OBAMAINVITE
ELASSADALATABLE
DENEGOCIATIONS
ISRAELOPALESTINIENNES
Source : lexpress.fr via l'Agence Reuters
en ligne le 26 juillet
Washington veut que Damas aide
au dialogue palestino-israélien
DAMAS - Les Etats-Unis comptent sur la Syrie pour aider Palestiniens et Israéliens à conclure un accord de paix, a déclaré dimanche à Damas le représentant spécial du président Barack Obama au Proche-Orient, George Mitchell.
Les Etats-Unis comptent sur la Syrie pour aider Palestiniens et Israéliens à conclure un accord de paix, a déclaré l'émissaire américain.
L'ancien sénateur, qui venait d'être reçu par le président syrien Bachar al Assad, a déclaré d'autre part qu'un des objectifs "à court terme" de Washington était d'encourager la reprise des négociations entre la Syrie, qui soutient le groupe radical palestinien Hamas, et l'Etat juif.
"Pour réussir, il faut qu'à la fois les Arabes et les Israéliens oeuvrent avec nous pour aboutir à une paix globale. Nous apprécierions la pleine coopération du gouvernement de la République arabe syrienne dans cet effort", a dit l'émissaire américain.
Après huit ans d'interruption, des pourparlers indirects entre la Syrie et Israël ont été engagés l'an dernier par l'intermédiaire de la Turquie, mais ils ont été suspendus dans la foulée de l'intervention de Tsahal contre le Hamas à Gaza, en décembre et janvier derniers.
Ankara s'est dit récemment prêt à reprendre sa médiation. Le président Assad a déclaré qu'Israël devrait d'abord s'engager à restituer le Golan occupé depuis 1967. Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a exclu tout préalable syrien.
"UNE PAIX VÉRITABLEMENT GLOBALE"
Pour leur part, les négociations israélo-palestiniennes parrainées par le "quartet" des médiateurs internationaux formé des Etats-Unis, de la Russie de l'Onu et l'Union européenne, sont totalement dans l'impasse. Le président palestinien Mahmoud Abbas refuse de les reprendre tant qu'Israël ne gèlera pas totalement ses activités de colonisation.
Israël, qui s'y refuse, s'efforce d'aboutir avec Washington à un compromis sur cette délicate question qui serait lié à un progrès dans la normalisation des relations avec ses voisins arabes - un objectif affiché du plan de paix adopté il y a cinq ans par la Ligue arabe.
Mitchell a qualifié ses entretiens avec Assad de "très francs et positifs", mais il n'a pas dit ce qu'il attendait que le chef de l'Etat syrien fasse pour contribuer à relancer les négociation israélo-palestiniennes, notamment auprès du Hamas, qui contrôle depuis deux ans la bande de Gaza.
En privé, des responsables syriens soulignent que Damas a joué un rôle modérateur auprès du Hamas qui a récemment accepté l'idée d'un Etat palestinien sur les territoires occupés par Israël durant le conflit de 1967.
Le soutien du régime de Damas au Hamas a contribué ces dernières années à grever les relations syro-américaines, mais celles-ci se sont améliorées depuis la prise de fonctions, en janvier, du président Obama, qui a fait d'un règlement au Proche-Orient une priorité diplomatique de son mandat.
La Syrie reste soumise à des sanctions américaines, mais le chef de la Maison blanche a renvoyé un ambassadeur à Damas. Le précédent avait été rappelé en 2005 pour protester contre l'assassinat à Beyrouth de l'ancien Premier ministre libanais Rafic Hariri, dans lequel Assad nie toute implication.
"J'ai dit au président Assad que le président Obama était résolu à faciliter une paix israélo-arabe véritablement globale", a déclaré Mitchell à la presse.
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