"LES MUSULMANS ET LE SEXE" de NADER ALAMI Editions GUMUS

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Recueil de Poésie en Hommage à Jenny Alpha

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Couv "LES PLEURS DU MÂLE" Recueil de Slams d'Aimé Nouma Ed Universlam

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CAMILLE CLAUDEL Naissance d'une vocation parJeanne Fayard Rivages Editions

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Sortie en librairie début mai 2013

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE

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de GISELE SARFATI Editions PLUMES et CERFS-VOLANTS

mardi, septembre 09, 2008

LEDEPART
DEHUDOLMERT
Source : lepoint.fr via l'Agence Reuter
en ligne le 9 septembre



Les colons israéliens se réjouissent
du départ d'Ehud Olmert



Le président du conseil représentatif des colons Yesha, la principale organisation de colons en Cisjordanie, ne regrettera pas le départ du Premier ministre Ehud Olmert qui a promis de démissionner dans la foulée de l'élection de son successeur à la tête du parti Kadima le 17 septembre.

Le président du conseil représentatif des colons Yesha, la principale organisation de colons en Cisjordanie, ne regrettera pas la démission du Premier ministre Ehud Olmert.
Maale Shomron, où vit Dani Dayan, est une des implantations de peuplement isolées que le chef du gouvernement se propose d'évacuer dans le cadre d'un éventuel accord de paix avec les Palestiniens.

Dans une interview à Reuters, Dani Dayan estime que le prochain départ d'Olmert, qui a promis de démissionner dans la foulée de l'élection de son successeur à la tête du parti Kadima le 17 septembre, permettra à ce plan d'être "jeté dans les poubelles de l'histoire".
Mais cet homme d'affaires et enseignant d'origine argentine, âgé de 52 ans, se méfie encore : "Je ne suis pas du tout serein. Nous pourrions finir par refaire une erreur colossale."
Pour le président du conseil Yesha, la première erreur d'Israël fut de se retirer de la bande de Gaza en 2005. Cinq mille colons avaient alors quitté le territoire côtier. Ce retrait fut suivi par la montée en puissance du mouvement islamiste Hamas, qui contrôle l'enclave désormais.
Environ 200 familles vivent à Maale Shomron, qui est située à une quinzaine de kilomètres de la "ligne verte" qui sépare Israël de la Cisjordanie. Entourée de barbelés, la colonie est gardée par des militaires.



"NOUS GARANTISSONS LA PAIX"

Par jour clair, Dani Dayan dit qu'il peut apercevoir Tel Aviv de la fenêtre de sa chambre. Tout retrait de la Cisjordanie décidé par le gouvernement serait selon lui "le meilleur moyen d'aller vers la guerre".
"Il n'y a que deux solutions", résume-t-il. "Ou ma femme et moi partageons cette chambre, ou les terroristes du Hamas ou du Djihad islamique viendront. Aucun Palestinien épris de paix ne viendra s'installer."
S'appuyant sur les événements survenus à la frontière avec la bande de Gaza, il se déclare persuadé que les régions de Cisjordanie restituées aux Palestiniens deviendraient alors des secteurs privilégiés par les activistes armés pour tirer des roquettes en plein coeur d'Israël.
Les Palestiniens considèrent les colonies en territoire occupé, jugées illégales par la Cour internationale de justice, comme des obstacles à la paix et à la création d'un Etat palestinien viable.

Nombre des 500.000 Israéliens qui vivent dans les territoires capturés aux Palestiniens par Israël durant la Guerre des Six-Jours en 1967, y compris la partie arabe de Jérusalem, affirment leur droit biblique à vivre en Cisjordanie.
Dani Dayan souligne que la population des colons, favorisée par les nouveaux arrivants et les naissances, croît à une moyenne de 5% par an et que Maale Shomron compte une dizaine de maisons en construction.
"Nous ne sommes pas un obstacle à la paix, nous garantissons la paix", affirme-t-il.
"Je vis ici afin que cet endroit soit israélien. Un jour, quand il sera clair que la Judée et la Samarie (Cisjordanie) restent aux mains israéliennes, nous reviendrons peut-être à Tel Aviv. Pour le moment, c'est important de vivre ici."



Version française
Jean-Stéphane Brosse

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