DEBATSUR
LALAÏCITE
ENFRANCE
CEST
PARTI!
Source : francesoir.fr en ligne le 1er mars
Débat sur la laïcité :
Fillon ne doute plus
François Fillon avait émis des réserves lundi. Ce mardi, il a vivement défendu le débat sur la laïcité voulu par Nicolas Sarkozy et qui doit s'ouvrir le 5 avril.
Le débat que l'UMP veut organiser le 5 avril soulève de nombreuses réserves, y compris au sein du parti présidentiel. Lundi 28 février, François Fillon lui-même assurait qu'il s'opposerait à un tel débat s'il « devait être centré sur l'islam ». S'il « devait apparaître comme un débat qui, d'une manière ou d'une autre, conduit à stigmatiser les musulmans, je m'y opposerais, je le dis très clairement, je m'y opposerais », avait-il déclaré.
Mais ce mardi, François Fillon a semble-t-il changé d'avis et a largement défendu la pertinence de ce débat. Interrogé par le député du Nouveau Centre Hervé de Charette sur ce sujet que Nicolas Sarkozy veut mettre sur la table, il a jugé « nécessaire » de « réévaluer » le principe de laïcité et « son application pour tenir compte des évolutions de la société française ».
Tenir compte de l'augmentaion
de nos concitoyens musulmans
Selon le chef du gouvernement en effet, il faut « tenir compte d'un fait qui est l'augmentation du nombre de nos concitoyens musulmane ». Et tandis qu'Hervé de charrette exprimait ses craintes d'un débat « malsain » aboutissant à
« stigmatiser les musulmans de France », Fillon a souligné qu'il est « nécessaire que nos concitoyens d'origine musulmane puissent vivre leur foi librement et dignement, et chacun sait que ça n'est pas toujours le cas ».
De ce fait, pour le Premier ministre, la question des lieux de culte devient « légitime » et le gouvernement a le « devoir » d'aider les Français de confession musulmane à le « résoudre ».
Prenant le soin de préciser que le débat doit être posé sans tabou mais aussi
« sans stigmatisation », « comme nous l'avons fait par ailleurs en prenant nos responsabilités sur la question du voile intégral », François Fillon assure que la question du « respect du pacte républicain » n'est « pas compatible avec le communautarisme ».
Alors que l'ancien ministre des Affaires étrangères s'interrogeait sur l'opportunité d'ouvrir un tel débat alors que le monde arabe est le théâtre d'un vaste souffle démocratique, le Premier ministre affirme au contraire que
« débattre de la laïcité, ça n'est pas être à contre-courant de l'histoire, mais c'est, au contraire, apporter des réponses à la quête d'identitité et de liberté des peuples ».
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