LANTISEMITISME
ENKIOSQUE
RELAISHETALE
DANSSESRAYONS
UNMEDIAVIOLEMMENT
ANTISEMITE
Source : lepost.fr via l'express.fr
en ligne le 19 août



Un magazine antisémite en vente libre?
"C'est un flottement chez Relais H"


L'information semble être passée inaperçue et pourtant, il s'agit d'une véritable question. Le kiosque Relais H de la gare de La Part-Dieu à Lyon aurait proposé à ses clients dans ses rayons des exemplaires de journaux du Parti national radical à caractères antisémite et raciste, c'est ce que rapporte le blog médias de L'Express.

Le magazine fait sa Une sur une enquête "Les juifs qui dominent la France".


Cette enquête divulgue ainsi une liste de personnalités de confession juive par secteur d'activité et par ordre alphabétique. On se croirait revenu au temps de l'Occupation, non?

Comment un tel "journal" a pu ainsi se retrouver sur les rayons des relais du groupe Lagardère, s'interroge le journaliste de L'Express.

Il y a une résurgence de racisme et d'antisémistisme de tout bord, ça commence à sentir très mauvais. Pour le coup, j'ai honte d'être français en ce moment...

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Sur son site web, le Parti national radical indique que des associations ont obtenu le "retrait immédiat de la vente du numéro 16 du National Radical".

Contacté par Le Post, Presstalis, distributeur de presse en France, indique que "la justice a bien demandé le retrait de ce magazine".

"Un distributeur ne peut pas porter de jugement sur une publication. Il n'y a évidemment pas de contrôle en amont. C'est à la justice de prendre cette décision." précise Presstalis.

"Début juillet, différentes associations ont assigné l'éditeur du National Radical. Et le 12 juillet dernier, le tribunal de commerce de Paris a ordonné le retrait de la vente du titre. On a donc demandé au réseau de retirer le magazine le 15 juillet."

"En théorie, 99 à 100 % des magazines sont retirés. quand il y a une décision de justice. Mais dans ce cas-là, soit le Relais H n'a pas fait attention au message ordonnant le retrait, soit il n'a pas repéré un exemplaire au milieu des étalages qui sont très fournis."

"Il s'agit donc d'un flottement chez Relais H", note Presstalis.

Mais cette version des faits donnée par Presstalis n'est pas vraiment validée par Relais H. Les deux se renvoient la balle.

Egalement contacté par Le Post, Relais H affirme "ne pas avoir connaissance d'un ordre de retrait de cette publication".

"Comme pour toutes les publications outrancières, nous n'avons pas exposé ce titre. Nous avons contacté les trois points de vente Relais H de la gare Lyon Part-Dieu, il n'y avait aucun National Radical dans les linéaires."

Sur le retrait de la vente du magazine, Relais H ne s'explique pas vraiment. "Nous ne savons pas sous quelle forme nous avons reçu cette information... Si nous l'avons reçue".

"Une enquête est en cours pour déterminer ce qui s'est passé", nous précisait-t-on.

Relais H nous a finalement recontacté pour signaler qu'il y a "bien eu un rappel par Presstalis". "Ça aurait dû être relayé de façon plus forte en centrale parce que certains ne l'ont pas vu. Il y a peut-être un exemplaire ou deux qui ont été vendus après la date. Maintenant, ce genre d'informations sera rappelé sur notre intranet pour éviter qu'un point de vente sur les 800 loupe la ligne qui signale le retrait de la vente sur le bordereau."

Dernier point soulevé par le journaliste de L'Express: comment cette publication a-t-elle obtenu un numéro de Commission paritaire? C'est cette commission qui autorise les distributeurs de presse (comme Presstalis) à distribuer des titres.


Nous avons essayé de joindre cette commission. Sans succès.