POUR
LALEADERFRONTISTE
LEGERTASSEMENT
DANSLESINTENTIONS
DEVOTEDANS
LESSONDAGES
Source : lepost.fr via Le Monde, Europe 1
en ligne le 17 mars



Marine le Pen :
le début de l'essoufflement ?


Ses aficionados la voyait déjà facilement au second tour, et, pourquoi pas, éventuellement "présidentiable" . Les sondages précédents avaient, en effet, montré une poussée du FN, en tête des intentions de vote au premier tour, avec des scores d'intentions de vote avoisinant les 24 %.
Le nouveau sondage, publié aujourd'hui par "Ipsos / L B C" pour Le Monde et Europe 1, risque de refroidir leurs ardeurs : si Marine le Pen y est toujours en position favorable, elle perd nettement "la tête du trio", avec même un recul important , face à DSK et François Hollande.

Dans ce sondage effectué le 14 mars et publié aujourd'hui , Marine Le Pen arrive en deuxième position avec 19 % devant Nicolas Sarkozy 18 %, qui se retrouve éliminé. Face à Martine Aubry, ou François Hollande (également en tête, mais avec 23 %), la leader du FN n'est plus "qu'à" 21 %, à égalité avec l'actuel président ...




Le principal vainqueur de ce sondage est DSK, crédité de 33 % au premier tour : un chiffre jusqu'alors jamais atteint dans les sondages sur les présidentielles de 2012.

Le principal perdant est Nicolas Sarkosy, dont la candidature est de plus en plus fragilisée, avec un centre renaissant (incarné par Dominique de Villepin et François Bayrou, qui atteignent chacun plus de 5 %), et une droite "dure" regroupée autour du FN.




La non poursuite de la "dynamique" de la candidature de Marine Le Pen peut s'expliquer par de multiples facteurs :

- la mise en avant de sa candidature dans les médias, a souligné les carences de son programme (économie, fiscalité, social, éducation...), sur lesquelles elle est de plus en plus attaquée.

- ses prises de position, sur l'immigration notamment, très proches de celle de son père, ancien leader du parti, ont contredit sa volonté d'"adoucir" son image.

- les réactions de ses adversaires, sur ses sujets favoris (insécurité, laïcité, immigration, euro, justice sociale...) ont démontré que ses réponses n'étaient pas aussi pertinentes qu'elle voulait bien le promettre.

- l'effet de "surprise", de type 2002, est passé : après la voix de contestation, le citoyen cherche à privilégier la "raison".

- ...et sa "poussée" a fait resurgir le spectre de l'"extrême", un choix politique qui n'a jamais vraiment séduit les électeurs hexagonaux....







Reste à savoir quels seront les résultats, et les enseignements, des prochains sondages, au milieu d'une actualité internationale perturbée, et d'un climat politique interne toujours tendu...