DEVOUS
AMOI
l'Edito
AMOI
l'Edito
de Diasporablogj
UNE CAMPAGNE PRESIDENTIELLE
VRAIMENT PAS COMME LES AUTRES
Non! Vraiment! Rien ne ressemble à cette campagne! Elle ne peut être comparée à aucune autre depuis qu'est né en France le suffrage universel.
L'ère n'est plus aux personnages historiques. Ni aux personnages entraînés à l'ombre du pouvoir. Pas plus qu'aux personnages façonnés dans le moule de leur parti. En dehors des vieux de la vieille, Arlette Laguiller, Jean-Marie Le Pen, l'air est aux jeunes pousses, qu'ils soient de retour ou nouveaux venus dans le jeu de quilles.
Comment s'y retrouver dans cette nouvelle donne? Qui donc, au finish, pourrait faire, à quinze jours de la première manche, un pronostic juste et fiable. D'autant qu'on ne peut pas dire que le programme de l'un ou de l'autre soit vraiment lumineux.
Cette fois, commentaires et sondages se perdent en conjectures et et ont bien du mal à accorder leurs violons tant l'horizon parait brouillé et brouillon.
Non! Vraiement! Cette campagne présidentielle n'a aucun lien de parenté avec ses ainées.
Première surprise, sortie de derrière le buisson médiatique, l'apparition soudaine d'une candidate, LA candidate Royale à l'investiture de son parti. Surgie d'une boîte de pandore dont seule la presse française a le secret, Ségolène Royal fut pendant près d'un an, jusqu'à ce qu'elle soit désignée en novembre dernier par les militants du Parti Socialiste, l'égérie de toute une intellegentsia de la gauche mitterandienne qui ont vu en elle sa fille naturelle. Là où on aurait pu voir la rupture -ou "le devoir d'inventaire"- avec un Dominique Strauss-Khan ou un Laurent Fabius, c'est la continuité qu'on a vu arriver. Et encore! Sans tracé précis!
Ensuite, on a voulu nous tartiner tout au long des pages des journaux, depuis 2005, du duel aux couteaux auquels semblaient se livrer, disait-on, au sommet deux sérieux prétendants à la Présidence de la République et puis, on a vu sortir, cette fois, du labyrinthe politique, celui que l'on ne voulait surtout pas voir venir, Nicolas Sarkozy, un homme préssé, ambitieux, et disposé de longue date à occuper la fonction. Un homme à poigne pour les uns, un homme à l'écoute de ses contemporains et de la modernité, libéral pour les spécialistes.
Troisème et dernière plaisanterie que nous a servi, en plat de résistance, la presse française tant elle n' a pas su éclairer ses "fidèles", voilée qu'elle était, qu'elle est encore, par un décor ombrageux devant elle, où elle n'arrive même plus à en reconnaître ses "petits": la Bayroumania. Sous les vitupérations menaçantes du "centriste", teinté de rose, et d'une dose de rouge, à cet instant, François Bayrou, elle finit par créer de toutes pièces, le phénomène Bayrou, celui qui rêve de "pacser" gauche et droite, d'un seul coup de baguette magique, sûr que la France, que les Français sont prêts pour ce type d'exercice, né, parait-il, d'une "affection" immodérée entre ceux qui souhaitent plus d'Etats, plus de fonctionnaires et ceux qui veulent "libérer" les énergies, mettrent en avant les compétences, et privilégier le travail. Drôles de couple, à vrai dire! D'une part, cette expérience, de gouvernement d'union nationale, puisque le projet de Bayrou en est probablement sa copie presque conforme, n'a jamais encore vu le jour en France, d'autre part, on a vu ailleurs (Israël, Italie,...) ce sur quoi elle a débouché : un gouvernement vite réduit à l'inaction, à l'indécision et en fin de parcours à la dissolution.Un Etat sans âme. Sans responsabilité.
Plus étrange encore, faire passer, en l'espace de quelques jours , dans les intentions de vote, un candidat de 4-5% en janvier 2007 à 25%, voire 26%, à la fin de février. Du jamais vu! Un record de bond en avant jamais égalé en si peu temps! Avec, d'après un sondage -encore un- cité aujourd'hui dans LE PARISIEN Dimanche, plus de 18 000 000 de français incapables aujourd'hui de se décider sur le (ou la) candidat(e) qui aura leur faveur le 22 avril prochain. Un paradoxe! Un fil inextricable! Et si derrière une partie de ces intentions de vote pour François Bayrou -qui ne sont que des intentions, donc susceptibles encore de variées jusqu'au dernier moment- se dissimulait en réalité le 2è ou 3è homme qu'on nous avait si savamment subtilisé en avril 2002? Et si on nous refaisait le coup de "Le Pen, ni vu, ni connu"? Cette fois, en nous imposant le cas Bayrou! L'arbre de la forêt qui cache le "Grand Méchant Loup" en embuscade.
Avec tout cela, on nous parle de tout et de rien, sans jamais aller à l'essentiel. Une campagne creuse réduite au petit jeu de qui perd gagne et réciproquement.
Non! Décidemment pas! Cette élection ne ressemble à aucune autre.
Bernard Koch
UNE CAMPAGNE PRESIDENTIELLE
VRAIMENT PAS COMME LES AUTRES
Non! Vraiment! Rien ne ressemble à cette campagne! Elle ne peut être comparée à aucune autre depuis qu'est né en France le suffrage universel.
L'ère n'est plus aux personnages historiques. Ni aux personnages entraînés à l'ombre du pouvoir. Pas plus qu'aux personnages façonnés dans le moule de leur parti. En dehors des vieux de la vieille, Arlette Laguiller, Jean-Marie Le Pen, l'air est aux jeunes pousses, qu'ils soient de retour ou nouveaux venus dans le jeu de quilles.
Comment s'y retrouver dans cette nouvelle donne? Qui donc, au finish, pourrait faire, à quinze jours de la première manche, un pronostic juste et fiable. D'autant qu'on ne peut pas dire que le programme de l'un ou de l'autre soit vraiment lumineux.
Cette fois, commentaires et sondages se perdent en conjectures et et ont bien du mal à accorder leurs violons tant l'horizon parait brouillé et brouillon.
Non! Vraiement! Cette campagne présidentielle n'a aucun lien de parenté avec ses ainées.
Première surprise, sortie de derrière le buisson médiatique, l'apparition soudaine d'une candidate, LA candidate Royale à l'investiture de son parti. Surgie d'une boîte de pandore dont seule la presse française a le secret, Ségolène Royal fut pendant près d'un an, jusqu'à ce qu'elle soit désignée en novembre dernier par les militants du Parti Socialiste, l'égérie de toute une intellegentsia de la gauche mitterandienne qui ont vu en elle sa fille naturelle. Là où on aurait pu voir la rupture -ou "le devoir d'inventaire"- avec un Dominique Strauss-Khan ou un Laurent Fabius, c'est la continuité qu'on a vu arriver. Et encore! Sans tracé précis!
Ensuite, on a voulu nous tartiner tout au long des pages des journaux, depuis 2005, du duel aux couteaux auquels semblaient se livrer, disait-on, au sommet deux sérieux prétendants à la Présidence de la République et puis, on a vu sortir, cette fois, du labyrinthe politique, celui que l'on ne voulait surtout pas voir venir, Nicolas Sarkozy, un homme préssé, ambitieux, et disposé de longue date à occuper la fonction. Un homme à poigne pour les uns, un homme à l'écoute de ses contemporains et de la modernité, libéral pour les spécialistes.
Troisème et dernière plaisanterie que nous a servi, en plat de résistance, la presse française tant elle n' a pas su éclairer ses "fidèles", voilée qu'elle était, qu'elle est encore, par un décor ombrageux devant elle, où elle n'arrive même plus à en reconnaître ses "petits": la Bayroumania. Sous les vitupérations menaçantes du "centriste", teinté de rose, et d'une dose de rouge, à cet instant, François Bayrou, elle finit par créer de toutes pièces, le phénomène Bayrou, celui qui rêve de "pacser" gauche et droite, d'un seul coup de baguette magique, sûr que la France, que les Français sont prêts pour ce type d'exercice, né, parait-il, d'une "affection" immodérée entre ceux qui souhaitent plus d'Etats, plus de fonctionnaires et ceux qui veulent "libérer" les énergies, mettrent en avant les compétences, et privilégier le travail. Drôles de couple, à vrai dire! D'une part, cette expérience, de gouvernement d'union nationale, puisque le projet de Bayrou en est probablement sa copie presque conforme, n'a jamais encore vu le jour en France, d'autre part, on a vu ailleurs (Israël, Italie,...) ce sur quoi elle a débouché : un gouvernement vite réduit à l'inaction, à l'indécision et en fin de parcours à la dissolution.Un Etat sans âme. Sans responsabilité.
Plus étrange encore, faire passer, en l'espace de quelques jours , dans les intentions de vote, un candidat de 4-5% en janvier 2007 à 25%, voire 26%, à la fin de février. Du jamais vu! Un record de bond en avant jamais égalé en si peu temps! Avec, d'après un sondage -encore un- cité aujourd'hui dans LE PARISIEN Dimanche, plus de 18 000 000 de français incapables aujourd'hui de se décider sur le (ou la) candidat(e) qui aura leur faveur le 22 avril prochain. Un paradoxe! Un fil inextricable! Et si derrière une partie de ces intentions de vote pour François Bayrou -qui ne sont que des intentions, donc susceptibles encore de variées jusqu'au dernier moment- se dissimulait en réalité le 2è ou 3è homme qu'on nous avait si savamment subtilisé en avril 2002? Et si on nous refaisait le coup de "Le Pen, ni vu, ni connu"? Cette fois, en nous imposant le cas Bayrou! L'arbre de la forêt qui cache le "Grand Méchant Loup" en embuscade.
Avec tout cela, on nous parle de tout et de rien, sans jamais aller à l'essentiel. Une campagne creuse réduite au petit jeu de qui perd gagne et réciproquement.
Non! Décidemment pas! Cette élection ne ressemble à aucune autre.
Bernard Koch
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