"LES MUSULMANS ET LE SEXE" de NADER ALAMI Editions GUMUS

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Recueil de Poésie en Hommage à Jenny Alpha

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Couv "LES PLEURS DU MÂLE" Recueil de Slams d'Aimé Nouma Ed Universlam

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CAMILLE CLAUDEL Naissance d'une vocation parJeanne Fayard Rivages Editions

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Sortie en librairie début mai 2013

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE

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de GISELE SARFATI Editions PLUMES et CERFS-VOLANTS

mercredi, décembre 01, 2010

ELECTIONS
PRESIDENTIELLES
ENCÔTE-D'IVOIRE
LEPIREEST
REDOUTE

Source : liberation.fr en ligne
le 1er décembre


La Côte-d'Ivoire redoute
une explosion de violences



De notre envoyé spécial à Abidjan


L'opposant Alassane Ouattara a appelé la CEI à publier «immédiatement» les résultats. Le camp Gbagbo évoque des «violations massives».



Par
THOMAS HOFNUNG


Une course contre la montre est engagée en Côte-d'Ivoire pour éviter le pire. Trois jours après le second tour du scrutin présidentiel, le pays ne connaît toujours pas le nom du vainqueur et la population redoute une explosion de violences entre les partisans des deux camps. Au premier tour, le chef de l'Etat sortant, Laurent Gbagbo, était arrivé en tête (38%) devant Alassane Ouattara (32%).

Légalement, la Commission électorale indépendante (CEI) a jusqu'à ce soir minuit pour délivrer l'ensemble des résultats. Mais, hormis les chiffres du vote des Ivoiriens à l'étranger, rien n'a filtré de la CEI depuis quarante-huit heures. Ce mercredi après-midi, s'exprimant pour la première fois depuis le second tour, l'opposant Alassane Ouattara a appelé la CEI à publier «immédiatement» les résultats. Au cours de la journée, la communauté internationale a multiplié les appels en ce sens.


«Violations massives»?

Des dissensions entre les membres de la CEI expliquent son silence pesant. Les représentants du candidat Gbagbo contestent la validité du scrutin dans plusieurs régions du nord, et refusent que ces résultats, très favorables à Alassane Ouattara, soient publiés. Depuis la fin du scrutin, des proches du chef de l'Etat ivoirien évoquent en effet des «violations massives» commises – selon eux - contre les sympathisants de Gbagbo, faussant le verdict des urnes. Pourtant, ni l'ONU (qui dispose de 9 000 hommes sur place) ni les observateurs de l'Union européenne ne partagent ce constat. Mais le clan présidentiel ivoirien les accuse au mieux de négligence, au pire d'incompétence.

En cas de paralysie persistante de la CEI, c'est le Conseil constitutionnel – réputé totalement verrouillé par Gbagbo - qui est censé récupérer le dossier. C'est lui, dans ce cas, qui devra décider d'invalider ou pas le vote dans le nord du pays. S'il accédait aux requêtes du candidat Gbagbo, le résultat des urnes s'en trouverait totalement bouleversé.


«Tricherie»

Les estimations qui circulent au sein des chancelleries font état d'une large avance d'Alassane Ouattara sur Laurent Gbagbo. L'écart entre les deux candidats pourrait même dépasser les 400 000 voix. Mais le camp présidentiel rétorque, par la voix de son porte-parole Pascal Affi Nguessan: «Quand un élève a réussi par la tricherie, faut-il lui donner son diplôme?»

Ce mercredi, à Abidjan, Alassane Ouattara a rappelé que la communauté internationale, les Nations-unies et le Premier ministre ivoirien disposaient tous des chiffres de l'élection, semblant les inviter à prendre leurs responsabilités. Le pays est toujours sous couvre-feu, et la population ivoirienne, dès le milieu d'après-midi, se terre chez elle, par crainte d'affrontements entre les deux camps rivaux. De nombreuses écoles restent fermées, et l'activité économique tourne au ralenti.

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