CHRONIC
d'Alain SUIED*


LITTELL :
OEDIPE-SUR-SEINE




Fils de R. LITTELL, JONATHAN a trouvé dans quelques auteurs traduits par ses soins une forme de "répons(e)" (?) à son "oedipe" - un phénomène d'époque : songez à l'antiaméricanisme actuel et ...à la haine...d'ISRAEL...qui aveugle sur...les sombres réalités des "tyrannies" du globe! Le "meurtre du "père" n'est-il pas la trame....du non-dit de bien des "romans" (familiaux?) de la "modernité (et de l'IDEOLOGIE ,"idée - au - logis" disait Lacan) "dominante" (l'éloge des supposés "dominés"!) ,la pensée Bourgeoise ,héritière du discours et de l'INQUISITION Ecclésiastiques...)

Le "style" des "Bienveillantes" dérive de cette influence:le traducteur de SADE BLANCHOT GENET ...fait parler un NAZI (allemand...) à la manière d'un collabo des années de la Honte...C'est le SADISME ....."à l'oeuvre"...


APPUYANT SUR L 'IMPENSE FRANCAIS (là où ça ne fait...plus mal?)
LITTELL ne pouvait que séduire les lecteurs "officiels" et les idéologues "officieux"..
QUI REGNENT AUSSI SUR LES...PRIX? LA QUESTION MERITE D'ETRE POSEE
- d'autant que quelques "spécialistes" de l'Histoire de la Shoah ...soulignent certaines incohérences douteuses...


Mais LITTELL, merci Oedipe - mais attendons ....l'évolution nécessaire!,écrit simplement TOUT HAUT le non-dit des PULSIONS habillées en Heidegger
ianisme et en ....Parisianisme? (N'y a-t-il pas des "Prussiens" et des "Néo-Staliniens" en vogue et en force dans les "cénacles" et les "commissions" réservées...)


COMME LES CAMPUS Américains résonnent du discours ambigü des "maîtres-à-penser" d'hier,les "Bienveillantes" FICTIONNALISE la Shoah,"sadise" l'Histoire,"idéologise" le meurtre ,tue "symboliquement"...le "père" ou sa figure - que l'on sait menacée depuis le 19ème s.- expose la "pendaison" et la "bandaison" - comme un étudiant ..."colle" des concepts et des scènes "chocs" - pour "jouer" son rejet de cette figure "haïe" et "culturelle"...


A-t-il constaté que le ROMAN est MORT, ON DIRAIT QUE NON.
Proust a l'éternité devant lui.Littell a juste le Prix Goncourt.

Alain SUIED


*Il donnera sa première, ce soir, à 19h 30 au Centre Communautaire de Paris de la Rue Lafayette (voir la page qui lui a été consacré sur diasporablogj, dimanche 12 novembre)