"LES MUSULMANS ET LE SEXE" de NADER ALAMI Editions GUMUS

"LES MUSULMANS ET LE SEXE" de NADER ALAMI Editions GUMUS

Recueil de Poésie en Hommage à Jenny Alpha

Recueil de Poésie en Hommage à Jenny Alpha

Couv "LES PLEURS DU MÂLE" Recueil de Slams d'Aimé Nouma Ed Universlam

Couv "LES PLEURS DU MÂLE" Recueil de Slams d'Aimé Nouma  Ed Universlam


CAMILLE CLAUDEL Naissance d'une vocation parJeanne Fayard Rivages Editions

CAMILLE CLAUDEL Naissance d'une vocation parJeanne Fayard Rivages Editions
Sortie en librairie début mai 2013

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE
de GISELE SARFATI Editions PLUMES et CERFS-VOLANTS

mercredi, août 18, 2010

LABONNESANTE
DELECONOMIE

ISRAELIENNE
Source : lemonde.fr en ligne le 18 août




Dopée par l'immobilier
et la high-tech,
l'économie israélienne
est en pleine forme


Jérusalem ,
correspondance



L'économie israélienne continue son redressement à marche forcée. Après le passage à vide du premier semestre 2009 (- 1,5 %), suivi d'un rapide rebond dans la seconde moitié de l'année (+ 3,3 %), les chiffres des six premiers mois de 2010, publiés mardi 17 août, attestent d'un retour de forme spectaculaire.




Selon le bureau des statistiques israélien, le produit intérieur brut (PIB) a enregistré durant cette période une hausse de 4,1 %. Un résultat qui a surpris la plupart des commentateurs qui s'attendaient à un ralentissement de la cadence. L'accélération est particulièrement nette au second trimestre, avec une progression de 4,7 %, contre 3,6 % au cours des trois premiers mois de l'année, ce qui fait d'Israël l'une des économies les plus dynamiques de tous les pays occidentaux.

Le rythme de croissance du PIB est bel et bien revenu aux niveaux d'avant le déclenchement de la crise des subprimes, à l'été 2007. "Ce sont des chiffres encourageants dans la mesure où la crise de l'endettement en Europe et les indicateurs américains à la baisse avaient fait craindre un ralentissement de la croissance", affirme Ron Eichel, un analyste économique.

Cette bonne santé insolente est alimentée par un boom des exportations des biens et des services qui ont augmenté au rythme annuel de 15,8 % au cours des trois derniers mois. Les statistiques font état, notamment, d'une hausse des exportations industrielles de 19 % au second trimestre. "Cela sous-entend que la plus importante contribution au miracle israélien provient des secteurs de la high-tech et de la défense", relève le site d'informations économiques Globes. "La planète est en crise mais la high-tech israélienne évolue dans un monde à part", ajoute-t-il.


"A PLEIN PISTONS"

Autre facteur explicatif : la hausse des dépenses des ménages et notamment l'augmentation des achats de logements. Au second trimestre, les investissements dans l'immobilier ont augmenté de 17 % en rythme annuel, comparé au trimestre précédent. Après une phase de désinvestissement au cours de l'année 2009, l'investissement brut (logements, équipement industriel, véhicules, etc.) confirme sa croissance depuis le 1er janvier : + 11 % au deuxième trimestre, succédant à une hausse de 12 % au premier trimestre.

Pour le ministre des finances, Youval Steinitz, cette embellie devrait durer. "Je suis convaincu que le nouveau plan économique pour le budget bi-annuel 2011-2012, qui se concentre sur la création d'emplois et le développement d'avantages compétitifs, nous positionnera sur une voie économique rapide", a-t-il déclaré au cours d'une conférence de presse, lundi 16 août.

Les experts de la Banque d'Israël anticipent toutefois une décélération durant le deuxième semestre. La baisse de l'euro risque en effet d'affecter la rentabilité d'une partie des exportations israéliennes. Par ailleurs, l'essoufflement de l'économie américaine, principal partenaire commercial de l'Etat juif, pourrait finir par prélever son dû. Ce coup de frein pourrait empêcher d'atteindre l'objectif de 3,6 %-3,7 % de croissance fixé par Stanley Fischer, le gouverneur de la Banque d'Israël.

Parmi les autres inconnues figure le danger d'une crise de l'immobilier, dont les prix ont flambé ces dernières années. Pour freiner la spéculation et écarter le risque de l'éclatement d'une bulle, la Banque d'Israël a décidé d'augmenter, à la fin du mois de juillet, son principal taux directeur d'un quart de point, à 1,75 %. "Les prix de l'immobilier ont augmenté de 21 % en un an et atteignent un niveau qui n'est pas compatible avec les conditions économiques de base", avait souligné la banque centrale pour justifier son initiative.

D'autres rectifications sont d'ailleurs attendues dans les prochains mois. "C'est une économie qui fonctionne à plein pistons, a confirmé Jonathan Katz, analyste à la banque HSBC, cité dans le Jérusalem Post. Et tout le monde sait qu'à mi-chemin, la Banque centrale israélienne devra revoir ses taux à la hausse", a-t-il ajouté.

Benjamin Barthe

Aucun commentaire: