DEBATTONS
REPORTERS SANS FRONTIERES
REPOND A DIASPORABLOGJ
Après notre échange avec Amnesty International, nous continuons à interroger les ONG qui portent toutes leurs attentions sur le comportement d'Israël durant le conflit qu'il l'a opposé aux milices du Hezbolla.
Nous avons adressé publiquement une lettre ouverte aux principaux responsables de REPORTERS SANS FRONTIERES. Après quelques relances, rappelant qu'un journaliste a été froidement tué par des milices islamistes au Soudan, nous avons reçu deux réponses qui nous paraissent pleines d'instructions sur le rapport qu'entretiennent ces organisations avec les médias. Si l'on comprend bien ces liens, assez explicites dans la seconde réaction, seules les interventions qui intentent à l'image d'Israël sont pris en compte par certains médias (LE MONDE, L'HUMANITE, FRANCE 2,....). Une partialité de la presse française qui confortent ceux qui mettent en doute son parti d'équilibre. Une nouvelle exception française.
Bernard Koch
Une journaliste vient d'être tuée au Soudan par l'armée soudanaise.
J'attends la réaction publique, genre papier dans le MONDE, genre "LE SOUDAN TRAITE LES MEDIAS EN ENNEMIS", par exemple.
Robert Ménard et Pierre Vieilletet sont sur cette action peu audibles. Comme par hasard! Le SOUDAN n'est pas, il est vrai, un Etat juif. C'est pas facile de taper dessus. Il n'est pas un Etat juif, mais musulman.
Ceci corrhobore bien ma LETTRE OUVERTE à... Robert Ménard et Pierre Vieilletet puvli sur mon blog www.diasporablogj.blogspot.com
J'attends d'ailleurs leur réaction.
Salutations les meilleures,
Bernard Koch
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Bonjour M. Koch,
Vous êtes injuste. Nous avons immédiatement réagi à la mort de M. Mohamed Taha, assassiné par des inconnus après avoir été kidnappé.
http://www.rsf.org/article.php3?id_article=18782
Les soupçons ne se portent absolument pas sur l'armée soudanaise, je dois vous le dire, mais sur un groupe musulman fondamentaliste nommé "Ansar Al-Sunnah" (comme il est dit dans notre communiqué) ou sur des groupes de radicaux du Darfour.
Nous stigmatisons régulièrement les autorités soudanaises pour leur comportement agressif envers la presse. Ainsi dans les affaires Tomo Kriznar ou Paul Salopek, encore récemment. En janvier, nous avons fait tout notre possible pour faire libérer un journaliste incarcéré illégalement, sans raison valable. Et il en est ainsi pour toute l'Afrique, en ce qui me concerne. Neuf chefs d'Etat ou personnalités d'Afrique sont classés parmi nos "Prédateurs de la liberté de la presse".
Les responsables des autres bureaux font de même. Une simple visite, sérieuse et approfondie, sur notre site Internet vous en convaincra, j'en suis certain.
En espérant avoir rétabli un peu de vérité, je vous prie d'agréer l'expression de ma considération,
Léonard Vincent
Responsable du bureau Afrique
Je suis bien d'accord! Vous stigmatisez les actes contre la presse au Soudan, par des groupes islamistes, comme vous l'évoquez, mais bien discrètement, pas avec la même force que vous le faites à l'égard d'Israël. Deux poids, deux mesures.C'est bien ce que je reproche à Robert Ménard entre autres. Et puis s'en prendre à Israël, ça plait à une certaine presse, cela permet, quand c'est nécessaire de ressortir de l'ombre à bon compte. sur le dos d'un pays démocratique -à l'excès-qui contrairement à ce que sous-entend Robert Ménard, respecte la presse. Voir la séparation entre le pouvoir politique et le pouvoir des médias en Israël.
Ce serait bien que vous condamniez publiquement ce que vous dénoncez seulement sur votre site.
J'attends les réactions de vos "patrons" sur ce sujet. Débat que j'ai lancé sur mon blog www.diasporablog.blogspot.com
Cordialement,
Bernard Koch
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Cher Monsieur,
Vous ignorez manifestement la façon dont RSF fonctionne. Nous sommes une organisation non-gouvernementale internationale, présidée par un Espagnol, et basé en France. A ce titre, nous alertons l'opinion publique, les gouvernements et les organisations sur les atteintes à la liberté de la presse dans le monde entier, et toujours selon la même méthodologie : nous envoyons nos publications aux mêmes contacts, aux mêmes interlocuteurs dans la presse et au sein des gouvernements, etc., à charge pour eux de les publier ou de les transformer en acte. Au Soudan, par exemple, ainsi que dans la Corne de l'Afrique, notre alerte sur l'assassinat de Mohamed Taha a été largement reprise (y compris par l'agence Reuters et l'agence onusienne IRIN), alors que la tribune de M. Ménard que vous évoquez n'a reçu absolument aucun écho ailleurs qu'en France. Il n'y a pas de notre part de 'deux poids deux mesures' et rien de ce qui est présent sur notre site a échappé à nos envois. Mais parfois, une information est plus retenue que l'autre par la presse internationale. C'est la règle du genre. Nous ne choisissons pas de donner un large écho à une affaire ou à une autre : c'est le rôle des journalistes. Nous, nous essayons de faire en sorte que les affaires que nous soulevons soit largement relayées, persuadés que nous sommes que seule la pression des opinions publiques peut permettre de modifier les agendas des politiques.
C'est la raison pour laquelle je vous disais que vous êtes injuste. Vous nous faites un mauvais procès. Nous ne sommes pas responsables de ce dont vous nous accusez. Si vous vous informez un peu, vous pourrez voir que nous utilisons des mots bien plus durs envers des régimes despotiques comme ceux d'Iran ou de Syrie, qu'envers une démocratie vivante comme Israël.
En espérant que vous aurez compris qu'il n'y a pas dans notre attitude cette partialité que vous pensez dénoncer, je vous prie d'agréer l'expression de ma considération.
Léonard Vincent
Responsable du bureau Afrique
Revue de presse, panorama du monde, blog de lutte contre l'antisémitisme et le racisme, ouvert au dialogue, l'autre image d'Israël, la culture juive à la rencontre de toutes les cultures, le monde juif tel qu'il est.
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