"LES MUSULMANS ET LE SEXE" de NADER ALAMI Editions GUMUS

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Recueil de Poésie en Hommage à Jenny Alpha

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Couv "LES PLEURS DU MÂLE" Recueil de Slams d'Aimé Nouma Ed Universlam

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CAMILLE CLAUDEL Naissance d'une vocation parJeanne Fayard Rivages Editions

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Sortie en librairie début mai 2013

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE

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de GISELE SARFATI Editions PLUMES et CERFS-VOLANTS

lundi, août 09, 2010

LECONOMIE
DEGAZA
DEPLUSENPLUS
FLORISSANTE
Source : lexpress.fr via l'Agence Reuters
en ligne le 9 août à 16h 50

sur Diasporablog à 17h 55



Des étals bien garnis cette année
à Gaza à deux jours
du ramadan


Le mois du ramadan, qui alterne jeûne le jour et agapes à la tombée de la nuit, se présente un peu mieux cette année pour les Gazaouis.

Sur un marché de Gaza. Le mois du ramadan, qui alterne jeûne le jour et agapes à la tombée de la nuit, se présente un peu mieux cette année pour les habitants de Gaza. (Reuters/Mohammed Salem)

A deux jours - ou trois, selon la position de la lune - du début de ce mois sacré du calendrier musulman, on pourrait presque considérer que les étals de Gaza 'regorgent' de denrées par rapport aux années précédentes.
Le récent assouplissement du blocus terrestre imposé par Israël au territoire palestinien aux mains des islamistes du Hamas permet aux commerçants de proposer un vaste choix des produits plus particulièrement prisés durant cette période.
Sur les étals du marché principal de Gaza-ville s'accumulent produits laitiers, confiseries, dattes et autres délices du palais, dans un joyeux fouillis coloré.
"L'an dernier, il n'y avait pas d'olives, seulement ma propre production. Cette fois, il y a quelque chose qui entre par les points de passage" confie un commerçant, Mohamed al Hélou.
Durant le ramadan, les musulmans du monde entier sont tenus de s'abstenir de boire, de manger, de fumer et d'avoir des rapports sexuels durant la journée.
Au coucher du soleil, les muezzins annoncent la rupture du jeûne et les agapes commencent dans un atmosphère joyeuse; mais ces dernières années, à Gaza, les pénuries alimentaires gâchaient la fête.
AFFLUX DE PRODUITS DEPUIS JUIN

La majorité des 1,5 million de Gazouis vivent au jour le jour de l'aide alimentaire des Nations unies arrivant d'Israël par camion, mais il s'agit seulement de denrées de base.
Devant le tollé international provoqué par l'abordage sanglant par la marine israélienne, fin mai, d'un convoi maritime d'aide tentant de forcer le blocus de Gaza, L'Etat juif a dû entrouvrir sa frontière terrestre.
Israël a concédé que tout ce qui n'était pas spécifiquement interdit était autorisé, renversant sa politique antérieure de tout interdire d'entrée à Gaza sauf les marchandises et denrées indispensables.
Du coup, même si quelque 3.000 articles restent bannis, appareils électriques, équipements sanitaires, équipements médicaux, boisons non alcoolisées et produits alimentaires conditionnés ont afflué dans l'étroite bande côtière surpeuplée.
Parmi les marchandises toujours interdites figurent le ciment et l'acier, qu'Israël soupçonne le Hamas de vouloir utiliser à des fins militaires.
Les Nations unies déplorent cet embargo, qui empêche la nécessaire reconstruction du territoire, dévasté à l'hiver 2008-09 par trois semaines d'offensive de Tsahal contre le Hamas.
VARIÉTÉ DES BOISSONS

A ces restrictions à l'importation s'ajoute l'interdiction faite aux Gazaouis d'exporter leurs produits, condamnant la population à un chômage dont le taux atteint maintenant 40%.
"Aujourd'hui il y a de la marchandise mais la plupart des gens sont sans emploi", se lamente Hélou dans sa boutique bondée de clients.
Pour corser les difficultés, Gaza connaît des coupures de courant chroniques qui dissuadent ses habitants de stocker la nourriture dans les congélateurs et contraint les commerçants à veiller à ce que leurs produits ne pourrissent pas dans la chaleur estivale.
Cette année, les Gazaouis goûtent toutefois au luxe rare d'un choix entre divers produits de marques et provenances exotiques, auxquels ils n'avaient plus accès ces dernières années.
L'an dernier, les seuls sodas disponibles à Gaza, où l'alcool reste interdit, conformément aux préceptes de l'islam, étaient de fabrication locale ou de contrebande. Cette année, le choix des boissons est varié.

L'allègement du blocus terrestre a eu aussi pour avantage de stimuler la concurrence et de pousser les prix à la baisse", se réjouit Raël Hellès, un autre commerçant de Gaza-ville.

Dernier motif de satisfaction pour les Gazaouis, la canicule qui frappe le Proche-Orient depuis deux semaines doit s'atténuer d'ici le début du mois de carême, que les organismes supportent moins bien en période de chaleur estivale.

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