"LES MUSULMANS ET LE SEXE" de NADER ALAMI Editions GUMUS

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Recueil de Poésie en Hommage à Jenny Alpha

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Couv "LES PLEURS DU MÂLE" Recueil de Slams d'Aimé Nouma Ed Universlam

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CAMILLE CLAUDEL Naissance d'une vocation parJeanne Fayard Rivages Editions

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Sortie en librairie début mai 2013

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE
de GISELE SARFATI Editions PLUMES et CERFS-VOLANTS

mercredi, septembre 12, 2007

PASSERELLE
Source : lefigaro.fr en ligne le 7 septembre


Soutien massif des Français
à l'action de Dati

L'INDÉPENDANCE de la justice a pour contrepartie la responsabilité des magistrats pour les Français, si l'on en croit les résultats du dernier baromètre OpinionWay réalisé pour Le Figaro et LCI.
Les personnes interrogées sont 63 % à estimer qu'il est « normal » que le garde des Sceaux, Rachida Dati, ait convoqué le vice-procureur de Nancy pour qu'il s'explique sur les propos que lui prêtait la presse locale. Seuls 29 % des sondés jugent l'initiative du ministre de la justice « choquante » et y voient « une grave atteinte à l'indépendance de la justice ».
La décision de Rachida Dati est approuvée par 90 % des sympathisants de l'UMP tandis que 5 % seulement d'entre eux la déplorent.
Si une majorité nette des Français proches du PS - 58 % - critiquent l'initiative du garde des Sceaux, ils sont tout de même un tiers (34 %) à la juger légitime.
Toutes tendances confondues
L'approbation atteint un niveau record chez les 55 ans et plus (72 %) et chez les ouvriers (70 %). Moins net, le soutien à l'hôte de la Place Vendôme demeure majoritaire chez les 18-34 ans (53 %) et chez les cadres, professions libérales et enseignants du supérieur (51 %).
Pour autant, 51 % des personnes interrogées estiment que « les magistrats doivent pouvoir faire des commentaires sur la loi », tandis que 37 % sont d'avis que « ce n'est pas le rôle d'un magistrat de faire des commentaires sur la loi ». Bruno Jeambart, directeur des études politiques d'OpinionWay, ne voit aucune contradiction dans ces résultats. « Les Français ne refusent pas un»droit à la parole* des magistrats, mais critiquent leur prétention à ne pas devoir rendre compte de leurs propos », argumente-t-il.
La question provoque un clivage politique net. Les sympathisants de l'UMP ne sont que 31 % à juger qu'un magistrat peut s'autoriser des commentaires sur une loi, tandis que leurs concitoyens proches du PS et de l'UDF-MoDem sont respectivement 71 % et 70 % à reconnaître ce droit au corps judiciaire.
S'il y a donc des nuances d'appréciation sur le devoir de réserve des magistrats, coexiste le soutien à la loi sur la récidive adoptée fin juillet est massif, toutes tendances confondues.
La création de peines planchers - que les magistrats peuvent écarter si certaines conditions sont réunies - est approuvée par 84 % des personnes interrogées, tandis que seules 16 % d'entre elles demeurent hostiles à cette réforme. Les Français sont respectivement 51 % et 33 % à se déclarer « tout à fait favorables » et « plutôt favorables » à ce tour de vis.
Ce soutien est intense dans toutes les catégories sociales. La nouvelle législation est saluée par 83 % des ouvriers et 82 % des cadres et des professions intellectuelles. L'approbation est quasi unanime parmi les sympathisants de l'UMP (99 %), du Front national (86 %) et de l'UDF-MoDem (85 %), mais elle atteint aussi 64 % parmi les sympathisants du PS.
Les Français proches de l'extrême gauche ne semblent pas en phase avec le discours « antisécuritaire » de leurs représentants : 77 % d'entre eux approuvent les peines planchers, alors que seuls 23 % d'entre eux les condamnent.

Guillaume Perrault

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