LIBERTE,
LIBERTE CHERIE
PASSERELLE
Source : lefigaro.fr
en ligne le 10 octobre
Le correspondant du «Figaro»
harcelé en Algérie
Correspondant du Figaro à Alger depuis dix ans, Arezki Aït Larbi est privé de passeport depuis mai 2006. Le motif invoqué par les autorités algériennes est une condamnation à six mois de prison ferme par défaut en 1997 précédée d'un mandat d'arrêt du juge instruction. Arezki Aït Larbi n'avait jusqu'à présent jamais été informé de ce jugement prononcé dans le cadre d'une affaire en diffamation remontant à 1994. L'article incriminé concernait une enquête sur des sévices commis sur des détenus politiques dans un pénitencier dans les années 80. Les requêtes de son avocat pour faire opposition au jugement et annuler le mandat d'arrêt sont restées vaines. A l'heure actuelle, le journaliste, qui n'a jamais obtenu son accréditation en dépit de plusieurs démarches du Figaro, ne peut quitter le territoire algérien et risque une incarcération. Le journaliste dénonce « les pressions récurrentes visant à l'empêcher d'exercer librement son métier ». Le président Abdelaziz Bouteflika a décidé en juillet dernier une grâce en faveur de tous les journalistes poursuivis pour diffamation.
[Le Figaro proteste contre ce qu'il considère comme une tentative d'intimidation. Il espère que les autorités algériennes vont annuler les mesures qui menacent Arezki Aït Larbi. Il s'interroge sur une méthode qui consiste à signifier une condamnation avec neuf ans de retard pour des faits en principe prescrits.]
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