LEPOKER
MENTEUR
DENETANYAHOU
Source : la revue de presse de l'Ambassade
de France en Israël diffusée le 4 août
Zigzag pour une commission
Eli Berdenstein
Maariv
Israël a annoncé hier qu’il collaborerait avec le panel international au mandat restreint que le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-Moon, veut mettre en place pour enquêter sur les événements de la flottille. Le Premier ministre Netanyahu a fait part à M. Ban de la décision lors d’un entretien téléphonique que les deux hommes ont eu au terme de la réunion des ministres du « Forum des sept » qui a approuvé cette décision. Un représentant israélien et un représentant turc siègeront au sein de ce panel. C’est la première fois qu’Israël collabore avec un panel international chargé d’examiner l’action de l’armée israélienne et des responsables politiques israéliens.
La décision du Premier ministre Netanyahu serait le résultat de pressions des Etats-Unis et du secrétaire général des Nations-Unies qui réclamait une réponse cette semaine-ci. Au départ, Netanyahu ne voulait pas d’une enquête des Nations-Unies mais il a compris en fin de compte qu’en acceptant ce panel restreint, il évitait des conséquences plus néfastes pour Israël.
En échange de cette réponse positive d’Israël, Ban Ki-Moon aurait promis à Binyamin Netanyahu qu’il annulerait la commission d’enquête mise en place par le Conseil des droits de l’homme de Genève qui est considéré comme très défavorable à Israël.
De même, Ban Ki-Moon aurait promis de s’opposer à d’autres mesures qui risquent d’accroître la pression exercée sur Israël et de l’isoler au sein des Nations-Unies. Dans un communiqué publié hier, l’ambassadrice des Etats-Unis aux Nations-Unies, Susan Rice, a dit espérer que ce nouveau panel « rendra inutile toute enquête internationale parallèle », faisant allusion à la commission d’enquête du Conseil des droits de l’homme.
L’annonce officielle de la composition du panel interviendra dans les prochains jours, contrairement à la demande d’Israël qui souhaitait attendre la fin des travaux de la commission Tirkel. Toutefois, à la demande d’Israël, le panel ne commencera pas son travail avant que la commission Tirkel et la commission mise en place par la Turquie ne finissent le leur. Le secrétaire général de l’ONU a également accepté que le panel ne puisse pas convoquer de témoins, a fortiori des soldats israéliens, mais qu’il se contente de lire les rapports des commissions et, si nécessaire, adresse des questions supplémentaires. Ce mandat restreint a été accepté aussi par le gouvernement turc.
Le panel sera présidé par l’ancien Premier ministre néo-zélandais, Geoffrey Palmer, et son adjoint sera le président colombien sortant, Alvaro Uribe. Il semble que les Turcs veuillent nommer comme représentant un ancien diplomate de haut rang. En Israël, plusieurs candidats ont été évoqués, l’un d’entre eux étant Shlomo Avineri qui a été directeur général du ministère des Affaires étrangères de 1975 à 1977.
« Israël n’a rien à cacher. Au contraire. L’intérêt national de l’Etat d’Israël est de faire en sorte que la vérité factuelle de tous les événements de la flottille soit révélée au monde et c’est exactement ce que nous faisons », a déclaré le Premier ministre au terme de son entretien avec Ban Ki-Moon
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