ISRAËL
SOCIAL
Source : israelvalley.com en ligne le 14 avril



Le taux d'activité reste très faible
parmi les femmes arabes (22,6%)
et les hommes harédim (32%).



Une étude que la Banque d’Israël vient de publier met en relief les disparités qui existent entre les différents groupes de la population israélienne en ce qui concerne leur participation à l’emploi.
Le plus faible taux de participation à la population active est observé parmi les femmes arabes d’Israël âgées de 25 à 64 ans: seulement 22,6% d’entre elles travaillaient en 2007.

Second groupe qui rechigne à travailler: les hommes juifs orthodoxes, les harédim. Le taux d’emploi des hommes harédim se montait à 32% en 2007, contre 42% en 1995. Dorénavant, les femmes orthodoxes sont plus nombreuses à travailler (52%) que les hommes orthodoxes. Du reste, l’écart entre la participation des hommes et des femmes orthodoxes va en s’amplifiant: plus les femmes intègrent le marché du travail et moins les hommes travaillent!
Selon “l’Agenda économique et social” du gouvernement sortant, le taux de participation à l’emploi des 25-64 ans devrait être relevé à 71,7% d’ici à 2010, et cela conformément aux directives de l’OCDE. Ce taux est déjà atteint par les hommes non harédim (81%) ainsi que par les femmes non arabes et non harédim (71%). Pour les autres groupes ethniques et religieux, le taux d’emploi reste très en dessous de l’objectif visé.

L’accroissement de la participation des Israéliens au marché du travail est considéré comme l’un des moyens pour sortir de la pauvreté les couches les plus défavorisées de la population, comme les Arabes, les Harédim et, plus généralement, les individus sans formation supérieure.



Jacques Bendelac
(Jérusalem)