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Source : kabile.com en ligne
le 14 janvier



Manifestation pacifique réprimée à Alger


Publié par
Amnay Amazigh



Les services de police, étaient au rendez-vous, pour réprimer le rassemblement pacifique pourtant, notre interlocuteur nous confirme, que le rassemblement n'a pas été mené jusqu'à la fin, puisque une heure seulement après les concertations, que les policiers nous ordonnaient de quitter les lieux, la plupart des présents refusaient, de quitter la place publique, sous prétexte de la liberté de réunion et de rassemblement.

Suite à l’initiative d'un groupe des étudiants et intellectuels issus des facultés de l'université d'Alger, un rassemblement de protestation, tenu à Alger, le jeudi 13 janvier, a drainé une centaine d'étudiants, citoyens, universitaires et sympathisants.

Les initiateurs du mouvement, des jeunes dans la plupart des cas, choisissaient la place du 1er mai, au centre d'Alger pour abriter le rassemblement de protestation, qui survient juste après les derniers mouvements de révoltes que la Kabylie et l'Algérie entière avait connue.

Contactée par nos soins, l'une des organisateurs du rassemblement, expliquent que l’initiative revendique une ouverture politique et démocratique dans le pays et interpelle les consciences pour ouvrir le champ de la liberté d'expression, de réunion et au véritable pluralisme politique en Algérie.

Ce n'est qu'après un appel lancé, via le site du réseau social Facebook, qu'une centaine d'étudiants, militants et citoyens répondaient à cet appel. On laisse à cet effet, entendre, des explications sur la lenteur d’accès aux réseaux de discussions sociaux en Algérie, durant la dernière période, dans la conjoncture ou des tels appels sont lancés grâce aux sites sociaux comme Facebook et Twitter.

Les services de police, étaient au rendez-vous, pour réprimer le rassemblement pacifique pourtant, notre interlocuteur nous confirme, que le rassemblement n'a pas été mené jusqu'à la fin, puisque une heure seulement après les concertations, que les policiers nous ordonnaient de quitter les lieux, la plupart des présents refusaient, de quitter la place publique, sous prétexte de la liberté de réunion et de rassemblement.

Cette manifestation s'inscrit dans une liste de rassemblements pacifiques, qui seront organisés au niveau de la capitale Alger, pour soutenir la révolte du peuple Algérien, mais aussi pour revendiquer l'ouverture du champ politique, la démocratie, la levée de l'état d'urgence en Algérie.

Devant le verrouillage mené par les autorités publiques sur les médias lourds (Télévision et Radio), on trouve souvent dans les réseaux sociaux, un espace de liberté d'expression et de libre discussions.