"LES MUSULMANS ET LE SEXE" de NADER ALAMI Editions GUMUS

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Recueil de Poésie en Hommage à Jenny Alpha

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Couv "LES PLEURS DU MÂLE" Recueil de Slams d'Aimé Nouma Ed Universlam

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CAMILLE CLAUDEL Naissance d'une vocation parJeanne Fayard Rivages Editions

CAMILLE CLAUDEL Naissance d'une vocation parJeanne Fayard Rivages Editions
Sortie en librairie début mai 2013

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE
de GISELE SARFATI Editions PLUMES et CERFS-VOLANTS

mercredi, mars 09, 2011

REVOLTES
DESPEUPLESARABES
LEMONDECHERCHE
ANEUTRALISER
KADHAFI
Source : liberation.fr en ligne
le 9 mars



L’ONU cherche
à clouer Kadhafi au sol


Une résolution instaurant une zone d’exclusion aérienne pour empêcher le dictateur libyen de bombarder son peuple se négocie aux Nations unies.


Par MARC SEMO


Alors même que les forces de Muammar al-Kadhafi continuent de bombarder les insurgés dans l’est de la Libye (lire page 4), l’hypothèse de la création d’une zone d’exclusion aérienne (no fly zone) au-dessus du pays continue de faire son chemin afin d’empêcher le régime d’utiliser son aviation. Après les monarchies du Golfe, lundi soir, c’est l’Organisation de la conférence islamique, qui est entrée dans le débat : «Nous nous joignons à ceux qui demandent l’instauration d’une zone d’exclusion aérienne et nous demandons au Conseil de sécurité de l’ONU de prendre ses responsabilités en ce sens», a affirmé Ekmeleddin Ihsanoglu, président de cette organisation regroupant 57 pays musulmans, tout en rappelant son hostilité à toute intervention militaire directe au sol. La Ligue arabe se réunira vendredi pour prendre une décision mais une majorité de ses membres semblent sur la même position.

Mais si la pression s’accentue, la proclamation d’une zone d’exclusion aérienne - qui doit être entérinée par une résolution du Conseil de sécurité - pourrait prendre encore quelques jours, voire plus, même si Londres et Paris ont commencé à travailler de concert à un projet de résolution. «Nous sommes encore dans une phase de prises de contacts et de discussions et non pas encore à un moment de cristallisation où l’on peut classer d’un côté ceux qui sont pour et de l’autre ceux qui sont contre», explique un diplomate occidental. En clair, ça coince même si les Etats-Unis appuient désormais à fond le projet franco-britannique. Deux membres permanents du Conseil de sécurité disposant du droit de veto, Russie et Chine, sont ouvertement hostiles à ce qu’ils dénoncent comme «une ingérence» dans les affaires intérieures libyennes. A cela s’ajoutent aussi de nombreux problèmes techniques et opérationnels qui doivent encore être clarifiés jeudi et vendredi à Bruxelles lors d’une réunion de l’Otan, parallèle au sommet européen qui discutera aussi de la crise libyenne et des moyens d’aider la population.

Réticences. «Si Kadhafi et ses militaires continuent à attaquer la population libyenne de manière systématique, je ne peux imaginer que la communauté internationale et l’ONU restent passives», déclarait déjà lundi le secrétaire général de l’Alliance atlantique Andres, Fogh Rasmussen, tout en rappelant que «l’Otan n’a pas l’intention d’intervenir sans mandat de l’ONU». Mais déjà elle se prépare à toutes les éventualités. Certains pays de l’Alliance sont plus réticents que d’autres, notamment l’Italie, dont les bases aériennes seraient pourtant très utiles pour la mise en œuvre de l’interdiction de survol de la Libye. Ce pourrait donc être une coalition de pays volontaires qui appliquerait cette mesure et non pas l’Alliance en tant que telle. Les moyens à mettre en œuvre, y compris pour les frappes qui détruiraient les défenses antiaériennes libyennes, sont importants. Ainsi la no fly zone instaurée au-dessus de la Bosnie en 1993, a nécessité 200 avions de combat pour une zone à surveiller beaucoup plus petite et surtout beaucoup plus proche des bases des pays de l’Alliance.

Demi-mot. Mais pour le moment la bataille est diplomatique. Même si depuis Benghazi, l’opposition libyenne appelle à l’instauration d’une telle zone, elle demande aussi à l’UE à être reconnue «le plus tôt possible» comme seule autorité légitime. Paris l’a déjà fait à demi-mot dès lundi «saluant la création du Conseil national libyen» et affirmant «son soutien aux principes qui l’animent». Les représentants de l’opposition libyenne devraient rencontrer très vite Catherine Ashton, la représentante de l’UE pour la politique extérieure.

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