"LES MUSULMANS ET LE SEXE" de NADER ALAMI Editions GUMUS

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Recueil de Poésie en Hommage à Jenny Alpha

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Couv "LES PLEURS DU MÂLE" Recueil de Slams d'Aimé Nouma Ed Universlam

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CAMILLE CLAUDEL Naissance d'une vocation parJeanne Fayard Rivages Editions

CAMILLE CLAUDEL Naissance d'une vocation parJeanne Fayard Rivages Editions
Sortie en librairie début mai 2013

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE
de GISELE SARFATI Editions PLUMES et CERFS-VOLANTS

mardi, mai 01, 2007

LEVEE
DERIDEAUX

Mercredi 2 mai à 20h 30
Jedui 3 mai à 20h 30

SCENE WATTEAU
à Nogent sur Marne

CAR CELA DEVIENT UNE HISTOIRE

D'après l'oeuvre de Charlotte Delbo
Avec les peintures et oeuvres de Walter Spitzer
Conception : Déborah Münzer et Noam Morgensztern
Mise en scène : Noam Morgensztern

Avec : Déborah Münzer, Jacques Rebouillat,
Isabelle Hagege-Mettler, Noam Morgensztern


En 1942, Charlotte Delbo, résistante française communiste non juive etassistante de Louis Jouvet est emprisonnée puis déportée à Auschwitz et Ravensbrück. Survivante, elle revient en France, tente de retrouver sa place dans la société française et publie différents écrits, qui sont le récit de cette histoire de camps, cette histoire de l'après et du retour à la vie « normale». Ainsi, son oeuvre est riche de récits, d'histoires, de vies mais passeulement : son oeuvre est aussi riche de styles et de mises en formedifférentes.Car Charlotte Delbo a cette faculté d'écrire dans un même livre de mémoires, tantôt de la narration, tantôt un poème, tantôt une pièce de théâtre comme pour montrer la non-uniformité de l'impact des événements dans les camps, que toutes les images, tous les faits n'ontpas la même valeur et ne s'inscrivent pas de la même manière à l'intérieur de soi.Le spectacle que nous créons se veut agréable: nous nous inscrivons dans des formes très différentes pour un spectacle en trois parties très distinctes passant d'images fortes à une certaine forme d'humour en essayant de respecter l'oeuvre d'une vie. « Quand je suis rentrée du camp, j'ai voulu témoigner. Il fallait quequelqu'un rapporte les paroles, les gestes, les agonies d'Auschwitz. » Pour elle, il ne faisait pas de doute que son témoignage emprunteraitla voix de la poésie et, plus précisément, celle de la tragédie laplus épurée. « Chacun témoigne avec ses armes », dit-elle. « Jeconsidère le langage de la poésie comme le plus efficace - car il remue le lecteur [et, bien sûr, le spectateur] au plus secret delui-même - et le plus dangereux pour les ennemis qu'il combat. » Et de conclure : « Je me sers de la littérature comme d'une arme, car la menace m'apparaît trop grande. »
Charlotte Delbo
Le Monde du 20 Juin 1975.


*SCENE WATTEAU
1, Place du théâtre
94 000 Nogent Sur Marne

près de la gare du RER

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