DÎNERDUC.R.I.F.2011
ENTRELEPRESIDENT
DELAREPUBLIQUE
ETLACOMMUNAUTEJUIVE
UNEAMITIE
FRANCHE




RICHARD PRASQUIER
PRESIDENT DU C. R. I. F.

" Nous ne voulons pas
que le mot islam remplace
le mot juif dans les fantasmes
de la diabolisation"

"LE C. R. I. F EST HOSTILE
AU FRONT NATIONAL"


NICOLAS SARKOZY
PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE :

"Pas de sécurité pour Israël,
sans la Paix"

"Les Juifs sont partie intégrante
des racines de la France"

Les langues de bois ont été, ce soir, entérées. On a décidé, entre l'invitant et l'invité, de se regarder droit dans les yeux. De se parler sans circonvolution. Sans tourner autour du pot. En appelant un chat, un chat.
C'est à un échange inhabituel, dans un dîner du C. R.I. F. (Conseil Représentatif des Insitutions juives de France), auquel ont assisté plus de 800 convives, dont le Nouvel Ambassadeur d'Israël en France, une vingtaine de ministres, de nombreux responsables politiques, ainsi que plusieurs ambassadeurs. Un échange courtois et chaleureux, mais d'une grande franchise s'est instauré entre le Président de la République et Richard Prasquier.

Tous les sujets qui préocuppent la communauté juive de France ont été abordés par le Président du C. R. I. F : de la montée du FN à la déligitimation d'Israël, en passant par la pérénisation et l'insistance des actes antisémites. Mais pour bien montrer que les Juifs ne se sentaient pas en marge de la société française, Richard Prasquier s'est d'emblée solidarisé avec les minorités en difficulté ou stigmatisés (les Roms, les immigrés,...)
"La lutte contre le racisme est notre lutte" a dit le Président. Ajoutant avec force :"Nous ne voulons pas que le mot Islam remplace le mot juif dans les fantasmes de la diabolisation"
Le C. R.I.F, par la voix de son Président déclare publiquement son hostilité au Front National version Marine Le Pen. Richard Prasquier prévient : "les Juifs connaissent les populismes. Ils ne doivent pas les soutenir. Politiquement, ils se fourvoieraient. Moralement, ils se déconsidéreraient."


Nicolas Sarkozy, Président de la République, a longuement insisté sur la nécessité pour Israël de conclure un accord de paix avec les Palestiniens, par la voix directe en rappelant quelques points de son discours prononcé, trois auparavant à la Knesseth : "la sécurité d'Israël dont des frontières sûres est inégociables" a-t-il dit. En précisant "Pas de sécurité sans un accord de paix".

Là, où il a surpris l'assistance, c'est lorsqu'il a souligné qu'il soutenait tout accord de paix. Avec pour condition pour Israël de restituer les Plateaux du Golan.

Le dernier chapître de du discours du Président de la République a rendu un vibrant et très touchant hommage au judaïsme et à la place qu'il occupe dans la société française depuis des millénaires. "Les racines de la France sont chrétiennes. Les Juifs sont partie intégrante de la société française".


Bernard Koch