"LES MUSULMANS ET LE SEXE" de NADER ALAMI Editions GUMUS

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Recueil de Poésie en Hommage à Jenny Alpha

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Couv "LES PLEURS DU MÂLE" Recueil de Slams d'Aimé Nouma Ed Universlam

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CAMILLE CLAUDEL Naissance d'une vocation parJeanne Fayard Rivages Editions

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Sortie en librairie début mai 2013

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE

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de GISELE SARFATI Editions PLUMES et CERFS-VOLANTS

mardi, septembre 09, 2008

LASYRIENEGOCIE
UNVIRAGEDELICAT
DESAPOLITIQUE
AUPROCHEORIENT
Source : lepoint.fr via l'Agence Reuters
en ligne le 9 septembre







Le Syrien Bachar al Assad s'achemine
vers des décisions ardues






Après avoir évolué sous les projecteurs internationaux, le président syrien Bachar al Assad doit se préparer à des décisions difficiles, pouvant affecter de façon sensible la vie politique au Proche et au Moyen-Orient.




Après avoir évolué sous les projecteurs internationaux, le président syrien Bachar al Assad doit se préparer à des décisions difficiles, pouvant affecter de façon sensible la vie politique au Proche et au Moyen-Orient.
L'ouverture de pourparlers de paix indirects avec Israël et un début de coopération avec le Liban ont arraché à l'isolement diplomatique une Syrie naguère tenue pour un Etat paria, ce qu'a illustré la semaine dernière la venue à Damas du président français Nicolas Sarkozy.
Cette visite était la première d'un dirigeant occidental de son rang en Syrie depuis l'assassinat de l'ex-Premier ministre libanais Rafic Hariri en février 2005.
Assad, marqué par la lutte menée continûment par son défunt père Hafez contre Israël, est cependant l'objet de pressions visant à le faire revenir sur les vieilles alliances de Damas avec l'Iran et les mouvements radicaux, ainsi qu'à prendre une initiative concrète envers le Liban pour dissiper l'impression que la Syrie n'accepte pas la souveraineté de son voisin.

De source proche du dossier, on dit que la Syrie a sollicité l'aide de la France dans ses pourparlers avec Israël. Une session qu'Assad jugeait cruciale a été reportée plusieurs fois après la démission d'un négociateur israélien.
"Assad veut continuer à parler avec Israël sans prendre le moindre engagement. C'est compréhensible du fait qu'Israël ne lui a rien donné non plus", note un diplomate en poste à Damas. "Mais la Syrie ne peut pas continuer à danser avec tout le monde sans embrasser personne. Assad n'a laissé paraître aucune intention de prendre ses distances avec l'Iran. Le Hamas est une carte plus facile à jouer", ajoute-t-il.






LE PLATEAU DU GOLAN


Syriens et Israéliens ont annoncé leurs pourparlers en mai, quelques mois après un raid aérien de l'Etat juif contre un objectif dans l'est de la Syrie. Selon Washington, il s'agissait d'un réacteur nucléaire.
Les quatre séries de discussions indirectes qu'a parrainées la Turquie ont porté pour l'essentiel sur le plateau du Golan, conquis par Israël en 1967.
Damas réclame la restitution de l'ensemble du Golan. Israël exige en échange que la Syrie réduise ses liens avec l'Iran et rompe avec le Hamas palestinien et le Hezbollah - ce qui impliquerait l'expulsion de Damas des dirigeants du Hamas et la suppression d'un appui extérieur aux chiites libanais.


Le Hamas a démenti une information de presse arabe selon laquelle son dirigeant en exil Khaled Mechaal irait s'installer au Soudan, mais sur le plan politique le groupe islamiste a beaucoup à perdre d'un accord de paix israélo-syrien.
Selon le pays médiateur qu'est la Turquie, les entretiens Israël-Syrie devraient reprendre courant septembre. A Damas, des diplomates disent en douter du fait des incertitudes entourant la démission annoncée du Premier ministre israélien Ehud Olmert.
La Syrie n'envisage par ailleurs des pourparlers directs qu'une fois en place la prochaine administration américaine.
Soucieux de préserver des canaux de communication avec l'Iran, Assad a accepté, à la demande de Nicolas Sarkozy, de tenter d'apaiser les tensions entre Téhéran et l'Occident au sujet du programme nucléaire iranien. Mais la Syrie est elle-même l'objet d'une enquête de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) concernant le site attaqué l'an dernier par Israël.






"PROBLÈME DE COMPORTEMENT"


Assad s'est aussi rendu en Russie pour s'y entretenir de l'achat d'armes, ce qui n'a pas manqué d'irriter Israël, et il a gardé des contacts avec certains ennemis des Etats-Unis en Irak, aggravant ainsi les tensions avec Washington et Londres.
Le projet d'accord de partenariat économique entre la Syrie et l'Union européenne risque de se heurter à l'opposition de la Grande-Bretagne si Damas ne supprime pas son soutien présumé à des activistes infiltrés en territoire irakien. L'accord requiert une approbation unanime des Vingt-Sept.
"Il y a toujours un problème de comportement de la Syrie, et une nouvelle administration américaine n'y changera rien", dit un autre diplomate en jugeant nécessaire des mesures diplomatiques concrètes à l'égard du Liban, des efforts de délimitation frontalière et l'arrêt du soutien de Damas aux insurgés en Irak.


Assad a récemment accepté de reprendre des relations diplomatiques normales avec Beyrouth ainsi que des travaux de démarcation sur leur frontière, mais ces questions s'enlisent au niveau des commissions. Nicolas Sarkozy a fait comprendre que la politique de rapprochement de la France ne durerait pas en l'absence d'initiatives précises de la part de Damas.
Selon le journaliste syrien Sabet Salem, la perspective d'une récupération du Golan et des retombées économiques de la paix - après des décennies de stagnation - finira par inciter Damas à changer d'attitude vis-à-vis de l'extérieur.
"La Syrie a toujours donné la priorité à ses intérêts, dit-il. La question n'est pas de savoir si elle peut se dégager de l'Iran, du Hezbollah ou du Hamas, mais si Israël ne restitue pas le Golan et si les négociations échouent. On reviendrait alors à la case départ."
Version française Philippe Bas-Rabérin

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