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Source : la newsletter de Connec'sion
via israelvalley.com diffusée le 21 février
LE DÉPART DE MOUBARAK
POURRAIT ÊTRE
UNE OPPORTUNITÉ
POUR L'ÉCONOMIE ISRAÉLIENNE.
Israël a tout ce qui manque à l'Egypte: savoir-faire agricole, compétences technologiques, etc.
La crise Egyptienne en cours fait émeger de nouveaux problèmes, essentiellement ayant trait à la sécurité et la possible radicalisation de l'Egypte sous l'influence des Frères Musulmans mais aussi un certain nombre d'opprtunités.
Malgré l’incertitude politique, de nombreux investisseurs et sociétés étrangères voient dans le changement de régime au Caire, une occasion d’accroître leur part de marché dans le pays le plus peuplé du Moyen-Orient. La fin de l’ère Moubarak devrait introduire davantage de liberté dans les activités économiques et dynamiser les échanges commerciaux du pays. Pour les entreprises israéliennes aussi, qui jouissent d’une proximité immédiate avec l’Egypte, les opportunités d’investir et de commercer avec leur voisin devraient se multiplier.
D’immenses besoins à satisfaire
La démocratisation de l’Egypte et une plus grande transparence de ses activités vont lui permettre d’accélérer sa croissance économique. Car les besoins de la population sont immenses: avec 82 millions d’habitants, le produit intérieur brut (PIB) égyptien se monte à environ 217 milliards de dollars, soit le même niveau que celui d’Israël qui a 7,5 millions d’habitants. Selon les chiffres de la Banque mondiale, 44 % de la population égyptienne vit en dessous du seuil de la pauvreté; au bas de l’échelle, on trouverait près de 3 millions d’Égyptiens qui n’ont pas les moyens de se procurer leur nourriture de base.
Autrement dit, les besoins économiques de l’Egypte sont énormes et Israël se trouve bien placé pour les satisfaire, et pas seulement du fait de sa proximité géographique. Car Israël possède tout ce qui manque à l’Egypte: des compétences pour faire fleurir le désert, du savoir-faire pour améliorer ses rendements agricoles, des technologies industrielles, etc. En 2010, l’Egypte a absorbé des produits israéliens pour une somme modeste de 147 millions de dollars, essentiellement du textile et des produits chimiques. Pour Israël, le marché égyptien représente un potentiel beaucoup plus important.
Israël pourrait aussi fournir… des touristes à l’Egypte. Car une des principales sources de revenus de l’Égypte est le tourisme. Les bonnes années, c’est-a-dire sans attentat ni guerre, le tourisme pouvait atteindre, certaines années, jusqu’à 20 % du PIB égyptien; c’est donc un secteur clé de l’économie égyptienne, qui procure des millions d’emplois aux Égyptiens. En situation de paix moins « froide », Israël pourrait fournir à l’Egypte bien plus que les 220.000 touristes israéliens qui franchissent chaque année le poste-frontière de Taba pour accéder au Sinaï.
Des Egyptiens viendraient
travailler en Israël
D’autres observateurs estiment que le départ de Moubarak sera une opportunité pour le processus de paix israélo-palestinien; à condition, bien sûr, que ce soit un gouvernement démocratique qui émerge de la révolution. Si l’Egypte se met à coopérer avec la Syrie et avec les leaders palestiniens, les négociations entre Israël et l’Autorité palestinienne auraient davantage de chance d’aboutir. Et un accord de paix dans la région serait un formidable levier pour l’économie israélienne: celle-ci profitera de flux plus importants d’investissements et de touristes ainsi que de nouveaux débouchés commerciaux.
Sans compter que l’Egypte pourrait fournir à Israël une ressource qui lui manque. Il ne s’agit pas du gaz, qui vient d’être découvert en grande quantité au large des côtes israéliennes, mais… de main d’œuvre. En effet, on ne compte pas moins de 2,7 millions d’Égyptiens vivant et travaillant à l’étranger: à quand des Egyptiens qui viendraient travailler en Israël et qui remplaceraient les Thaïlandais qui cultivent les serres du Néguev ?
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