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Source :france2.fr en ligne le 2 mars
Les alliés de Kadhafi regagnent du terrain
Par FTV (avec agences)
Les forces de sécurité libyennes ont repris mercredi le contrôle de Marsa el Brega, premier signe d'une contre-offensive
"Il y a eu un bombardement aérien de Marsa el Brega et les forces de Kadhafi en ont pris le contrôle", a dit à Reuters Mohamed Youssef, un militaire rebelle de la ville voisine d'Ajdabiya.
L'aviation libyenne bombarde également Ajdabiya, l'une des grandes villes de l'est de la Libye, actuellement aux mains des rebelles, selon la chaîne Al Jazira.
A Tripoli, un camion-citerne a explosé mercredi dans le centre de la capitale, près de la résidence du colonel Mouammar Kadhafi. Il n'y aurait pas de victime, selon l'AFP. Des flammes de plusieurs mètres s'élevaient du véhicule couché et éventré sur le flanc, en un panache de fumée noire. Des centaines de partisans de Kadhafi se sont rassemblés près du véhicule pour lui clamer leur allégeance.
Marsa el Brega retombe
sous contrôle des forces loyalistes
Les alliés du colonel Kadhafi ont repris mercredi le contrôle de Marsa el Braga. Cette ville abrite un important terminal pétrolier de l'est de la Libye, selon la chaîne de télévision Al Jazira. Les insurgés, qui avaient pris la ville la semaine dernière, l'ont perdue après de violents combats, ajoute Al Jazira.
Quelques minutes plus tôt, la chaîne Al Arabiya a rapporté que les partisans de Kadhafi avaient pris le contrôle de l'aéroport de la région. Le terminal pétrolier de Marsa el Brega est l'un des deux plus importants de Libye, avec Ras Lanouf. Les deux sont situés dans le golfe de Syrte, à l'ouest d'Ajdabiyah.
Kadhafi très isolé,
mais ses partisans contre-attaquent
Mardi, en Libye, au 15e jour d'un mouvement de contestation, le colonel Mouammar Kadhafi et les forces qui lui sont restées loyales ne contrôlaient plus que Tripoli et sa région. Dans la capitale, l'opposition n'hésitait plus à défier le pouvoir dans les faubourgs de la capitale. Dans plusieurs quartiers, des jeunes taguaient les murs de la ville de slogans anti-Kadhafi.
Economiquement, le leader libyen est très menacé, l'insurrection contrôlant les principaux champs de pétrole du pays. L'opposition a annoncé la reprise imminente des exportations de pétrole à partir de l'Est du pays.
Malgré les pressions, les condamnations et les appels à quitter le pouvoir venant de toutes parts, Mouammar Kadhafi reste inflexible et continue de minimiser la révolte qui a fait des centaines de morts depuis le 15 février.
Pourtant, selon des témoins, des militaires pro-régime ont renforcé la frontière avec la Tunisie qu'ils avaient désertée dimanche et lundi.
A Benghazi (1000 km à l'est de Tripoli), épicentre du soulèvement populaire, les victimes de la répression ont été nombreuses et un Comité révolutionnaire a été mis en place. Ce conseil envoie déjà des "volontaires" dans l'ouest du pays et à Tripoli pour combattre les milices armées de Mouammar Kadhafi.
"Tripoli est pris en otage. Nous sommes en contact avec les opposants là-bas, mais ils nous demandent de ne rien faire. Ils disent être capables" de mener eux-mêmes l'insurrection, affirme le général Ahmed Qatrani, chargé de gérer les forces militaires à Benghazi.
Les opérations d'évacuation effectuées au cours des derniers jours par le gouvernement français ont permis de rapatrier un total de 654 personnes (498 Français, et 156 étrangers, dont 45 Européens, 23 Maliens, 20 Libanais, 10 Comoriens et 10 Guinéens), avait indiqué lundi le porte-parole du Quai d'Orsay, Bernard Valero.
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