UNPASTEURSAPPRÊTE
ACOMMETTREUNCRIME
CONTRELHUMANITE
Source : lefigaro.fr en ligne le 8 septembre
NOTE DE DIASPORABLOG :
"DIASPORABLOG S'INSURGE AVEC FORCE CONTRE CETTE ATTITUDE CRIMINELLE QUI CONSISTE A NIER L'AUTRE A TRAVERS LA NEGATION DE SA FOI. LE PROJET DE CE PASTEUR EST DELIRANT. CE GESTE, S'IL DEVAIT ÊTRE EXECUTE, SERAIT UNE DECLARATION DE GUERRE A L'ISLAM ET AU MONDE.
NUL NE DOIT S'EN REJOUIR. TOUT INDIVIDU EPRIS DE SENS ET DE LIBERTE DOIT COMBATTRE SANS MENAGEMENT CES PASSEURS DE HAÎNE. ILS RAPPELLENT LES PIRES HEURES DE L'HISTOIRE DES HOMMES.
EN CETTE FIN DE RAMADAN, DIASPORABLOG APPORTE UN SOUTIEN SANS FAILLE, SANS AUCUNE HESITATION, AU PEUPLE MUSULMAN DE PAR LE MONDE ET A LA COMMUNAUTE MUSULMANE DE FRANCE"
Bernard Koch
Vives condamnations du projet
de brûler un Coran
L'initiative d'un groupuscule évangélique américain de brûler en public un exemplaire du Coran continue de faire des remous. A l'origine de cette idée contestée : le «Dove World Outreach Center» («Centre colombe pour aider le monde», en français), un groupuscule fondamentaliste chrétien basé en Floride, qui veut rendre hommage à sa manière aux victimes des attentats du 11 septembre, samedi à Gainesville.
Au premier rang des réactions, celle de la communauté musulmane. De hauts dignitaires religieux et politiques du Moyen-Orient ont ainsi prévenu que la destruction par le feu d'un exemplaire du Coran serait lourde de conséquences pour Washington. Des manifestations se sont tenues dès lundi, à Kaboul et à Jakarta. Un des principaux responsables de la prestigieuse institution Al-Azhar du Caire a notamment pressé mercredi le gouvernement américain de stopper ce projet. «Si le gouvernement ne parvient pas à l'arrêter, cela constituera la dernière manifestation en date du terrorisme religieux, et cela ruinera les relations de l'Amérique avec le monde musulman», a-t-il déclaré.
Le secrétaire général de la Ligue arabe, Amr Moussa, a pour sa part dénoncé le projet d'un «fanatique», tandis qu'un haut responsable des Frères musulmans égyptiens a évoqué «un acte barbare qui rappelle l'Inquisition». Au Liban enfin, le président maronite Michel Sleimane a appelé à «une réflexion profonde sur les enseignements du christianisme et de l'humanisme». L'idée de brûler un Coran est «en claire contradiction avec les enseignements des trois religions abrahamiques et le dialogue entre les trois confessions», explique le cabinet présidentiel.
Projet d'un «fanatique»
En Europe aussi, les réactions n'ont pas tardé à se faire entendre. Premier à s'exprimer, le secrétaire général de l'Otan, Anders Fogh Rasmussen, qui a souligné que l'initiative du groupuscule fondamentaliste risquait «d'avoir des conséquences néfastes sur la sécurité des troupes» en Afghanistan. Dans la foulée, la chef de la diplomatie européenne Catherine Ashton a elle aussi «clairement condamné» ce projet, tout en affirmant «respecter toutes les croyances religieuses».
Le projet du pasteur américain Terry Jones, à l'origine de la polémique, serait «un geste de grave offense envers un livre considéré comme sacré par une communauté religieuse», a indiqué pour sa part le Conseil pontifical du Vatican pour le dialogue interreligieux. Avant d'appeler «tous les responsables religieux et tous les croyants à renouveler leur ferme condamnation de toute forme de violence en particulier celle commise au nom de la religion».
Une initiative également condamnée par l'armée américaine, qui craint des représailles sur ses soldats en Afghanistan, par la Maison-Blanche, mais aussi par plusieurs hauts dignitaires religieux américains. Des responsables chrétiens, musulmans et juifs ont ainsi dénoncé une «frénésie anti-musulmane». La chef de la diplomatie américaine, Hillary Clinton, n'a pas tardé à réagir à ces propos, se déclarant en accord avec «la condamnation claire et sans équivoque de ce geste irrespectueux (de brûler un Coran, ndlr), qui est venue des chefs américains de toutes les religions, ainsi que des dirigeants américains laïques et des leaders d'opinion».
L'Eglise fondée en Allemagne par Terry Jones, le pasteur du Dove Center, a elle aussi dénoncé mercredi le projet, se disant «aussi choquée que le reste du monde». «Nous prenons pleinement nos distances avec cet appel comme avec M. Jones», a affirmé Stephan Baar, co-directeur de la «Communauté chrétienne de Cologne», rattachée au mouvement des «Eglises libres», proche du protestantisme.
Mais malgré les protestations, Terry Jones s'est dit mercredi «toujours déterminé» à faire cet autodafé.
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