"LES MUSULMANS ET LE SEXE" de NADER ALAMI Editions GUMUS

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Recueil de Poésie en Hommage à Jenny Alpha

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Couv "LES PLEURS DU MÂLE" Recueil de Slams d'Aimé Nouma Ed Universlam

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CAMILLE CLAUDEL Naissance d'une vocation parJeanne Fayard Rivages Editions

CAMILLE CLAUDEL Naissance d'une vocation parJeanne Fayard Rivages Editions
Sortie en librairie début mai 2013

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE
de GISELE SARFATI Editions PLUMES et CERFS-VOLANTS

vendredi, août 13, 2010

DIASPORABLOG
ALEPLAISIR
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L'EDITORIALDE
GUYSEN
INTERNATIONAL NEWS
DATE DE CE JOUR



Que serait Nasrallah sans Israël ?

Depuis l'incident à la frontière nord entre l'armée libanaise et les forces israéliennes, le cheikh Hassan Nasrallah multiplie les déclarations visant à accuser Israël du meurtre de Rafic Hariri. Pourtant, tout le monde s'accorde à dire que ses preuves sont minces voire inexistantes.

Pourquoi donc le chef du Hezbollah s'agite t'il autant pour inciter les membres du Tribunal Spécial pour le Liban (TSL) à prendre ses nouveaux éléments en considération ?
Il est d'ailleurs intéressant de se demander de quels éléments il s'agit. En fait, Nasrallah parle d'images aériennes prises par l'armée israélienne du site de l'assassinat de Rafic Hariri avant et après l'attentat. Aucune précision sur les dates des prises de vues n'est donnée par le mouvement chiite. Ce qui pose déjà un premier problème.
Tout le monde sait qu'Israël explore en permanence les mouvements sur le sol libanais soit à l'aide d'images satellite soit à l'aide de drones. Cette attitude d'Israël est de nature sécuritaire, le pays étant en "guerre permanente" avec le Hezbollah et par dérivation le Liban. Mais ceci n'a rien d'exceptionnel et il n'existe pas de pays qui sent une menace sur la sécurité de ses citoyens, qui ne cherche pas à obtenir des informations sur la source du danger. Cela s'appelle le "renseignement". D'ailleurs, il ne fait absolument aucun doute que les Libanais agissent de même vis-à-vis de l'Etat hébreu. Que les craintes des uns ou des autres soient ou non justifiées, il est notoire qu'il vaut mieux prévenir que guérir, comme le dit si bien le fameux dicton.
Le Hezbollah s'appuie donc sur l'existence de telles prises de vues pour justifier le fait qu'Israël préparait quelque chose… et puisqu'il existe des images, aussi, après l'attentat cela vient confirmer qu'Israël a fomenté l'assassinat de l'ancien Premier ministre Rafic Hariri.
Heureusement que les juges ne tombent pas aussi facilement dans le panneau comme le confirme la porte-parole du TSL Fatima Issawi : "il n'est pas approprié qu'une institution judiciaire commente des spéculations de cette nature".
Il faut en cela rendre grâce aux membres du TSL, soumis à une pression grandissante du gouvernement et de nombreux officiels libanais. Rappelons, si besoin était, que "le mandat du TSL est de poursuivre les personnes responsables de l’attentat du 14 février 2005 qui a entraîné la mort,entre autres, de l’ancien Premier Ministre libanais Rafic Hariri et causé des blessures à d’autres personnes. La compétence du Tribunal pourrait s’élargir au-delà de l’attentat du 14 février 2005 s’il estime que d’autres attentats terroristes survenus au Liban entre le 1er octobre 2004 et le 12 décembre 2005 ont, conformément aux principes de la justice pénale, un lien avec l’attentat du 14 février 2005 et sont de nature et de gravité similaires. Ce lien peut être, sans s’ y limiter, une combinaison des éléments suivants : l’intention criminelle (le mobile), le but recherché, la qualité des personnes visées, le mode opératoire et les auteurs. Les crimes qui se sont produits après le 12 décembre 2005 peuvent relever de la compétence du Tribunal en application des mêmes critères si le Gouvernement de la République libanaise et l’Organisation des Nations Unies en décident ainsi, avec l’assentiment du Conseil de sécurité".
Il est certain que nombreux sont ceux qui sont inquiets de l'acte d'accusation que publiera le TSL, Hassan Nasrallah à leur tête.
Le Premier ministre libanais lui-même, Saad Hariri, semble plier devant les exigences du sayed. Pourtant, l'on parle ici de faire la lumière sur l'attentat qui a coûté la vie à son propre père. Pour des raisons obscures, il préfère appuyer les propos de Nasrallah et demander à ce que le TSL tienne compte des 'nouvelles preuves' qui lui sont communiquées.
Réponse du TSL : "toute allégation qui est basée sur des éléments crédibles (...) sera soigneusement examinée".
Grand dilemme pour le Premier ministre libanais. D'un côté, il veut savoir qui a commandité et opéré l'assassinat de son père et prouver son intégrité à l'Oncle Sam. D'un autre côté, il ne peut risquer une confrontation avec Hassan Nasrallah, ce qui entraînerait incontestablement le retour de la guerre civile au pays du Cèdre.
Et c'est Nasrallah qui lui offre la solution sur un plateau d'argent : il faut accuser Israël. Ainsi l'honneur est sauf vis-à-vis des USA, la stabilité du pays n'est pas mise en danger et l'allié syrien ne viendra pas s'immiscer à nouveau, officiellement du moins, dans les affaires libanaises.
A la lumière de ces informations, l'on se demande bien ce que serait Hassan Nasrallah s'il n'avait pas Israël ? Plus moyen de fanatiser des milliers de partisan, plus de financement iranien pour cause officielle de lutte antisioniste et officieuse de lutte anti-occident, plus d'intérêt pour les médias… Bref, sans militants, sans argent et sans spectacle, il y a fort à parier que Hassan Narallah serait resté un simple imman dans une mosquée du sud Liban.



Saad Hariri est le fils de Rafic Hariri, l'ex-Premier ministre libanais tué dans un attentat au camion piégé le 14 février 2005 à Beyrouth.

Ce soir, nous pensons à Guilad Shalit, aux mains des terroristes du Hamas depuis 1511 jours. Espérons qu'il pourra rapidement retrouver ceux qui l'aiment et qui souffrent de son absence.

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