"LES MUSULMANS ET LE SEXE" de NADER ALAMI Editions GUMUS

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Recueil de Poésie en Hommage à Jenny Alpha

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Couv "LES PLEURS DU MÂLE" Recueil de Slams d'Aimé Nouma Ed Universlam

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CAMILLE CLAUDEL Naissance d'une vocation parJeanne Fayard Rivages Editions

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Sortie en librairie début mai 2013

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE

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de GISELE SARFATI Editions PLUMES et CERFS-VOLANTS

mardi, mars 06, 2012

LEDERAPAGE
DEFRANCOISFILLON
SURLESRITESRELIGIEUX
CREEUNTSUNAMI
AFORTEINTENSITE

Source : source europe1 via l'AFP en ligne
le 6 mars



Abattage rituel :
Fillon irrite

avec
Stéphane Place,
à Bordeaux,



Le Crif, mais aussi une députée UMP, se disent choqués. Juppé a pris ses distances.

Le débat sur le halal continue à faire couler beaucoup d'encre. Interrogé lundi matin sur Europe 1 au sujet de la polémique autour de l’étiquetage de la viande halal, François Fillon a suggéré aux juifs et aux musulmans de revenir sur les “traditions ancestrales“ d’abattage rituel des animaux. Le Premier ministre, s'exprimant à titre personnel, a estimé que "les religions devaient réfléchir au maintien de traditions qui n'ont plus grand chose à voir avec l'état aujourd'hui de la science, l'état de la technologie, les problèmes de santé". Des propos qui ont indigné d'abord le Crif avant de lancer une nouvelle polémique.

Le Crif "humilié"
Richard Prasquier, le président du Conseil représentatif des institutions juives de France, s'est ainsi dit “choqué“ par la déclaration “stupéfiante“ de François Fillon. "Nous insistons suffisamment sur la loi de 1905 pour dire qu'un Premier ministre, quand il s'exprime publiquement, même à titre personnel, n'a pas à s'immiscer dans des traditions religieuses", a insisté Richard Prasquier qui a bien l’intention d’écrire à François Fillon pour "lui dire que nous avons été surpris de ses déclarations". "Il y a là quelque chose de désagréable, d'humiliant, et de contraire à notre tradition républicaine", a-t-il ajouté.

Deux mois après le dîner annuel du Crif qui réunissait Nicolas Sarkozy et François Hollande, Richard Pasquier a affiché aussi son profond désaccord avec la proposition du chef de l'Etat d'étiqueter la viande "en fonction de la méthode d'abattage" annoncée samedi. "Il semble que le candidat Sarkozy n'ait pas tout à fait les mêmes positions que le président Sarkozy. Je le constate", a-t-il mis en garde. "Cette mesure aurait des conséquences négatives essentiellement sur la communauté juive", a prévenu le président du Crif.

"De tels propos n'ont pas de place dans le débat"
A l'UMP aussi, ces propos font grincer des dents. La secrétaire nationale Salima Saa, étoile montante du parti majoritaire, s'est déclarée "attristée de voir s'étaler des jugements négatifs et dévalorisants sur les musulmans de France". "Au nom de quoi parle-t-on de pratiques ancestrales ? Où est le respect de la foi, des pratiques et des individus ? (...) De tels propos n'ont pas de place dans le débat", écrit-elle dans un communiqué.

"Rappelons que 6 millions de Français sont musulmans, et que ces pratiques sont partagées par les Français de confession juive. Ce genre de provocations doit s'arrêter. Il faut mettre fin aux discours de préjugés et de stigmatisation", écrit encore Salima Saa. "Je souhaite que la campagne présidentielle se recentre sur les sujets qui importent aux Français : le logement, l'éducation, l'emploi", conclut-elle.

"Le 'choc des civilisations' n'est pas ma tasse de thé"
Le ministre des Affaires étrangères, Alain Juppé, a pour sa part pris ses distances avec le sujet. "J'ai déjà dit que le 'choc des civilisations' n'était pas ma tasse de thé. Je pense que le problème de la viande halal est un faux problème en réalité, qu'il y a d'autres vraies questions qu'il faut se poser", a déclaré le maire de Bordeaux.

L'ancien Premier ministre, Dominique de Villepin, a pour sa part estimé, mardi sur Europe 1, que François Fillon "aurait mieux fait de se taire". Le candidat à la présidentielle a par ailleurs jugé la polémique "lamentable". "Et il faut voir avec quelle délectation les uns et les autres s'emparent de ce sujet, qu'il faudrait traiter sereinement. Il a une dimension religieuse, économique, commerciale. Ne traitons pas ce sujet à la légère, à la volée", a-t-il conseillé.

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