diasporablog
Revue de presse, panorama du monde, blog de lutte contre l'antisémitisme et le racisme, ouvert au dialogue, l'autre image d'Israël, la culture juive à la rencontre de toutes les cultures, le monde juif tel qu'il est.
"LES MUSULMANS ET LE SEXE" de NADER ALAMI Editions GUMUS
Recueil de Poésie en Hommage à Jenny Alpha
Couv "LES PLEURS DU MÂLE" Recueil de Slams d'Aimé Nouma Ed Universlam


CAMILLE CLAUDEL Naissance d'une vocation parJeanne Fayard Rivages Editions

Sortie en librairie début mai 2013
A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE
de GISELE SARFATI Editions PLUMES et CERFS-VOLANTS
samedi, mai 31, 2014
LES FRANCAIS PLONGENT LA FRANCE ET L'EUROPE DANS LE NOIR
http://jmonde.canalblog.com/archives/2014/05/30/29977489.html
dimanche, octobre 27, 2013
mercredi, août 28, 2013
Nouveau Président au Mali
LE MALI A UN NOUVEAU PRÉSIDENT L'Expression Une page vient de se tourner pour le Mali, mais aussi pour la France. Impatient de se désengager du dossier malien, Paris avait pressé ces derniers mois ... Afficher tous les articles sur ce sujet » Un dernier hommage à l'otage Philippe Verdon France Inter Philippe Verdon a été enlevé en 2001 au Mali et retrouvé mort d'une balle dans la tête cet été. Ses proches mais aussi tout ceux qui se sont mobilisés pour sa ... Afficher tous les articles sur ce sujet »
lundi, août 12, 2013
vendredi, août 09, 2013
jeudi, août 08, 2013
mercredi, août 07, 2013
ISRAELIENS, PALESTINIENS, JUILLET 2013 : EN ROUTE VERS LA PAIX
mardi, août 06, 2013
lundi, août 05, 2013
ISRAËL : LES PARTISANS D'UN ETAT PALESTINIENS AVANCENT A PETITS PAS
Source : la newsletter de lapaixmaintenant.org diffusée le samedi 27 juillet 2013
Un sondage montre la remontée
de Nétanyahou dans l’opinion
Tandis que Binyamin Nétanyahou négocie, ses anciens amis et alliés politiques s’apprêtent à contrer la création d’un État palestinien... écrivait la semaine passée Gershon Baskin dans sa chronique pour le Jerusalem Post, dont vous trouverez la traduction sur ce site :
http://www.lapaixmaintenant.org/A-l...
L’annonce faite par John Kerry de la reprise des négociations a en revanche suffi, selon un sondage Haaretz-Dialog réalisé la semaine passée, à faire grimper le Premier ministre à 45 %, et dégringoler à 7 % un Yaïr Lapid qui se voyait déjà chef du gouvernement la prochaine fois.
Une partie des électeurs perdus par Lapid se reportent sur Shelly Yacimovitch – mais surtout, le Meretz, qui avait doublé ses trois malheureux sièges aux dernières élections, en obtiendrait aujourd’hui 9. Pour Ha’Aretz, qui lui en prédit 12 aux prochaines élections, cette spectaculaire remontée en fait le grand gagnant de la période.
Excellente nouvelle, si l’on se souvient que Meretz est l’un des très rares partis (et le seul au sein de la mouvance sioniste) à avoir clairement affirmé son soutien à un processus de paix fondé sur la solution à 2 États.
Pour en savoir plus : http://www.haaretz.com/weekend/.pre...
Un sondage montre la remontée
de Nétanyahou dans l’opinion
Tandis que Binyamin Nétanyahou négocie, ses anciens amis et alliés politiques s’apprêtent à contrer la création d’un État palestinien... écrivait la semaine passée Gershon Baskin dans sa chronique pour le Jerusalem Post, dont vous trouverez la traduction sur ce site :
http://www.lapaixmaintenant.org/A-l...
L’annonce faite par John Kerry de la reprise des négociations a en revanche suffi, selon un sondage Haaretz-Dialog réalisé la semaine passée, à faire grimper le Premier ministre à 45 %, et dégringoler à 7 % un Yaïr Lapid qui se voyait déjà chef du gouvernement la prochaine fois.
Une partie des électeurs perdus par Lapid se reportent sur Shelly Yacimovitch – mais surtout, le Meretz, qui avait doublé ses trois malheureux sièges aux dernières élections, en obtiendrait aujourd’hui 9. Pour Ha’Aretz, qui lui en prédit 12 aux prochaines élections, cette spectaculaire remontée en fait le grand gagnant de la période.
Excellente nouvelle, si l’on se souvient que Meretz est l’un des très rares partis (et le seul au sein de la mouvance sioniste) à avoir clairement affirmé son soutien à un processus de paix fondé sur la solution à 2 États.
Pour en savoir plus : http://www.haaretz.com/weekend/.pre...
dimanche, août 04, 2013
ISLAM, MUSULMANS : STOP AUX AMALGAMES
Source : lemonde.fr en line le vendredi 26 juillet 2013
Cessons de stigmatiser les musulmans !
Par
Béligh Nabli
Maître de conférences à Sciences Po Paris
Les islamistes ne sont pas seuls à être hantés par l'islam. Une séquence médiatique récente souligne l'extension et la profondeur de cette "maladie obsessionnelle". Ainsi, d'aucuns ont cédé à la tentation de privilégier le prisme religieux pour interpréter les événements de Trappes (Yvelines), et ce pour mieux ignorer leur dimension profondément sociale.
On retrouve la trace de cette même paresse ou malhonnêteté intellectuelle dans la question posée par le journaliste Laurent Delahousse au président Hollande, le 14-Juillet, évoquant le spectre d'un "parti islamiste français". Ou encore dans le tweet récent de la Femen Inna Shevchenko, intimement persuadée de la laideur intrinsèque de l'islam.
L'islam est devenu le jouet – ou plutôt le punching-ball – préféré des acteurs de la société du spectacle. Le fait n'a pas de quoi surprendre. Derrière la pseudo-audace journalistique ou la provocation féministe, cette posture de "lanceur d'alerte" ne fait que conforter l'esprit ou la pensée dominante qui prévaut dans l'espace public et politique.
En présumant l'incompatibilité ontologique entre l'islam et la liberté, l'islam et la démocratie, ces coups médiatiques cultivent une hystérisation du débat public qui s'inscrit sur fond d'anxiété identitaire. Une série de sondages avait ainsi signalé qu'une majorité de Français trouve l'islam "trop visible", qu'il constitue une "menace" pour le pays. Sur ce point, l'alternance politique et l'arrivée de la gauche au pouvoir ne se sont pas accompagnées d'un véritable changement de climat.
Si la critique de la religion en général n'est en rien condamnable, viser systématiquement l'islam devient pour le moins troublant. Certes, cette démarche rhétorique et idéologique est censée frapper la religion en tant que telle, non les musulmans... Reste que derrière cette argutie formelle, ou fiction juridique, nul ne saurait ignorer la cible réelle de ce genre de postures.
Les citoyens français (ou non) musulmans (ou du moins apparemment) se trouvent prisonniers d'une chaîne de présomptions ou de soupçons – Arabes/musulmans, musulmans/islamistes, islamistes/terroristes – dans laquelle les divers éléments s'amalgament insensiblement.
Le discours agressif contre l'islam qui s'exprime depuis la fin de la guerre froide s'inscrit dans une histoire moderne : le regard porté sur les sociétés arabo-musulmanes fut transposé à la présence musulmane en Occident. L'islam est devenu aux Etats-Unis comme en Europe un problème de politique étrangère, mais aussi une question de politique intérieure. La présence musulmane étant perçue à la fois comme une menace sécuritaire et identitaire.
La montée de l'intégrisme islamique a coïncidé avec la quête d'un nouvel ennemi stratégique et symbolique en Occident. Partant, la critique de l'islam(isme) s'est substituée subrepticement à la critique du communisme.
Aux Etats-Unis, puis en Europe, l'incapacité supposée des sociétés arabes ou musulmanes à adhérer à la modernité, assimilée aux valeurs occidentales de démocratie, de centralité de l'individu et de sécularisation, s'est répandue dans les milieux politiques et intellectuels. Cette lecture culturaliste et essentialiste vient figer la représentation des musulmans dans l'image d'une masse informe, archaïque, à la fois soumise et incontrôlable (si ce n'est par la force). Cette perception a justifié le soutien des régimes occidentaux à des régimes arabes autoritaires, qui avaient le mérite de maintenir l'ordre et la stabilité...
Après les attentats du 11 septembre 2001 à New York, la figure de l'Arabo-musulman incarne définitivement cet ennemi symbolique de l'Occident. Cette perception est étayée par la thèse du "choc des civilisations", développée par le politologue américain Samuel Huntington, selon laquelle l'ordre du monde tient à un conflit de systèmes de valeurs dans lequel la civilisation islamique menace l'Occident.
Le soulèvement de peuples arabes en 2011 a revitalisé l'obsession islamiste. Preuve de la persistance des vieux réflexes, des notions superficielles ("hiver islamiste") ou fantasmagoriques ("islamofascisme") ont (re)surgi pour mieux réduire les Arabes à un bloc monolithique écrasé par le poids de la religion musulmane. Il serait intellectuellement malhonnête de résumer le "réveil arabe" aux outrances salafistes et à la montée des partis liés à la confrérie des Frères musulmans.
Le sentiment de méfiance/défiance par rapport à la chose musulmane va grandissant, illustré en France par l'instrumentalisation politique autour des manifestations visibles – ostentatoires – de l'identité musulmane (mosquée, port du voile, etc.).
En France, la problématique de l'immigration est dépassée aujourd'hui par celle – plus aiguë – de l'intégration ou de l'inclusion des musulmans, dont l'identité complexe contribue à interroger l'"occidentalité" et leur compatibilité avec les valeurs de la République. Les débats récurrents sur l'intégration et l'identité nationale témoignent d'une tension sociale et d'un questionnement existentiel liés notamment à cette présence musulmane.
Pourtant, contrairement aux thèses culturalistes encore en vogue, il n'y a nulle incompatibilité entre le fait d'être musulman et l'adhésion au modèle républicain à la française, concept structurel mais non figé. Mieux, le discours critique développé par les musulmans de France contre le discours de stigmatisation dont ils font l'objet se fonde sur la devise de la République : "Liberté, égalité, fraternité".
Les musulmans de France renvoient trop souvent à un bloc homogène, figé, animé des passions humaines et rétif à la modernité. Pourtant, si singuliers soient-ils, les musulmans ne sont imperméables ni à la raison, ni aux valeurs universelles.
Cessons de stigmatiser les musulmans !
Par
Béligh Nabli
Maître de conférences à Sciences Po Paris
Les islamistes ne sont pas seuls à être hantés par l'islam. Une séquence médiatique récente souligne l'extension et la profondeur de cette "maladie obsessionnelle". Ainsi, d'aucuns ont cédé à la tentation de privilégier le prisme religieux pour interpréter les événements de Trappes (Yvelines), et ce pour mieux ignorer leur dimension profondément sociale.
On retrouve la trace de cette même paresse ou malhonnêteté intellectuelle dans la question posée par le journaliste Laurent Delahousse au président Hollande, le 14-Juillet, évoquant le spectre d'un "parti islamiste français". Ou encore dans le tweet récent de la Femen Inna Shevchenko, intimement persuadée de la laideur intrinsèque de l'islam.
L'islam est devenu le jouet – ou plutôt le punching-ball – préféré des acteurs de la société du spectacle. Le fait n'a pas de quoi surprendre. Derrière la pseudo-audace journalistique ou la provocation féministe, cette posture de "lanceur d'alerte" ne fait que conforter l'esprit ou la pensée dominante qui prévaut dans l'espace public et politique.
En présumant l'incompatibilité ontologique entre l'islam et la liberté, l'islam et la démocratie, ces coups médiatiques cultivent une hystérisation du débat public qui s'inscrit sur fond d'anxiété identitaire. Une série de sondages avait ainsi signalé qu'une majorité de Français trouve l'islam "trop visible", qu'il constitue une "menace" pour le pays. Sur ce point, l'alternance politique et l'arrivée de la gauche au pouvoir ne se sont pas accompagnées d'un véritable changement de climat.
Si la critique de la religion en général n'est en rien condamnable, viser systématiquement l'islam devient pour le moins troublant. Certes, cette démarche rhétorique et idéologique est censée frapper la religion en tant que telle, non les musulmans... Reste que derrière cette argutie formelle, ou fiction juridique, nul ne saurait ignorer la cible réelle de ce genre de postures.
Les citoyens français (ou non) musulmans (ou du moins apparemment) se trouvent prisonniers d'une chaîne de présomptions ou de soupçons – Arabes/musulmans, musulmans/islamistes, islamistes/terroristes – dans laquelle les divers éléments s'amalgament insensiblement.
Le discours agressif contre l'islam qui s'exprime depuis la fin de la guerre froide s'inscrit dans une histoire moderne : le regard porté sur les sociétés arabo-musulmanes fut transposé à la présence musulmane en Occident. L'islam est devenu aux Etats-Unis comme en Europe un problème de politique étrangère, mais aussi une question de politique intérieure. La présence musulmane étant perçue à la fois comme une menace sécuritaire et identitaire.
La montée de l'intégrisme islamique a coïncidé avec la quête d'un nouvel ennemi stratégique et symbolique en Occident. Partant, la critique de l'islam(isme) s'est substituée subrepticement à la critique du communisme.
Aux Etats-Unis, puis en Europe, l'incapacité supposée des sociétés arabes ou musulmanes à adhérer à la modernité, assimilée aux valeurs occidentales de démocratie, de centralité de l'individu et de sécularisation, s'est répandue dans les milieux politiques et intellectuels. Cette lecture culturaliste et essentialiste vient figer la représentation des musulmans dans l'image d'une masse informe, archaïque, à la fois soumise et incontrôlable (si ce n'est par la force). Cette perception a justifié le soutien des régimes occidentaux à des régimes arabes autoritaires, qui avaient le mérite de maintenir l'ordre et la stabilité...
Après les attentats du 11 septembre 2001 à New York, la figure de l'Arabo-musulman incarne définitivement cet ennemi symbolique de l'Occident. Cette perception est étayée par la thèse du "choc des civilisations", développée par le politologue américain Samuel Huntington, selon laquelle l'ordre du monde tient à un conflit de systèmes de valeurs dans lequel la civilisation islamique menace l'Occident.
Le soulèvement de peuples arabes en 2011 a revitalisé l'obsession islamiste. Preuve de la persistance des vieux réflexes, des notions superficielles ("hiver islamiste") ou fantasmagoriques ("islamofascisme") ont (re)surgi pour mieux réduire les Arabes à un bloc monolithique écrasé par le poids de la religion musulmane. Il serait intellectuellement malhonnête de résumer le "réveil arabe" aux outrances salafistes et à la montée des partis liés à la confrérie des Frères musulmans.
Le sentiment de méfiance/défiance par rapport à la chose musulmane va grandissant, illustré en France par l'instrumentalisation politique autour des manifestations visibles – ostentatoires – de l'identité musulmane (mosquée, port du voile, etc.).
En France, la problématique de l'immigration est dépassée aujourd'hui par celle – plus aiguë – de l'intégration ou de l'inclusion des musulmans, dont l'identité complexe contribue à interroger l'"occidentalité" et leur compatibilité avec les valeurs de la République. Les débats récurrents sur l'intégration et l'identité nationale témoignent d'une tension sociale et d'un questionnement existentiel liés notamment à cette présence musulmane.
Pourtant, contrairement aux thèses culturalistes encore en vogue, il n'y a nulle incompatibilité entre le fait d'être musulman et l'adhésion au modèle républicain à la française, concept structurel mais non figé. Mieux, le discours critique développé par les musulmans de France contre le discours de stigmatisation dont ils font l'objet se fonde sur la devise de la République : "Liberté, égalité, fraternité".
Les musulmans de France renvoient trop souvent à un bloc homogène, figé, animé des passions humaines et rétif à la modernité. Pourtant, si singuliers soient-ils, les musulmans ne sont imperméables ni à la raison, ni aux valeurs universelles.
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