"LES MUSULMANS ET LE SEXE" de NADER ALAMI Editions GUMUS

"LES MUSULMANS ET LE SEXE" de NADER ALAMI Editions GUMUS

Recueil de Poésie en Hommage à Jenny Alpha

Recueil de Poésie en Hommage à Jenny Alpha

Couv "LES PLEURS DU MÂLE" Recueil de Slams d'Aimé Nouma Ed Universlam

Couv "LES PLEURS DU MÂLE" Recueil de Slams d'Aimé Nouma  Ed Universlam


CAMILLE CLAUDEL Naissance d'une vocation parJeanne Fayard Rivages Editions

CAMILLE CLAUDEL Naissance d'une vocation parJeanne Fayard Rivages Editions
Sortie en librairie début mai 2013

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE
de GISELE SARFATI Editions PLUMES et CERFS-VOLANTS

mercredi, juillet 01, 2009

SARKOZY
CONSEILLER
SPECIAL
DENETANYAHU

Source : lefigaro.fr en ligne le 1er juillet


Les conseils explosifs de Sarkozy
à Nétanyahou


Jérusalem,

Marc Henry

Le président français aurait conseillé au premier ministre israélien de se séparer de son ministre des Affaires étrangères ultranationaliste. Des révélations qui provoquent une tempête en Israël.

«Débarrasse-toi d'Avigdor Lieberman» : ce conseil amical qu'au­rait donné Nicolas Sarkozy à Benyamin Nétanyahou à propos de son ministre des Affaires étrangères a enfiévré mardi le monde politique et médiatique israélien. Toute l'affaire a commencé lundi soir, lorsque la deuxième chaîne de télévision privée a révélé la teneur d'un dialogue mené dans un style très peu diplomatique, mercredi dernier, à l'Élysée.

Selon ce média, le président français très en verve aurait déclaré à Benyamin Nétanyahou en le tutoyant : «Je reçois toujours les mi­nistres israéliens des Affaires étrangères, mais avec celui-là (Lieberman), je n'ai pas pu. Je te le dis, débarrasse-toi de lui. Vire-le du gouvernement et prend Tzipi Livni (l'ancienne ministre des Affaires étrangères) à la place. Avec elle et Ehoud Barak (le ministre travailliste de la Défense), tu peux faire l'Histoire.»

Quelque peu décontenancé, Benyamin Nétanyahou a tenté de prendre la défense de son ministre. «Vous ne devriez pas exagérer. Lieberman est quelqu'un de très gentil qui parle tout à fait différemment en privé.» Réponse du président : «En privé aussi Jean-Marie Le Pen peut être quelqu'un de très gentil.» Benyamin Nétanyahou a rejeté cette comparaison avec le dirigeant du Front national. Nicolas Sarkozy a alors fait en partie marche arrière en affirmant qu'il ne souhaitait pas comparer Avigdor Lieberman, chef d'un parti ultranationaliste qui a effectué une percée aux élections de février, à Jean-Marie Le Pen.


«Ingérence grave et intolérable»

Ces échanges de répliques pour le moins inhabituelles ont déclenché une véritable tempête. Un porte-parole d'Avigdor Lieberman a fait publier un communiqué d'autant plus vengeur que, lors de sa première visite à Paris, en mai, le président Sarkozy avait effectivement refusé de le rencontrer à l'Élysée. «Si les propos attribués au président français sont exacts, il s'agit d'une ingérence grave et intolérable d'un pays démocratique respecté dans les affaires d'un autre pays démocratique.» Circonstances ag­gravantes : le chef de la diplomatie a appris les détails de l'affaire par la télévision, sans en avoir été informé au préalable par l'ambassadeur d'Israël à Paris, Daniel Shek, qui était présent à l'Élysée.

Du côté de Benyamin Nétanyahou, l'heure est plutôt à l'embarras. Un porte-parole a jugé utile de déclarer que le premier ministre avait une «totale confiance» en Avigdor Lieberman. Il a toutefois refusé de confirmer ou de démentir la teneur des propos du président français, présenté comme «un grand ami d'Israël». «Nous n'avons pas l'habitude de dévoiler la teneur des discussions avec les dirigeants étrangers, et le premier ministre n'a de toute façon nul besoin de conseils sur la composition de son gouvernement.»

Plusieurs ministres et députés sont montés au créneau pour dénoncer cette «intolérable immixtion», de même que d'anciens ambassadeurs d'Israël en France, tel Meir Rosen qui estime que les propos attribués à Nicolas Sarkozy peuvent «créer un précédent et permettre à tout à chacun dans le monde de se mêler de ce qui se passe chez nous». Uzi Landau, ministre des Infrastructures et numéro deux d'Israël Beitenou, le parti ultranationaliste d'Avigdor Lieberman, a pour sa part déploré que Benyamin Nétanyahou ait réagi mollement. «Un véritable homme d'Etat aurait tapé du poing sur la table», a-t-il tranché.

Aucun commentaire: