"LES MUSULMANS ET LE SEXE" de NADER ALAMI Editions GUMUS

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Recueil de Poésie en Hommage à Jenny Alpha

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Couv "LES PLEURS DU MÂLE" Recueil de Slams d'Aimé Nouma Ed Universlam

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CAMILLE CLAUDEL Naissance d'une vocation parJeanne Fayard Rivages Editions

CAMILLE CLAUDEL Naissance d'une vocation parJeanne Fayard Rivages Editions
Sortie en librairie début mai 2013

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE
de GISELE SARFATI Editions PLUMES et CERFS-VOLANTS

mercredi, août 11, 2010

COUPDETHEÂTRE
DEVANTLACOMMISSION

DENQUETE ISRAELIENNE
SURLAFLOTILLE
LECHEFDETATMAJOR

ISRAELIENRECONNAIT
DESERREURS
Source : lejdd.fr en ligne le 11 août


Flottille: Israël pas "prêt"




Devant la commission chargée d'enquêter sur le raid mené fin mai contre la flottille d'aide à destination de Gaza, le chef d'état-major de l'armée israélienne a reconnu mercredi que ses commandos "n'étaient pas préparés à la résistance qu'ils ont rencontrée".

Devant la commission d'enquête portant sur le raid mené le 31 mai dernier contre la flottille d'aide à Gaza, et dans lequel avaient péri neuf humanitaires turcs, la ligne de défense de l'Etat hébreu s'est fissurée mercredi. Le général Gabi Ashkenazi, chef d'état-major de l'armée, a reconnu que les commandos engagés dans l'arraisonnement meurtrier "n'étaient pas préparés à la résistance qu'ils ont rencontrée".

Selon le haut gradé, les soldats avaient omis de dégager le pont du navire à la grenade assourdissante et au gaz avant de parvenir à bord. En têtes brûlées, ils ont directement descendu en rappel, à partir de leurs hélicoptères, pour se retrouver sur le pont en pleine mêlée. Les passagers présents s'étaient armés de barres de fer et de couteaux. Le raid s'est alors rapidement "transformé en chaos", a admis le général.

Quant à la possibilité d'annuler l'opération, Gabi Ashkenazi a botté en touche: "Dès que le premier soldat a terminé sa descente, il n'y avait d'autre choix que de poursuivre [l'assaut]", a-t-il déclaré avant d'estimer qu'un tir de barrage dissuasif le long des bateaux auraient dû être effectué.


L'armée sous la pression de l'exécutif

Un témoignage qui ne concorde pas avec celui du Premier ministre Benjamin Netanyahou, interrogé mardi. Ce dernier a affirmé qu'aucune erreur n'avait été commise. Mais la version du haut gradé semble mieux coller à la réalité. Le 1er juin, au lendemain des faits, un commando de marine avait en effet rapporté les difficultés qu'il avait eues lors de l'arraisonnement du Mavi Marmara, navire amiral de la flottille. Devant la presse, le soldat racontait alors s'être battu à mains nues contre plusieurs hommes: "Je n'avais pas d'arme, mis à part un vieux pistolet de paint-ball inoffensif ", assurait-il, en état de choc.

L'armée israélienne reconnaissait alors que l'opération s'était mal passée, rejetant toutefois la responsabilité sur les décisions trop hâtives de l'exécutif hébreu. A la commission d'enquête nationale d'en juger désormais. Le porte-parole de Benjamin Netanyahou, Nir Hefetz, a néanmoins rappelé à la presse que cette instance, constituée par le gouvernement israélien donc, n'était en aucun cas "opposée à Israël".

Les Nations unies ont, elles, lancé deux enquêtes distinctes. L'une menée par le Conseil des droits de l'Homme de l'ONU, l'autre par une commission indépendante menée par l'ex-Premier ministre néo-zélandais Geoffrey Palmer. Mais le ministre israélien de la Défense, Ehoud Barak, s'est d'ores et déjà opposé au travail des émissaires internationaux. Mardi, il a interdit aux militaires de témoigner devant les représentants de l'ONU. Le général Ashkenazi a confirmé mercredi qu'il suivra cette injonction.

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