"LES MUSULMANS ET LE SEXE" de NADER ALAMI Editions GUMUS

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Recueil de Poésie en Hommage à Jenny Alpha

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Couv "LES PLEURS DU MÂLE" Recueil de Slams d'Aimé Nouma Ed Universlam

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CAMILLE CLAUDEL Naissance d'une vocation parJeanne Fayard Rivages Editions

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Sortie en librairie début mai 2013

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE

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de GISELE SARFATI Editions PLUMES et CERFS-VOLANTS

samedi, décembre 18, 2010

LEVISAGEHIDEUX
DESFRANCAISRACISTES
DESASSISESPROVOQUENT
LISLAM
Source : leposte.fr via leparisien.fr
en ligne 18 décembre




Un débat "contre l'islamisation"
à Paris :
"J'ai pourtant demandé
son interdiction..."


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Sur Le Post, le maire du XIIème, Michèle Blumenthal, explique pourquoi elle s'oppose à la tenue de ce débat, organisé par des mouvements d'extrême droite, dans son arrondissement (voir son interview plus bas).
Des "assises contre l'islamisation de l'Europe" sont organisées samedi à Paris par des mouvements d'extrême droite.

La tenue de ce colloque, organisé par le Bloc identitaire et Riposte laïque, a été autorisé par le préfet de police de la capitale. Pour justifier sa décision, il a expliqué que "la liberté de réunion fait partie des libertés fondamentales" et que "l'autorité administrative ne peut interdire la tenue d'une réunion que s'il s'agit du seul moyen d'assurer l'ordre public".



Cette décision suscite de nombreuses protestations.


Une vingtaine d'associations et des partis de gauche - comme le NPA ou Anne Hidalgo du PS - ont protesté contre l'organisation de ces "assises", dont la mairie de Paris avait demandé l'interdiction. Bertrand Delanoë a notamment demandé au préfet de police "de bien vouloir prendre toutes les mesures nécessaires" afin que la réunion "ne puisse avoir lieu" car elle "ne peut qu'engendrer haine, xénophobie et trouble à l'ordre public".

Jeudi après-midi, le préfet de police a mis en garde les organisateurs et les participants contre tout trouble à l'ordre public.

Une manifestation est prévue samedi à 14 heures devant l'Espace Charenton (12ème arrondissement de Paris) pour protester contre ce débat. Comme il se tient dans un lieu privé, seul le préfet de police pouvait l'interdire.

Les élus de l'arrondissement ont d'ailleurs organisé un rassemblement "silencieux, pacifique et symbolique" devant l'Espace Charenton, vendredi à 13 h, a-t-on indiqué au Post.






Contactée par Le Post, le maire du XIIème arrondissement de Paris, Michèle Blumenthal, explique pourquoi elle a demandé au préfet l'interdiction de ce débat.

Pourquoi êtes-vous opposée à l'organisation de ce colloque ?

"Les propos proférés dans ce genre de colloque sont plus propices à l'exclusion qu'au rassemblement. Ceux qui figurent dans les invités [des figures de l'extrême droite francaise et européenne, ndlr] sont des personnes dont les propos ne sont pas les plus mesurés. Le titre de ce colloque ["Assises contre l'islamisation de l'Europe", ndlr] incite d'ailleurs plus à la division qu'autre chose... Je déplore l'instrumentalisation de ce colloque et du terme de laïcité. La laïcité, je ne l'entends pas comme un moyen d'exclure mais plutôt de rassembler."

"Cela se passe dans le XIIème arrondissement donc je ne peux pas ne pas réagir. J'ai pourtant demandé son interdiction en écrivant au préfet de police de Paris pour lui dire aussi que ce colloque stigmatise une partie de nos concitoyens."


Que pensez-vous de la décision du préfet de police ?

"Mon devoir était de demander l'interdiction de ce colloque car les propos qui vont être tenus ne vont pas être angéliques et risquent d'atteindre à l'ordre public. Je suis convaincue que ce débat ne devrait pas avoir lieu. La préfecture se place sur un plan juridique : une manifestation dans un lieu privé ne peut être interdite. Si des propos racistes ou qui appellent à la haine sont tenus, le colloque peut être interdit. Des policiers seront d'ailleurs présents samedi pour vérifier si c'est le cas..."


D'autant que ce colloque se tient dans un contexte particulier. On parle beaucoup du FN en ce moment, après les propos polémiques de Marine Le Pen...

"Ce n'est jamais le moment de tenir ce genre de colloque. Mais en ce moment, vu le contexte, c'est encore moins le moment de braquer les gens les uns contre les autres et de leur présenter des bouc émissaires. Ce n'est pas un moyen d'apaiser les espris..."


Comment s'est passée la manifestation, vendredi ?

"Des élus de gauche du XIIème étaient présents pour dire : 'On est là, on est vigilants'. Cela s'est passé dans le calme. Nous avons décidé de nous rassembler aujourd'hui pour ne pas encourager nous-mêmes un trouble à l'ordre public, demain [samedi, ndlr]."

Et au PS, qu'en pensent Martine Aubry et les responsables nationaux ?
"Les leaders nationaux du PS sont évidemment contre la tenue de ces assises."


L’auteur

Alex Lemarié
Journaliste à la rédaction du Post

Journaliste au Post.fr
(responsable de la rubrique politique)

Mon Twitter: http://tw...
Journaliste au Post.fr
(responsable de la rubrique politique)

Mon Twitter: http://twitter.com/alexlemarie
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