CASHER-HALAL
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LEGRANDRABBINDEFRANCE
PERSISTEETSIGNE
Source : interview du Grand Rabbin de France
sur Radio J diffusée le 8 mars 2012



AU LENDEMAIN DE SA RENCONTRE
AVEC LE PREMIER MINISTRE
GILLES BERNHEIM
GRAND RABBIN DE FRANCE
SUR RADIO J, CE MATIN :
"LES MOTIFS D'INQUIETUDE PERSISTENT"


Dans l'interview que le Grand Rabbin de France, a accordé, ce matin, à Michel Zerbib, patron de la Rédaction de Radio J (94.8 mgh) est apparu comme ne se laissant pas impressionner par les explications que lui a donné le Premier Ministre sur ses propos désobligeants à l'égard des rites religieux lors de leur rencontre, hier, à Matignon.
"Joël Mergui, Président des Consistoires et moi-même, nous avons voulu faire comprendre au Premier Ministre combien nous avons été bouleversés par ses propos" a-t-il dit. "Nous avons pris acte de ses explications, mais nous continuons à être vigilant". Toutefois, admet-il : "LES MOTIFS D'INQUITUDE PERSISTENT"

Le Grand Rabbin de France est hostile à l'étiquetage de la viande : " L'étiquetage ne peut être obligatoire".

Sur la France, thème de son dernier ouvrage ("N'oublions pas de penser à la France" Editions Stock), Gilles Bernheim voue, pour elle, un véritable sentiment d'amour : "elle est belle, elle est diverse"

A propos des Musulmans, le Grand Rabbin de France se sent "solidaire des Musulmans républicains qui sont majoritaire en France".

Enfin, c'est sur le Front National et sa candidate aux élections présidentielles qu'il s'est montré le plus tenace et intraitable.Il a rappelé que : "LES VALEURS DU JUDAÏSME SONT ETRANGERES AUX VALEURS DU FRONT NATIONAL".

Non, il ne fait pas de la politique. Répondant citoyennement à Marine Le Pen qui le renvoyait plusieurs jours plus tôt auprès de ses ouailles : "il n'est pas interdit de parler des sujets politiques".

Un Grand Rabbin de France pugnace, combatif, exigent. Une voix forte, intelligible qui manquait aux Juifs de France pour se faire entendre. Une voix au service d'une communauté, au service de la France et des Français. De toutes confessions.


Bernard Koch