. Premièrement, l’Etat qui doit satisfaire des intérêts divergents a du mal à réformer et à se réformer. Du coup, on est obligé d’en passer par une règle abrupte du type « remplacement d’un départ à la retraite sur deux » pour pouvoir avancer. Pas étonnant qu’on note une baisse de confiance envers les institutions publiques dans l’enquête du World Economic Forum.

Deuxièmement, l’Etat laisse perdurer des monopoles et des rentes de situation. La France ne déréglemente qu’en traînant les pieds, a une vision archaïque de la concurrence et ne fait pas assez confiance à ses concitoyens. Ainsi, si la loi sur l’autonomie des universités accorde de réels pouvoirs aux présidents de nos universités, ils envient certainement les instruments de gestion de la recherche dont disposent les présidents d’universités américaines. Pourquoi a-t-il fallu attendre si longtemps l’ouverture à la concurrence du transport routier interrégional de passagers alors qu’il permet à de nombreuses personnes avec des budgets limités de pouvoir se déplacer à moindres frais ? Finalement, la troisième conséquence est que l’Etat a besoin de beaucoup d’argent, ce qui se traduit par un niveau de prélèvement obligatoire parmi les plus élevés en Europe.

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