UNPILLIERDECHOC
DOBAMAQUITTE
LAMAISONBLANCHE
POURSELANCER
ALACONQUETEDECHICAGO
Source : lepoint.fr en ligne le 1er octobre
Rahm Emanuel,
la cheville ouvrière des réformes
de Barack Obama
Rahm Emanuel, qui a quitté vendredi ses fonctions de secrétaire général de la Maison-Blanche pour partir à la conquête de la mairie de Chicago, a conduit d'une poigne de fer les réformes de Barack Obama à travers les arcanes du Congrès. Surnommé "Rahmbo" pour sa férocité envers ses adversaires, Rahm Emanuel est le fils d'un Israélien et d'une Américaine. Il est né le 29 novembre 1959 à Chicago, la troisième ville des États-Unis dont il n'a jamais caché son désir de devenir maire, quitte à lâcher pour cela le poste de bras droit de l'homme le plus puissant de la planète. Le "chief of staff" contrôle l'accès au Bureau ovale, fixe les priorités du jour et s'assure que les projets de loi sont adoptés en cultivant des contacts constants avec représentants et sénateurs. Confronté à ce poste à une période d'intense division politique, Rahm Emanuel a pu donner libre cours à sa vindicte naturelle.
Rahm Emanuel a appris la politique dans la dure école de Chicago, puis à la direction du groupe démocrate de la Chambre des représentants, enfin comme conseiller politique à la Maison-Blanche sous la présidence Clinton (1993-2001). Élu à la Chambre en 2002, ce parlementaire féroce et efficace a été l'un des principaux artisans de la reconquête du Congrès par les démocrates grâce à ses talents de stratège. Ses liens avec Chicago en ont fait l'allié naturel de Barack Obama, lors de l'arrivée de ce dernier au Sénat en 2005. Il est la première personnalité nommée par M. Obama à la Maison-Blanche dès sa victoire de novembre 2008.
Artisan du plan de sauvetage
de l'industrie automobile
Certains secrétaires généraux de la présidence évitent les projecteurs, mais Rahm Emanuel n'a certes pas été de ceux-là. Invité régulier des plateaux de télévision, on le voit le plus souvent en train de tapoter sur son BlackBerry ou d'aboyer des jurons dans son téléphone portable, avec tous les dehors d'une boule de nerfs aux antipodes du sang-froid légendaire du président. Sa fine connaissance des réseaux politiques de Washington lui a permis de mener à bien les grandes réformes de la présidence, qui ont commencé à remodeler l'Amérique : un plan de relance de 787 milliards de dollars adopté quelques semaines après l'arrivée de Barack Obama à la Maison-Blanche, puis la généralisation de l'assurance maladie, votée début 2010 après près d'un an de combat parlementaire.
Rahm Emanuel a aussi été l'un des principaux artisans du plan de sauvetage de l'industrie automobile et de la réforme de Wall Street, adoptée cet été. Par ses choix, Rahm Emanuel est souvent apparu comme marqué à droite au sein de l'équipe présidentielle. Lors du débat sur la réforme de l'assurance maladie, il a ainsi plaidé pour un projet moins radical que celui qui a finalement été adopté. En revanche, lors du débat sur l'envoi de renforts en Afghanistan, il s'est opposé frontalement aux responsables militaires qui réclamaient davantage de troupes, paraissant redouter l'impact d'une guerre longue sur l'électorat.
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