LESYMBÔLE
DUMOUVEMENT
DUSIONISME
INSCRIT
AUPATRIMOINEMONDIAL
DELUNESCO
Source : guysen international news
en ligne le 23 décembre à 11h 51
sur Diasporablog à 12h 28
Les kibboutz bientôt
au patrimoine de l'UNESCO
Par
Diane Fink
La commission nationale israélienne pour l'UNESCO tente actuellement de faire inscrire les kibboutz au patrimoine mondial. L'initiative a été lancée par un groupe d'universitaires conduit par les architectes Yuval Yaski, Shmuel Groag et Galia Bar-Or du département d'architecture de l'institut Bezalel.
Mme Bar-Or, également directrice du musée d'art du kibboutz Ein Harod, a récemment organisé avce M. Yaski une exposition intitulée "Le kibboutz: une architecture sans précédent" à la Biennale de l'Architecture de Venise.
L'UNESCO, l'institution des Nations-Unies pour l'Education, la Science et la Culture inscrira les kibboutz à son patrimoine mondiale si elle les juge uniques et importants à la culture humaine. L'inscription aura une signification particulière en terme d'image pour le pays ainsi qu'un impact économique. En effet, un financement peut être accordé au site en question par le Fonds du patrimoine mondial.
Le processus d'inscription comporte deux étapes. Chacun des pays membre des Nations-Unies peut établir une liste de sites provisoires pour leurs inscriptions au patrimoine. Cette liste peut ensuite être soumise au vote lors de la réunion annuelle de l'UNESCO.
Seul un kibboutz, le tout premier - Degania - est actuellement inscrit sur la liste. Mais pour M. Yaski il ne doit pas être le seul. "Chacun représente une phase différente du développement des kibboutz. Nous pensons qu'il vaudrait mieux en inscrire plusieurs, chacun d'entre eux revêt une importance physique et historique particulière".
Toutefois s'il compte en présenter plusieurs sur la liste, l'architecte ne cherche pas l'inscritpion de tous les 274 que comptent Israël.
Leur inscritpion est extrêmement importante selon ce dernier, partculièrement au regard du développement des kibboutz ces dernières années - qui comprend entre autres l'abandon des bâtiments publics.
"Je crois que cette initiative va augmenter l'importance du kibboutz, tant parmi les décideurs que parmi les membres du mouvement", a déclaré M. Yaski.
Les expériences déjà vécues par des sites comme Tel Aviv montrent cependant que cette inscription pourrait faire glisser les kibboutz vers des projets coûteux de rénovation et de conservation. Néanmois le mouvement Kibboutz se félicite de l'initiative. "Ce sera un grand honneur pour nous: la reconnaissance mondiale de l'oeuvre des pionniers, les fondateurs des kibboutz, qui ont créé quelque chose d'unique au monde" a affirmé le mouvement.
Michael Turner, président de la commission israélienne pour l'UNESCO a pour sa part averti de la longueur de l'inscription.
"Vous devez vous rappeler que l'UNESCO n'est pas un concours de beauté. Avant qu'un site ne soit inscrit, sa valeur unique doit être comprise. Représente-t-il une architecture rare? Où est-il situé? Reflète-t-il une structure sociale particulière? En ce qui concerne les kibboutz, il est évident que de nombreuses questions se posent. Par exemple, combien de kibboutz devraient être inscrits et lesquels devraient être conservés? Répondre à toutes ces questions demande énormément de préparation et de concertation", a-t-il prévenu.
La Commission a annoncé qu'elle attendait une proposition écrite de l'équipe de chercheurs.
Israël a déjà inscrit six de ses sites au patrimoine mondial: Masada, la vieille ville d'Akko (Saint-Jean d'Acre), les "tels" bibliques (Magido, Hazor et Beer Sheva), les villes nabatéennes sur la Route de l'Encens dans le Néguev, la ville Blanche de Tel Aviv ainsi que les lieux saints bahà'is à Haïfa et en Galilée Occidentale.
En outre la vieille Ville de Jérusalem et ses remparts y ont également été inscrits dans les années 1980.
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