"LES MUSULMANS ET LE SEXE" de NADER ALAMI Editions GUMUS

"LES MUSULMANS ET LE SEXE" de NADER ALAMI Editions GUMUS

Recueil de Poésie en Hommage à Jenny Alpha

Recueil de Poésie en Hommage à Jenny Alpha

Couv "LES PLEURS DU MÂLE" Recueil de Slams d'Aimé Nouma Ed Universlam

Couv "LES PLEURS DU MÂLE" Recueil de Slams d'Aimé Nouma  Ed Universlam


CAMILLE CLAUDEL Naissance d'une vocation parJeanne Fayard Rivages Editions

CAMILLE CLAUDEL Naissance d'une vocation parJeanne Fayard Rivages Editions
Sortie en librairie début mai 2013

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE
de GISELE SARFATI Editions PLUMES et CERFS-VOLANTS

lundi, octobre 17, 2011

GUILADSHALIT
LIBERE
DEMAIN

Source : leparisien.fr via l'AFP en ligne
le 17 octobre 1961



Gaza :
le soldat Shalit échangé mardi
contre 477 Palestiniens




Rafah (Gaza),

lundi.



Rafah (Gaza), lundi.

Des véhicules de la Croix-Rouge et des bus arrivent d'Egypte en vue de l'échange de prisonniers qui doit permettre au soldat Gilad Shalit de recouvrer la liberté.


Sauf coup de théâtre, le soldat franco-israélien Gilad Shalit doit recouvrer la liberté mardi matin, en échange d'un millier de prisonniers palestiniens, aux termes d'un accord sans précédent entre Israël et le mouvement islamiste Hamas. Sitôt libéré, le sergent de 25 ans, prisonnier à Gaza depuis près de 2.000 jours, devrait être brièvement transféré de la bande de Gaza vers l'Egypte, puis emmené en Israël.


Là, sur la base aérienne de Tel Nof, il verra pour la première fois depuis plus de cinq ans ses parents, Noam et Aviva. Il sera accueilli par le Premier ministre Benjamin Netanyahu, le ministre de la Défense Ehud Barak et le chef d'état-major le général Benny Gantz. «La mission sera accomplie quand Gilad Shalit sera rendu vivant et en bonne santé à sa famille», a affirmé Benjamin Netanyahu. Tenu captif au secret, le soldat Shalit - automatiquement reconnu comme victime de stress post-traumatique - rentrera enfin chez lui à Mitzpe Hila, en Haute Galilée. Les autorités israéliennes ont promis une «réception discrète en respectant les besoins du soldat et de sa famille».

Les tirs de joie interdits à Gaza

Lundi, le Premier ministre israélien a adressé une lettre aux familles des victimes d'attentats palestiniens dont les auteurs seront relâchés en vertu de l'accord avec le Hamas. Selon le directeur du Conseil de sécurité nationale, le général Yaakov Amidror, «tout devrait se passer comme prévu sauf si la Cour suprême intervient ou si quelqu'un se livre à des provocations à Gaza».

Dans le territoire palestinien qu'il administre, le Hamas prépare en effet un accueil triomphal aux «héros» sortis de prison. Les rues sont pavoisées de drapeaux des différentes factions palestiniennes, de banderoles et des photos des prisonniers libérables. Le ministère de l'Intérieur du Hamas a cependant interdit à la population de Gaza de tirer des salves de joie pour saluer la libération des prisonniers. Les prisonniers doivent être accueillis officiellement du côté palestinien du terminal de Rafah, à la frontière avec l'Egypte, avant d'être conduits par bus vers la place de la Katiba, à Gaza, où est prévue une cérémonie officielle. Les célébrations prévoient un discours du chef du gouvernement du Hamas à Gaza, Ismaïl Haniyeh, ainsi que d'un des prisonniers libérés, Yehia Sinwar, un dirigeant du mouvement islamiste.

477 Palestiniens libérés dès mardi...

Quatre appels contre la libération des Palestiniens sont par ailleurs examinés lundi par la Cour suprême d'Israël, plus haute instance judiciaire de l'Etat, qui n'a jamais encore remis en cause un accord d'échange de détenus conclu par le gouvernement. Noam Shalit, le père, a exhorté la Cour à rejeter ces appels «car chaque retard peut risquer de faire échouer l'accord».

Le jeune tankiste franco-israélien est échangé contre un premier groupe de 477 Palestiniens - en majorité des condamnés à perpétuité - dont 27 femmes. Certains seront accueillis mardi en Egypte par le chef en exil du Hamas, Khaled Mechaal. Parmi les détenus relâchés, figure le plus ancien prisonnier palestinien d'Israël, Naïl Barghouthi, emprisonné depuis 1978, et la première femme de la branche armée du Hamas, Ahlam al-Tamimi, condamnée à 16 peines à perpétuité pour un attentat dans une pizzeria de Jérusalem-Ouest (15 morts le 9 août 2001). Sur les 477 prisonniers, 137 seront autorisés à retourner chez eux dans la bande de Gaza, 96 en Cisjordanie et 14 à Jérusalem-Est. En revanche, 204 Palestiniens seront bannis: 164 vers la bande de Gaza et 40 vers l'étranger (Turquie, Qatar et Syrie). Six Arabes israéliens vont pouvoir rentrer dans leurs foyers.

... et 550 autres dans deux mois

Suivant l'accord signé mardi dernier sous médiation égyptienne entre Israël et le Hamas au pouvoir à Gaza, un second groupe de 550 détenus palestiniens doit être libéré dans les deux mois. En relâchant 1.027 prisonniers, dont beaucoup avec du sang sur les mains, Israël consent à payer le prix proportionnellement le plus élevé pour récupérer un de ses soldats. En mai 1985, l'Etat hébreu avait élargi 1.150 Palestiniens contre trois militaires. Pourtant, selon un sondage publié lundi, 79% des Israéliens sont favorables à l'échange.

Capturé le 25 juin 2006 par un commando palestinien en lisière de la bande de Gaza, Gilad Shalit est devenu une icône en Israël. Son visage adolescent est affiché partout grâce à une campagne inlassable de ses parents qui ont campé des mois durant près de la résidence du Premier ministre à Jérusalem.

Le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a estimé lundi que l'échange de prisonniers était un «mouvement positif vers la paix». Mais l'accord entre Israël et le Hamas ne signifie pas pour autant la fin des tentatives d'enlèvement de soldats car, comme l'ont répété ces derniers jours des dirigeants du Hamas, «les kidnappings continueront tant qu'il restera des prisonniers palestiniens dans les geôles israéliennes».

Aucun commentaire: