"LES MUSULMANS ET LE SEXE" de NADER ALAMI Editions GUMUS

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Recueil de Poésie en Hommage à Jenny Alpha

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Couv "LES PLEURS DU MÂLE" Recueil de Slams d'Aimé Nouma Ed Universlam

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CAMILLE CLAUDEL Naissance d'une vocation parJeanne Fayard Rivages Editions

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Sortie en librairie début mai 2013

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE

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de GISELE SARFATI Editions PLUMES et CERFS-VOLANTS

samedi, mai 16, 2009

LESAMERICAINS
SURLEPONTDELAPAIX
AUPROCHEORIENT
Source : dépêche AFP diffusée le 16 mai



Abdallah II attend l'annonce d'un plan américain
de paix entre les Arabes et Israël



AMMAN


Le roi Abdallah II de Jordanie a affirmé samedi attendre l'annonce d'un nouveau plan américain de paix entre les Arabes et Israël, espérant que cela permettrait d'écarter le risque d'une nouvelle guerre.
"Nous attendons une annonce de l'administration américaine (...) de son plan pour relancer les négociations vers une solution globale" du conflit arabo-israélien, a dit le roi dans une interview à l'AFP à Amman.

Le roi, qui n'a pas précisé la teneur de l'initiative attendue des Etats-Unis, a espéré que cette annonce américaine "se fera au plus tôt".
"Il faut bouger vite, sérieusement et efficacement, sinon les risques de violence et d'une nouvelle guerre augmenteront et le monde entier en payera le prix", a-t-il dit.
Le souverain jordanien, qui a été le mois dernier le premier chef d'Etat arabe à être reçu à Washington par le nouveau président américain, a affirmé avoir été "convaincu" que Barack Obama "veut oeuvrer sérieusement" pour la paix et réalise que "le règlement de paix est dans l'intérêt stratégique" de son pays.
"Des négociations directes (entre Arabes et Israéliens) doivent être entamées immédiatement, sur la base d'un plan clair", a encore dit le roi.
"La formule est très simple: un retrait israélien de tous les territoires occupés palestinien, syrien et libanais, en contrepartie de relations normales avec tous les pays arabes", a-t-il dit.
Le président Obama "comprend l'urgence de la situation, la perte de temps constituant une menace pour la sécurité de la région et du monde", a dit le souverain jordanien pour qui la paix "nécessite un rôle américain de premier plan et un soutien européen, arabe et international".

Le président américain doit prononcer un discours à l'adresse des musulmans le 4 juin au Caire, dont le monde arabe attend qu'il présente les grandes lignes d'un plan de paix.
"Cinquante sept pays ne reconnaissent pas Israël, c'est à dire le tiers des pays membres de l'ONU, et la raison est la poursuite de l'occupation et l'absence d'un règlement de paix", a souligné le roi pour qui "la seule option est une solution de paix sur la base de deux Etats".
Le roi qui fête ses dix ans de règne le mois prochain a relevé "l'engagement" du président Obama "à une solution de deux Etats", palestinien et israélien.

Abdallah II a insisté qu'Israël "doit faire ses choix: veut-il rester une forteresse, isolée de la région, ou veut-il coexister avec ses voisins et avec tous les pays qui ne le reconnaît pas et obtenir une acceptation et une réelle sécurité ?"
"Israël doit comprendre que la sécurité ne se fait pas par des murs, des blocus ou des armées. La paix réelle se fait par les négociations", a encore dit le roi.

Abdallah II a qualifié de "discussion claire et directe" son entretien à Amman jeudi avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, "sur la nécessité d'oeuvrer sérieusement et de s'engager dans la paix".
A la question de savoir si Israël peut un jour s'intégrer dans la région, le roi a répondu que "le monde arabe a fait et continuera de faire ce qui est nécessaire. Le monde arabe a présenté une initiative pour mettre fin au conflit en 2002 et ont réitéré leur engagement depuis".

L'initiative prévoit une normalisation des relations entre les pays arabes et Israël en échange du retrait israélien des territoires occupés depuis juin 1967.
Israël a rejeté cette initiative dans sa forme actuelle, principalement en raison du droit au retour des réfugiés palestiniens et le ministre israélien des Affaires étrangères, Avigdor Lieberman, l'a qualifiée de "dangereuse".
"Il n'y a pas de changement au plan de paix arabe et il n'est pas nécessaire de l'amender", a insisté le roi.

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