"LES MUSULMANS ET LE SEXE" de NADER ALAMI Editions GUMUS

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Recueil de Poésie en Hommage à Jenny Alpha

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Couv "LES PLEURS DU MÂLE" Recueil de Slams d'Aimé Nouma Ed Universlam

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CAMILLE CLAUDEL Naissance d'une vocation parJeanne Fayard Rivages Editions

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Sortie en librairie début mai 2013

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE
de GISELE SARFATI Editions PLUMES et CERFS-VOLANTS

jeudi, février 24, 2011

UNETAT
DISRAËL
ENEBULLITION
Source : israelvalley.com via
la revue de presse de l'Ambassade
de France en Israël en ligne le 23 février




LA PRESSE ISRAELIENNE :
Le prix du veto ? Stop aux projets
de construction.
Tension fratricide entre Liberman
et Netanyahu.
Amidror comme conseiller en sécurité ?


Par
Yoav Rheims



Le prix du veto ? La validation de projets de construction à Jérusalem-est a été reportée. La commission locale de planification et de construction de la mairie de Jérusalem a retiré hier au dernier moment de son ordre du jour trois projets de construction dans des quartiers situés au-delà de la « ligne verte ». Selon le président de la commission, ces projets n’étaient pas « mûrs », mais des responsables politiques locaux estiment que cette décision est aussi le résultat de considérations politiques.

La commission aurait dû débattre hier de deux projets relatifs au quartier de Har Homa, l’un qui prévoit l’élargissement du quartier par la construction de neuf édifices publics et de cinquante logements, et l’autre qui prévoit la construction d’une nouvelle route d’accès au quartier en vue de la deuxième phase dans le cadre de laquelle seront construits plusieurs centaines de logements.

La commission aurait dû aussi débattre de l’élargissement du quartier d’Armon Hanatziv vers le sud grâce à la construction de cent cinquante logements. Mais au dernier moment, le président de la commission, l’adjoint au maire Kobi Kahlon, a fait savoir que ces projets ne seraient pas à l’ordre du jour. Aussi bien à droite qu’à gauche, on estime que cette décision découle, du moins en partie, de considérations politiques.

Ce ne serait en effet pas la première fois que les commissions d’urbanisme à Jérusalem s’abstiennent de débattre de projets qui pourraient être sensibles d’un point de vue politique et on estime que le bureau du Premier ministre surveille l’activité de ces commissions pour éviter le déclenchement de crises diplomatiques.


Liberman et Netanyahu : L’escalade
Quelques jours après que le ministre des Affaires étrangères ait empêché la nomination d’Uzi Arad, un proche conseiller du Premier ministre, au poste d’ambassadeur à Londres, la tension monte à nouveau d’un cran entre le Premier ministre Netanyahu et Avigdor Liberman. Cette fois-ci l’offensive vient du Premier ministre qui a accordé aux députés du Likoud la liberté de vote concernant la création d’une commission d’enquête parlementaire sur les organisations de gauche, ce qui risque de torpiller la mise en place de cette commission.

Lors de la réunion du groupe parlementaire Likoud, plusieurs hauts responsables du parti se sont élevés hier contre le fait qu’ils sont soumis à la discipline parlementaire tandis que les ministres Benny Begin, Dan Meridor et Michaël Eitan ainsi que le président de la Knesset, Reuven Rivlin, ont été autorisés à voter contre la commission. Au terme d’un long débat, le Premier ministre a finalement décidé que chaque député pourrait voter selon ses convictions. Cette décision fait que la majorité très étroite qui se dessinait en faveur de la création d’une commission d’enquête est maintenant nettement compromise.

Selon M. Netanyahu, si la Knesset crée une commission d’enquête parlementaire, Israël y perdra à deux titres : « D’une part, ce sera une commission sans pouvoir de coercition, et de l’autre, l’Etat d’Israël sera critiqué par les nations du monde. Une telle décision ne fera que renforcer la campagne de délégitimation d’Israël ». Le Premier ministre souhaite se contenter de la proposition de loi qui a été approuvée hier par la Knesset et selon laquelle tout organisme qui reçoit de l’argent de l’étranger devra le déclarer.

La décision du Likoud a surpris le parti Israël Béteinou qui a demandé le report du vote prévu pour lundi prochain afin de tenter malgré tout de réunir une majorité en faveur de la commission, ce qui semble aujourd’hui presque impossible. De hauts responsables du Likoud n’excluent pas que cette décision ait des conséquences sur d’autres propositions que le Likoud souhaite promouvoir : « Si Liberman considère cela comme un affront personnel, il prendra sa revanche ».

■Netanyahu veut Amidror
De vives critiques se sont fait entendre hier au sein de la classe politique suite à l’intention du Premier ministre Netanyahu de nommer l’ancien chef du département de la recherche des renseignements militaires, Yaakov Amidror, au poste de conseiller pour la sécurité nationale en remplacement d’Uzi Arad.

L’essentiel de ces critiques mettent en avant le fait qu’Amidror est un « faucon » dont les positions sont parfois opposées à celles du Premier ministre. Yaakov Amidror est décrit comme quelqu’un de rigide, un idéologue militant qui ne poussera sûrement pas Netanyahu à mener un véritable processus de paix. Par le passé, il a été favorable à la réoccupation de la bande de Gaza et a été un des opposants farouches au désengagement. Il est aussi fermement opposé à la conclusion de marchés en échange de la libération de soldats enlevés et estime qu’il ne faut pas négocier avec les kidnappeurs. Amidror a également mis en garde contre la création d’un Etat palestinien qui risque de passer sous le contrôle du Hamas.

D’un autre côté, avec cette nomination le Premier ministre Netanyahu veut renforcer deux collaborateurs au sein de son cabinet : Yitzhak Molho, qui sera chargé de tout l’aspect diplomatique, et son officier d’ordonnance, Yohanan Loker, qui sera lui chargé des aspects militaires. En effet, contrairement à Uzi Arad, qui contestait les domaines de compétences de ces deux hommes, Yaakov Amidror n’est pas un homme de conflits ce qui garantit une plus grande sérénité et aussi une meilleure coopération avec les services de renseignements.

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